Pauvre Petit Président Macron, à la pensée si futile

Laissez tomber la Syrie, M. Macron, vous êtes “out”

Excellente analyse d'un journaliste de Basse-Terre

Tout va très bien Madame IRMA... Le capitalisme, Jupiter et la propagande feront le reste !

" Quelle sorte de vie publique est celle où la communication c’est-à-dire la manipulation ou la propagande remplace la controverse ? " Philippe MEYER
Nous aurons peine à les entendre jubiler en secret de l’arrivée de l’ouragan IRMA sur Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Pilepoil pour faire oublier la grogne sociale qui monte contre l’arrogance et les prétentions de la classe possédante via des élus soumis. La plus grande victoire idéologique du néolibéralisme, jusqu’à nouvel ordre social, est d’avoir réussi à "déprogrammer" les expériences humaines pour les remplacer par le bourrage de crane permanent qu’est la propagande.
Mais d’abord et avant d’aller plus loin posons nous la question : A qui veut-on faire croire que les populations des Caraïbes ne connaissent pas ce qu’est un ouragan ? Il fût une époque où, tout comme les populations de l’hémisphère nord avant l’hiver, celles des Caraïbes savaient se préparer dès le mois de juin à ce que nous appelons l’hivernage - la saison des pluies qui est aussi celle des cyclones devenus ouragans depuis peu.
Le terme Ouragan est plus "globish" que cyclone puisqu’il dérive de l’anglais "Hurricane" qui lui même est un emprunt à la langue des Calinago, ces anciens habitants éliminés par la "découverte" des Amériques, "Ou Ri Can" qui était une divinité sensée nettoyer la terre de ses impuretés... Drôle de coïncidence dirait l’observateur.
A l’époque des cyclones, il y a encore trois décennies, il y avait une échelle chiffrée d’alertes nous préparant à l’arrivée certaine du phénomène. Mais les familles étaient déjà prêtes en ayant déjà un stock d’aliments et nettoyer les alentours immédiats des maisons. Il faut dire que ces maisons étaient petites mais bien faites car construites sur l’expérience et l’observation des ainés, elles étaient bousculés mais résistaient car les clefs de charpentes, en acacia pays, en étaient pour quelque chose en leur donnant souplesse et endurance sans compter les fameux quatre pans du toit qui cassait la prise du vent. Les petits secrets de construction résultaient, singulièrement, de l’expérience du cyclone le plus dévastateur qu’est connu la Caraïbe en 1928 : 1270 victimes rien que pour la Guadeloupe.
La question "économique" ne se posait pas car d’abord les Hommes devaient être sauvés. Après le cyclone, la solidarité et le partage étaient les maitre-mots et nul ne s’inquiétait du lendemain. C’est seulement après s’être assuré que la famille et le quartier étaient en sécurité, physique et alimentaire, que les travailleurs rejoignaient leur lieu de travail pour en faire de même... Et le patron ne perdait pourtant pas en journées de travail, cette invention néolibérale pour culpabiliser les travailleurs.
Ce temps est révolu, puisque le néolibéralisme a tout modifier, de la sémantique aux postures en passant par les constructions. Tout comme cette idéologie mondialiste, tout doit désormais venir des Etats-Unis pour être certifié de qualité et sûr. Et, parallèlement, il faut s’assurer de la création ou du renouvellement de marchés (de préférence juteux) et pour ce faire il faut imposer des normes prétendument anticyclonique et parasismique, histoire de faire vivre seules les entreprises agrées par les assurances, tout en pratiquant l’obsolescence programmée, histoire de pérenniser ces entreprises.
L’expérience locale et la méthodologie de l’époque gênaient, tout comme bon nombre d’autres choses singulièrement d’émanation sociale, il fallait déconstruire pour reconstruire. Les charpentes sont désormais sur le modèle "fermette américaine", même les hôpitaux publiques l’ont adopté, et la consommation a remplacer les préparatifs du mois de juin. Ainsi, à quoi bon stocker quand on a tout à portée de main et à tout moment ? A quoi bon construire solide quand çà coute cher et qu’il faille attendre alors que la fermette est réalisée en moins de deux à bon prix ? Et c’est bien là, deux exemples de la responsabilité systémique du néolibéralisme dans les conséquences (en aval) d’IRMA, mais il y a aussi et bien-sûr sa responsabilité dans le désordre climatique (en amont).
Déconstruire pour reconstruire, changer de paradigme en martelant que l’individualisme est l’expérience ultime face à toutes autres expériences sociales. En consommant au jour le jour, on se libère de la contrainte de "dépendre" de l’autre voire de partager avec lui. Les pillages qui ont suivi ne sont que l’expression de ce paradigme. Il est frustrant de perdre la capacité d’avoir alors même qu’il est possible d’avoir sans payer. Il y a trente ans et plus, ce n’était pas un comportement premier après une catastrophe. Et ce n’est pas justifier ces actes mais en dénoncer les véritables causes : l’individualisme et le consommationisme glorifiés par ce système. A propos de consommation, que faire des immondices qui se chiffrent en tonne ?
Mais toute la force de cette idéologie est dans son culot. Non seulement, de par les normes qu’elle impose, elle génère les conditions des catastrophes mais elle est en capacité d’user du drame qui suit pour se remettre en selle. C’est toujours de la faute des individus inconscients et/ou indisciplinés ou mieux, on n’as jamais vu çà - on ne pouvait le prévoir. La responsabilité systémique est balayée au profit des responsabilités individuelle ou collective voire de la fatalité. N’oublions pas que des exercices de sécurité sont faites, sans la population, mais de manière très médiatisée et pourtant... Le résultat n’est pas réjouissant même si certains y verraient de la polémique dans ces propos (nécessaire ?).
Mais comment se fait-il que Cuba, avec moins de moyens parce qu’étranglée par le blocus capitaliste, puisse avoir une gestion aussi humaine et complète de ce genre de phénomène quelque soit sa puissance ? Non seulement c’est un pays où le collectif prime sur l’individuel mais de surcroit elle a fait de son malheur une force. L’écologie stricto sensu y est développé et la connaissance scientifique est mise à la disposition de tous. Ainsi, l’éducation - la connaissance et la prévention pour tous fait de Cuba un pays exemplaire en terme de catastrophe cyclonique. Mais cela reste invisible car cela gène.
Il fallait entendre les inepties médiatiques sur la pauvreté des pays de la Caraibe et la "maitrise" des américains quant à la gestion de ce genre de catastrophe. Si Catherina et Harvey n’étaient pas passé par là pour infirmer ces inepties, les simples d’esprits que nous sommes s’y laisseraient prendre. En vérité, les Etats-Unis, tout comme la France, ont fanfaronné pour cacher leur impuissance n’ayant plus aucune ressource empirique sur le sujet, néolibéralisme oblige. Alors que Cuba et tous les autres Etats de la Caraïbe avaient déjà circonscrit les événements (en amont) et porté les réponses adéquats (en aval), avec les moyens du bord, les pays "riches" étaient encore dans l’incantation du catastrophisme (en amont) et la communication (en aval).
Il faut se rappeler du cyclone Hugo, en Guadeloupe en 1989, où pendant plus de dix jours seules les îles voisines ont été en mesure de venir en aide à l’ile. Les collectivités locales ont rapidement pris l’affaire en main et le gouvernement Français n’est apparu qu’après coup. Cela signifie bien que nous avions la culture de ce risque et savions quoi faire avant et après. Trente ans plus-tard c’est l’oubli organisé qui fait paniquer le citoyen dès qu’il entends parler d’un cyclone. Plus proche encore, Chavez et Castro avait mobilisé pétrole et moyens sanitaires pour les victimes de Catherina, Maduro en a fait de même pour Harvey et vient de mobiliser son armée et ses moyens pour l’ile de Barbuda qui a autant souffert que Saint-Martin. Tout cela reste sous silence car le Venezuela est une "Dictature".
De même, l’ile de Saint-Barthélémy a été aussi détruite que celle de Saint-Martin mais toutes les problématiques post catastrophes sont répertoriées seulement sur la dernière. Cela mérite une petite explication de texte quant on sait que la première est le fleuron de la défiscalisation et de la présence milliardaire. Un Saint-bath de naissance n’a presque plus la possibilité de jouir de son île et les travailleurs sont dans une précarité telle qu’ils ne peuvent se loger convenablement. Même les fonctionnaires ont du mal à trouvé un logement correct au vu du prix des loyers. Il est plus rentable pour certains Saint-barths de mettre en location leur maison et d’aller louer une chambrée. Cette catastrophe met à nue l’échec de cette dépendance aux milliardaires mais pas question d’en parler.
Quant à Saint-Martin, son indécence est peut-être dans son choix d’un système un peu plus social (mais encore loin de l’être vraiment) avec un service publique s’occupant des personnes âgées et des personnes handicapées. A Saint-Barthélemy, ce sont souvent les milliardaires qui financent à leur bon cœur des infrastructures sanitaires. Les mauvaises langues disent même que Saint-Barthélemy se "débarrasserai" des individus douteux socialement en les déposant discrètement sur les plages de Saint-Martin.
Cette façon de traiter l’information au regard des intérêts idéologiques à défendre est incongrue quant on sait, à quel point, les mêmes qui la font peuvent s’ériger en donneur de leçon d’objectivité journalistique lorsque d’autres se font franchement partisan de ce qu’ils détestent. Et ce qu’ils détestent le plus c’est qu’on leur fasse la démonstration qu’ils ont tort. Mais IRMA a fait la démonstration de l’impréparation systémique, pour des raisons financières et idéologiques, et de la duperie des tenants du système.
Cette catastrophe est déjà et sera encore une bonne occasion pour plus d’un de parader sur le malheur d’autrui, de faire des promesses qui ne seront jamais tenues, de faire croire que la responsabilité incombe à l’incivisme mais surtout de tenter de renaître. Les visites politiciennes qui viennent seront là pour la "com" et non pour engager une véritable et nouvelle politique tenant compte de cette expérience. Les mises à l’écart de la presse locale en disent long. La presse locale a eu un mal fou pour avoir des informations de la préfecture de Guadeloupe, malgré la présence de la ministre de l’outre-mer, alors que les presses nationales et internationales en savaient déjà long. Il est vrai que la presse nationale peut permettre à Jupiter de redorer son blason puisqu’il doit être en Guadeloupe ce mardi 12, jour de grève générale contre sa politique antisociale. Il a prévenu qu’il ne cédera ni aux fainéants - ni aux extrêmes, alors ce sera silence radio sur les grandes chaines nationales, ou plutôt un seul et unique sujet du jour : "Jupiter aux Antilles" pour sauver ces français du bout du monde.
Jupiter ne vient pas sauver les mortels qui souffrent le martyre mais, en faisant d’une pierre deux coups, se refaire une santé médiatique et sauver le capitalisme. Ce sont les entreprises de construction qui se frottent déjà les mains, des réunions se tiennent quotidiennement en Guadeloupe, et le service de communication de Jupiter qui voit là l’occasion ultime de présenter au peuple un Dieu à visage humain alors que les fainéants, les cyniques et les extrêmes manifestent pour des "privilèges". Le gouvernement Français a géré cette affaire avec une légèreté, quoiqu’en dise la ministre de l’Outre-mer, il a agit avec ce complexe de supériorité qui sied bien à l’impérialisme, stade suprême du capitalisme.
Pour leur part, des organisations progressistes et syndicales de Guadeloupe se réunissent ce lundi pour convenir des actions à mener en solidarité avec les travailleurs et les populations touchés sans oublier l’action à mener contre les ordonnances Jupitériennes dès le lendemain.
BELAIR Philippe Basse-Terre, le 10 Septembre 2017

Kits pour survivalites


De l'énergie propre et gratuite pour tous : le défi fou des bricoleurs du solaire

Ma maison demain. Jean-Jacques Valette le 13/09/2017
Avec quelques astuces de plomberie et des matériaux de récupération, des Français ont inventé des machines performantes pour capter la chaleur solaire et en distribuent les plans sur Internet. Rencontre avec ces bricoleurs qui veulent accélérer la transition écologique.
"La chaleur correspond à 2/3 des besoins en énergie des industries européennes. Si on veut une transition écologique, il faudra rendre celle-ci renouvelable et nous y arriverons grâce à l’énergie solaire", plaide Hugo Frederich.  

Comme ce jeune docteur en physique, ils sont plusieurs centaines de bricoleurs en France à avoir rejoint des associations comme Open Source Écologie, Sunberry ou Soleil Vapeur. Leur objectif : rendre l’énergie du soleil accessible, faire avancer la science et partager leurs inventions gratuitement ou à petit prix sur Internet. 

"Quand on évoque l’énergie solaire, on pense tout de suite aux panneaux photovoltaïques. Ce serait oublier les panneaux thermiques dont le rendement est deux à trois fois supérieur", constate Marc Boileau. Installé en Ardèche, ce développeur est à la tête du projet Sunberry. Un panneau thermique conçu pour capter la chaleur du soleil et chauffer un logement ou son eau du robinet.

Dix moins cher qu'un modèle commercial
Le panneau solaire thermique de Sunberry coûte presque dix fois moins cher que son équivalent commercial. Ici, avec une Tiny House. (Crédit : Sunberry)
Le panneau solaire thermique de Sunberry coûte presque dix fois moins cher que son équivalent commercial. Ici, avec une Tiny House. (Crédit : Sunberry)
Rien de nouveau a priori... sauf quand on regarde le prix : 400 euros pour un panneau Sunberry de 10 mà fabriquer soi-même contre 3 600 euros pour un modèle commercial.  
"Il faut noter que notre rendement est un peu inférieur : 7 300 kWh/an contre 9 500 kWh/an pour un modèle classique. Mais vu le prix, ça permet d’ajouter d’autres panneaux", ajoute Marc Boileau. 
Le secret de son invention ? Du polypropylène alvéolaire. Un matériau plastique couramment utilisé pour les panneaux "À vendre" des agences immobilières et qui sert ici de capteur thermique. L’eau circule à l’intérieur de la plaque de plastique noir et atteint jusqu’à 80 °C grâce au soleil.

Le tout est isolé d’un côté par une bâche transparente et de l'autre par du polystyrène. Enfin, une pompe à eau et différents capteurs sont contrôlés par un mini-ordinateurRaspberry Pi, lui-même connecté à une application mobile. Un mois après son lancement en mars 2017, ce système a été répliqué par plus de 250 utilisateurs.

Machine à vapeur solaire
Le prototype d'Open Source Ecologie présenté place de la République à Paris. Le prochain modèle sera quatre fois plus grand. (Crédit : Open Source Ecologie)
Le prototype d'Open Source Ecologie présenté place de la République à Paris. Le prochain modèle sera quatre fois plus grand. (Crédit : Open Source Ecologie)
Open Source Écologie, de son côté, voit plus grand. Émanation française de l’association américaine éponyme, elle a pour objectif, depuis sa création en 2014, de développer 50 machines permettant de tout produire en autonomie. 

Sa première réalisation est un concentrateur solaire qui porte l’eau à une température de 250 °C et à une pression de 39 bars grâce à une série de miroirs chauffant un tube de laiton. En clair : une machine à vapeur solaire. "Nos utilisateurs seront des agriculteurs et des artisans plutôt que des particuliers",  précise Hugo Frederich. 

Ceux-ci pourront utiliser la machine aussi bien pour cuire des aliments, les pasteuriser, distiller des huiles essentielles, sécher du foin, travailler le bois ou teindre des vêtements. Un premier prototype de 4m2 a été conçu à l'été 2015 lors de l'événement POC21. Il sera suivit cette année d'une deuxième version de 16m2. 
"On imagine déjà d’autres applications, comme produire de l’électricité, de l’air comprimé et même de la glace par effet d’adsorption", ajoute Hugo Frederich.  

Ouvriers du nucléaire reconvertis
Le cuiseur solaire de Soleil Vapeur est capable de stériliser des instruments médicaux. (Soleil Vapeur)
Le cuiseur solaire de Soleil Vapeur est capable de stériliser des instruments médicaux. (Soleil Vapeur)
Pour cette dernière invention, Open Source Écologie peut compter sur l’expertise d’une autre association : Soleil Vapeur. Basée à Brest depuis plus de vingt ans, celle-ci rassemble d’anciens ouvriers et ingénieurs du nucléaire qui mettent leurs compétences au service de la transition énergétique. Sa dernière réalisation : un cuiseur solaire à base de tubes à vide
"Avec un modèle traditionnel en forme de parabole, il est difficile de faire bouillir un litre d’eau. Le nôtre peut cuire 4 kg de légumes en 1 h 30 ou stériliser des instruments médicaux", explique son fondateur Jean Boubour, maçon de formation.

"Tant qu’il y aura du pétrole et du gaz, personne n’investira dans ces technologies car elles ne rapportent rien. Mais c’est là toute la beauté de l’énergie solaire qui est gratuite et démocratique

Le Gouvernement Français dans la panade la plus totale et la plus flagrante 5 jours aprés la catastrophe cyclonique à Saint-Martin

dimanche 10 septembre 2017

Hallucinant: les gendarmes conseillent aux habitants de Saint Martin de se défendre tout seuls contre les pillards : "tirez-leur dessus" (MAJ: une situation chaotique)




Suite au passage de l'ouragan Irma, une partie au moins de la population semble livrée à elle-même et condamnée à devoir se défendre seule organisée en milices sous peine de se faire piller par des bandes armées. Ce que l'on voit dans les séries apocalyptiques est en train de se dérouler actuellement sous nos yeux dans ces petites îles et la gendarmerie en arrive à conseiller aux gens de tirer sur les attaquants et de leur envoyer des cocktails molotov. 

C'est là qu'on voit que la petite tranquillité citoyenne que l'on pensait acquise peut très vite tournée au pugilat. Les survivalistes, qui sont habituellement plutôt la risée de la population insouciante, pourrait bien tirer leur épingle du "jeu" lorsque les choses se détériorent autant et aussi vite. Gardons cela bien en mémoire car cela peut nous arriver aussi un jour.

 


MAJ: Il y aurait de nombreux morts à Saint Martin qui sont rammenés par la marée. Les témoignages sur place parlent de "chaos total", de corps qui flottent dans les rues, d'agressions dans les rues pour survivre et très peu de solidarité. Les habitants français veulent évacuer mais n'y parviennent pas et ne reçoivent aucune aide du gouvernement...

Macron parle beaucoup mais n'agit pas. Alors qui sont les fainéants???






De leur côté, médias et gouvernement sont dans le déni (ou la manipulation grossière, c'est au choix) et parlent de seulement 10 morts et de "rumeurs" car "plusieurs Saint-Martinois laissent libre cours à leur panique évoquant des bandes armées et cagoulées rackettant les particuliers, des prisons vidées de leurs détenus semant la terreur dans les rues. Des informations que démentent les autorités françaises. 

Ne serait-ce pas plutôt une façon de cacher l'incompétence et le manque d'investissement du gouvernement Macron pour venir en aide aux habitants? 





"Ce que dénoncent surtout les sinistrés, c'est le manque de gestion et d'anticipation de la crise côté français, alors que sur la partie néerlandaise de l'île, la situation semble bien mieux maîtrisée. L'armée sécurise les lieux, des unités spéciales ont été déployées et les secours n'ont pas traîné...

"On n'a pas été fichus de sécuriser la seule armurerie de Saint-Martin. 250 détenus se sont échappés, on n'aurait pas pu anticiper de tels dangers?", s'indigne un habitant de l'île, lui-même armé pour protéger sa famille. Pour l'instant, la question reste en suspens. L'urgence est ailleurs. Mais le gouvernement d'Edouard Philippe le sait. Après la tempête, il faudra rendre des comptes sur la gestion et surtout la prévention de la crise..."

Publié par Fawkes News

En savoir plus sur http://www.fawkes-news.com/2017/09/hallucinant-les-gendarmes-conseillent.html#rsyCv3GQVoYvvc7Z.99

Article origine RCI.FM sur les vandales post-apocalype à Saint-Martin

Saint-Martin : la vérité sur l’insécurité depuis le passage d’Irma

Il est confirmé désormais sur la base de plusieurs témoignages, que c’est le plus grand chaos à St-Martin sur le plan sécuritaire. Aux pillages s’ajoutent bien d’autres faits beaucoup plus graves, conséquence d’une prise de possession de la rue et des quartiers par des bandes organisées.
| par Thierry Fundere avec la rédaction de RCI
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Les renforts envoyés à Saint-Martin
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Les renforts envoyés à Saint-Martin
St-Martin aujourd’hui ? C’est Mad Max et Indépendance Day, le chaos le plus total. Tous les codes de la vie en société ont volé en éclat. L’autorité publique ayant été cruellement défaillante en ce qui concerne ses missions régaliennes de maintien de l’ordre, mais aussi de protection des biens et des personnes ; et la nature ayant horreur du vide, ce sont d’abord des pillards par dizaines qui ont pris possession de la rue. Ensuite, ils sont passés à la vitesse supérieure, avec cette fois des bandes organisées, bien connues sur le territoire de St-Martin, qui se sont attachées à défendre leur territoire et opportunément à en conquérir d’autres, le tout sur fond de règlement de compte liés au trafic de drogue et d’armes. Déjà débordé en temps normal, les gendarmes se trouvent aujourd’hui complètement démunis. L’un d’entre eux, sous couvert de l’anonymat nous a décris une situation bien plus grave que veulent le faire croire les autorités. « C’est un grand merdier. L’île est détruite effectivement à 95%, on pourrait même dire 100%. L’ensemble des commerces est pillé tous les jours. On regarde car nous sommes en sous effectif. Des renforts de gendarmes mobiles sont certes arrivés, mais c’est encore aux gendarmes de Marigot de sécuriser la grande surface Super U, de jour comme de nuit » indique ce militaire.
Une réalité glaçante
Parallèlement, de petites frappes armées de coutelas, de couteau, mais aussi beaucoup plus lourdement s’en prennent au tout venant, au gré de leur bas instincts criminels. Prendre ainsi le risque de sortir de chez soi, avec telle ou telle chose visible, c’est s’exposer à coup sur à des vols avec violence et/ou à main armée. Et comme les forces de l’ordre peinent à reprendre possession du terrain, tout cela se passe dans la plus grande impunité. Les auteurs de ces faits graves ont bien compris que même s’ils sont interpellés ou pris en flagrant délit, il sera difficile techniquement de les placer en garde à vue et de le déferrer. Tous ces malfrats arpentent donc les rues comme des prédateurs traquent leurs proies. Lorsqu’ils ne s’attaquent pas franchement aux habitations qu’ils croient à l’abandon. Le risque est élevé également pour les femmes, actuellement à St-Martin. Certaines sont contraintes de se barricader et de survivre recluses de peur d’être victimes de viols, convaincues qu’en cas d’agression par ces groupes d’individus armés, personne ne pourra leur venir en aide. La population semble livrée à elle-même, obligée de s'organiser comme elle peut pour se défendre face aux voleurs.
Partir à tout prix
Les personnes les plus vulnérables et les proies faciles pour les malfrats, veulent quitter l'île par tous moyens, terrorisées par cette explosion de la délinquance et des violences. Scène irréaliste mais tellement révélatrice de la panique qui s'empare des personnes en détresse : un homme a tenté de rattraper à la nage un bateau privé qui partait de St-Martin en direction de Pointe-à-Pitre, avec plusieurs évacués à son bord. La préfecture a certes mis en place des mesures de restrictions de la circulation, au moins jusqu’à mercredi, tandis que les autorités néerlandaise ont déployé leurs forces armées à Sint-Maarten ; preuve de la nette différence d’appréciation du péril sécuritaire de part et d’autres de la frontière qui sépare la partie française de la partie hollandaise

La vérité sur Saint-Martin

BREIZATAO – NEVEZINTIOU (10/09/2017) Sur l’île de Saint-Martin, l’État Français s’est effondré en moins de 24 heures après le passage de l’ouragan « Irma ». Largement occultée par les médias étatiques hexagonaux, cette réalité a cependant pu être communiquée au plus grand nombre par les gens présents sur place grâce aux réseaux sociaux. Une anarchie qui tranche avec la mobilisation immédiate du gouvernement américain.
La sous-préfète s’enfuit
Premier élément de cet effondrement, la fuite de la sous-préfète de l’île, Anne Laubiès. Cette dernière a abandonné les habitants à leur sort et avec son départ précipité, c’est l’organisation politico-administrative française qui s’est évaporée instantanément.
Cette fuite n’entraînera, bien sûr, aucune poursuite pénale.
Les nombreux pillards, essentiellement des individus de race africaine, ont rapidement mis à profit cet écroulement du gouvernement pour se livrer à des meurtres et pillages à grande échelle. Les Français de l’île expliquent avoir du organiser, sur conseil d’une gendarmerie totalement dépassée, des milices pour garantir leur sécurité.
Anarchie française, mobilisation générale américaine
Contrairement aux USA qui ont mis en place un vaste plan d’évacuation en Floride, le gouvernement français est pour l’essentiel resté spectateur malgré les informations dont il disposait au sujet de l’arrivée de l’ouragan. Dès le 31 août, les premières informations sur la venue de l’ouragan étaient connues et ce dernier mettra une semaine complète à atteindre l’île de Saint-Martin.
Ce délai n’a pour ainsi dire jamais été mis à profit pour évacuer l’île ou préparer un puissant dispositif sécuritaire.
En Floride, le gouvernement fédéral ainsi que les autorités de cet état ont procédé depuis des jours à l’évacuation préventive des zones potentiellement touchées tandis que tous les services gouvernementaux étaient mobilisés en prévision. Le président Trump détaille depuis des jours les mesures à prendre, donne les adresses des sites internet diffusant les informations indispensables ou supervise la mise en œuvre du dispositif de crise.
En d’autres termes, l’État Français a été mis à genoux par un ouragan ayant frappé l’équivalent d’une petite ville hexagonale comme Alfortville là où les USA assurent, dans l’ordre, la gestion d’une crise impliquant l’équivalent d’un tiers de la population française.
Une priorité pour Macron et l’État Français : sauver les apparences
Face aux images et témoignages communiqués sur les réseaux sociaux, le gouvernement français tente désormais de limiter les retombées politiques. Il s’agit donc d’organiser et de scénariser un déplacement d’Emmanuel Macron sur place. Objectif : faire croire que tout est sous le contrôle de l’état et du président français.
Cet effondrement rapide du gouvernement représente un avertissement pour la société bretonne : en cas de crise et d’émeutes raciales à grande échelle, elle sera livrée à elle-même. Nul ne doit faire confiance à l’état français, sous peine de s’exposer à de cruelles déconvenues

Le peuple vénézuélien, maître de son destin

  • Article du 01 Aug 2017
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    Au cours d’une journée électorale déstabilisée par l’opposition par des heurts, 8 millions de Vénézuéliens se sont exprimés par les urnes pour choisir les candidats à l’Assemblée Nationale Constituante. Avec un pourcentage de participation de 41 %, le peuple vénézuélien a exprimé sa volonté de résoudre les problèmes que traverse le pays par la voie démocratique et pacifique. Il y a eu certes quelques foyers de violence, comme à Tachira et Mérida à l’Ouest du pays ou dans le quartier Altamira de Caracas, mais les menaces et les intimidations de l’opposition n’ont pas empêché de larges couches de la population d’aller voter.


    La journée de ce dimanche 30 juillet 2017 peut être considérée comme étant historique à plusieurs égards : d’abord, en raison du contexte particulier où ces élections ont eu lieu. C’est pour faire face au refus du dialogue de l’opposition et à son appel au chaos dans la rue, que le président Nicolas Maduro a annoncé, lors du 1er mai, que seule la participation du peuple vénézuelien dans sa diversité à travers un processus constituant pourrait garantir la paix sociale. La source de légitimité de cette Constituante serait le pouvoir originaire, c’est-à-dire le peuple souverain. Par conséquent, son caractère devait lui ressembler : “la Constituante sera citadine, ouvrière, communale, estudiantine, juvénile, féministe et indienne. Mais surtout elle sera profondément ouvrière et communale !”
    En fait, ces élections répondent à la volonté de surmonter les difficultés de l’impasse entre l’opposition et le gouvernement d’une façon démocratique. Ce qui apparemment n’est pas au goût de tout le monde : pendant des semaines, les attaques venant de tous bords n’ont pas cessé, se centrant sur les détails de la procédure plutôt que sur le but de cette initiative qui n’est autre que la paix. Combien de personnes naissent et meurent aux quatre coins du monde en caressant le rêve de participer à la construction et à l’avenir de leur pays à travers un processus constituant ?
    On comprend difficilement l’attitude de l’opposition du MUD (Table d’Unité Démocratique), qui a fermé la porte à tout dialogue depuis le mois de janvier. Et en avril, la MUD a lancé ses partisans vers une impasse, avec des manifestations violentes marquées par des lynchages contre de supposés chavistes ayant entraîné leur mort (une vingtaine de personnes brûlées vives), l’assassinat de deux candidats à l’ANC (José Luis Rivas Aranguren et José Pineda), de nombreuses morts d’innocents à cause des barricades et des saccages, l’incendie de cinq mille commerces et de 51 autobus, l’attaque d’un hôpital maternel et enfin la destruction des machines électroniques électorales. Pendant ce temps-là, les appels de l’opposition à bloquer complètement le pays (“trancazo”) se sont intensifiés, dans le but de rendre “ingouvernable” le pays, s’approchant de l'”heure zéro”. Est-ce une attitude pacifique ?
    A quoi, il faut ajouter la peur inoculée par les médias internationaux pro-opposition, les menaces de sanctions de la part de Donald Trump, les multiples déclarations contre l’Assemblée Constituante des présidents soumis à l’agenda US (Espagne, Colombie, Mexique).  Avec un contexte international tellement favorable à ses intérêts, l’opposition a même annoncé la création d’un “gouvernement alternatif”! La destruction de plusieurs tonnes d’aliments pour semer le mécontentement chez la population prouve qu’il s’agit d’un conflit entre deux classes sociales : c’est la révolte des riches !
    L’opposition a appelé à ne pas voter. Et pourtant, 8 millions de Vénézuéliens se sont déplacés aux urnes malgré un contexte de violence ce qui témoigne d’un niveau de confiance et un enthousiasme populaire important. Et si l’on considère qu’une partie des vénézuéliens ont suivi les consignes de l’opposition, cela signifie que l’initiative du gouvernement a récolté presque 3 millions d’électeurs supplémentaires par rapport aux élections législatives de 2015. Pour eux, l’Assemblée Constituante est perçue comme une chance pour le pays.  Tandis que les nouveaux gouvernements de droite dans la région se sont donné pour mission de démanteler les services publics (le budget de l’Etat brésilien a été gelé pour les 20 prochaines années) le peuple vénézuélien a la possibilité d’inscrire le droit à la santé, à l’alimentation, au logement ou à la culture dans la nouvelle Constitution. Des droits en partie conquis grâce aux 18 dernières années de révolution bolivarienne.
    Après avoir défendu en 2016 la nécessité de tourner la page de la Constitution bolivarienne, l’opposition vénézuelienne est tombée une nouvelle fois dans le piège de ses propres contradictions en annonçant le sabotage des élections. La veille, Leopoldo Lopez et Henrique Capriles, ses têtes visibles, ont renouvelé les appels aux blocages de rue, au risque de perturber l’ordre public et de provoquer des violences tragiques. Ce qui ne tarda pas à se produire : un candidat aux élections et un membre de l’opposition furent assassinés avant que le soleil se lève. Plus tard dans la journée, une artefact explosif prit pour cible le cortège des policiers motorisés, provoquant un blessé. Une image qui sera utilisée par de nombreux médias internationaux pour noircir et délégitimer la journée électorale, allant jusqu”à déformer les faits et nier leur caractère criminel.
    Finalement, les actions illégales contre les élections ont été marginales, bien que significatives. Les uns ont scellé les bureaux de vote avec le message: “danger ne pas traverser”, tandis que les autres y ont mis le feu. Face au climat menaçant qui régnait dans les quartiers contrôlés par la droite et à l’impossibilité physique de voter dans leur bureau de vote, le Conseil National Electoral (CNE) a mis à la disposition des citoyens un grand stade, “le Poliedro” de Caracas. Comme à chaque processus électoral, les forces armées nationales se sont déployées pour assurer la sécurité dans tout le pays. C’est ce qui a sans doute permis de calmer les groupes violents de l’opposition, même si à Altamira ils ont réussi à tendre une embuscade contre les forces de l’ordre.
    Mais ces événements isolés n’expliquent rien sur le fond, si ce n’est le nouvel échec de l’opposition. Ses efforts en 2016 se sont concentrés à délégitimer les institutions du pays, comme la Cour Suprême de Justice et le Conseil National Electoral, en les accusant de ne pas être impartiaux. Or, au Venezuela, il y a 5 pouvoirs indépendants : le pouvoir éxécutif, judiciaire, législatif, électoral et citoyen. Le système électoral vénézuélien (CNE) a été reconnu pour son efficacité et sa transparence par de nombreux organismes internationaux. L’ancien président des Etats-Unis Jimmy Carter, l’a même qualifié du “meilleur système électoral au monde”.
    L’expérience de la démocratie participative au Venezuela trouve peu d’équivalents dans le monde. Une vraie culture de débat politique s’y est accumulée. Et, contrairement à l’image de “dictature” que les médias internationaux essaient de disséminer, le gouvernement a essuyé deux défaites, qui furent inmédiatement reconnues : une lors d’un référendum constitutionnel en 2007, et l’autre lors des élections législatives en décembre de 2015. On ne peut pas dire la même chose de l’opposition, qui dénonce la “fraude” à chaque fois qu’elle est vaincue dans des élections. En essayant de saboter les élections pour l’Assemblée Constituante, elle s’est déconnectée des aspirations de la population.

    Source : Le Journal de Notre Amérique, août 2017
    NdB : petite analyse de Venesol (like FB)
    Tout comme nous, vous avez sûrement entendu dire qu’il se passe quelque chose au Venezuela ces derniers temps. Comme à chaque fois dans ces cas-là, nous sommes inondés d’informations provenant des médias privés qui ont leurs propres intérêts. Comme toujours, on entend le même refrain, avec des concepts fait pour nous faire peur et non pour nous informer.

    On utilise directement les grands mots, Répression, Dictature, Censure. Mais nous sommes déjà habitués à lire en filigrane les intérêts de l’oligarchie, des Banques et de l’Empire nord-américain qui se cachent derrière ces informations.

    Nous allons essayer d’avoir une lecture plus profonde et de comprendre ce qu’il se passe réellement au Venezuela.

    Il est très important de faire une analyse géopolitique.
    Tout d’abord il faut savoir que le Venezuela possède les plus grandes réserves de pétrole connues dans le monde. Pour bien comprendre ce qu’il se passe au Venezuela, il faut aller voir ce qu’il se passe chez son voisin du Nord, les États-Unis. C’est une des sociétés les plus consommatrice de dérivés du pétrole dans le monde.

    Premièrement, en ce qui concerne la consommation d’essence, les États-Unis ont le plus haut pourcentage de véhicules par habitant de la planète, et bien sûr, il y a le besoin d’autres dérivés du pétrole comme les plastiques, les vêtements et les cosmétiques.

    Pour soutenir cette société dépendante du pétrole, les États-Unis doivent importer 60% du pétrole qu’ils consomment.
    Essayons d’avoir un regard plus général. D’où vient le pétrole qui est consommé aux États-Unis ?

    Le Moyen-Orient est une région clé.
    Les États-Unis importent une partie importante de leur pétrole d’Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis. Avec ces alliés, ils ont une stratégie pour avoir une hégémonie politique dans la région.

    Ce sont donc ces intérêts énergétiques, gaz et pétrole, qui sont derrière la guerre en Irak, les violences actuelles en Syrie, l’occupation en Palestine et l’intervention en Libye.

    Donc, après avoir analysé tout cela, un calcul très simple nous permet de comprendre pourquoi le Venezuela est si important pour les États-Unis.

    Le pétrole qui vient du Moyen-Orient passe par le détroit d’Ormuz fait le tour de l’Afrique par le sud jusqu’au Texas. Ce voyage dure de 40 à 45 jours.

    Alors que le pétrole vénézuélien ne prend que 4 à 5 jours pour arriver aux États-Unis. En comparant les coûts d’acheminement entre le Moyen-Orient et le Venezuela, on comprend mieux quels sont les intérêts Nord-américains dans tout ça.

    Il est très important de comprendre comment ces intérêts ont déterminés l’histoire du Venezuela.

    Pendant plus de 40 ans, celle-ci fut déterminée par ce que l’on a appelé le pacte de Puntofijo, un accord politique passé entre les deux principaux partis du pays, action démocratique et Copei (le comité d’organisation politique électoral indépendant).

    Grâce à ce pacte, ils ont coordonnés un programme politique commun, la seule chose qui changeait c’est l’alternance entre l’un et l’autre parti en fonction des élections. Ces deux partis de droite ont séquestrés totalement la démocratie vénézuélienne pendant plus de 40 ans et ne faisaient que défendre les intérêts de l’oligarchie, laissant le peuple vénézuélien sans aucune représentation politique. Ce qui a permis de garantir un barril de pétrole à bon prix pendant toutes ces années pour le États-Unis.

    Cela a généré énormément de mal-être au sein du peuple qui a commencé à se manifester de plus en plus et de plus en plus fort. En février et mars 1989, ces manifestations sont arrivés à un niveau extrême et s’est produit ce que l’on a appelé le Caracazo. Ce moment tristement historique pour le Venezuela, où le gouvernement a donné l’ordre de tirer sur les manifestants. Plus de 3000 personnes sont mortes en une semaine.

    Parmi les dirigeants militaires qui ont refusé de tirer sur les manifestants pendant le Caracazo, il y en avait un très particulier, le commandant Hugo Chávez Frías. Après un essai raté de coup d’état militaire pour faire tomber ce régime assassin de l’oligarchie, le commandant Chávez s’est présenté aux élections, il fut élu en 1998 président de la République de Venezuela.

    Le gouvernement du Commandant Chávez a signifié un changement historique pour les vénézuéliennes et les vénézuéliens.

    Tout d’abord grâce à l’énorme renforcement de la démocratie dans le pays. Toutes les institutions de l’État ont été restructurées plus démocratiquement grâce à l’Assemblée Nationale Constituante. En 15 ans de Révolution Bolivarienne, il a été organisé pas moins de 19 élections dont 18 ont été remportées par le processus révolutionnaire.

    Ce processus de démocratie représentative permanente est renforcé par différents procédés de démocratie participative.

    Les politiques sociales ont également généré d’importantes avancées, la pauvreté est passée de 54,2% en 1995 à 23,9% en 2012, la mortalité infantile a diminué de 50 %, la santé et la sécurité sociale représentent ensemble 21% du budget de l’État, les inscriptions universitaires sont passées de 800.000 à 2.600.000, il y a 75 universités publiques sur tout le territoire, l’analphabétisme a été éradiqué dans tout le pays.

    Évidemment, l’empire nord-américain n’est pas resté les bras croisés en voyant que, pour la première fois de son histoire, un gouvernement vénézuélien s’occupait beaucoup plus de son peuple que des intérêts Nord-américain et que le nouveau processus d’unification et d’émancipation de l’Amérique Latine menaçait son hégémonie politique.

    En 2002, les États-Unis ont clairement soutenu un coup d’état contre le gouvernement démocratiquement élu d’Hugo Chavez. Suite à cette tentative, déjouée grâce à la mobilisation populaire, ils ont fomenté un sabotage économique via une grève du pétrole soutenue par l’oligarchie. Ce nouvel essai de déstabilisation a également échoué.

    Ce qu’il se passe actuellement n’est autre qu’une nouvelle tentative de déstabilisation.Mais la stratégie actuelle est différente, c’est ce que l’on appelle le “golpe suave“ (coup parlementaire).

    La première étape est la guerre économique. Malgré les multiples changements dans l’économie du Venezuela, le pays continue à dépendre de manière importante des importations pour satisfaire les besoins de base.

    L’oligarchie, qui est historiquement responsable de cette situation, essaie maintenant d’en profiter. D’un côté, certains industriels qui font partie de cette oligarchie qui veut en finir avec le processus révolutionnaire génère une pénurie de multiples produits de base, pour créer un mécontentement de la population, d’un autre côté, certains secteurs de l’importation, qui veulent aussi en finir avec le processus, spéculent grâce aux Dollars au lieu de les utiliser pour importer des produits de premières nécessités. Ceci démontre une nouvelle fois le cynisme de cette oligarchie vénézuélienne qui est prête à tout pour reprendre le pouvoir.

    Maintenant voyons le 2ème et sans doute le plus important des axes du “golpe suave” qui porte sur la manipulation médiatique. L’opposition putschiste vénézuélienne est à double face, l’une qui se montre pacifique et l’autre qui est clairement violente.

    Certains médias de communication tant au Venezuela qu’à l’extérieur sont devenus l’axe central de cette stratégie de “golpe suave“ en manipulant de façon honteuse les faits qui se passe sur le terrain. Ils veulent faire croire au monde entier que le gouvernement vénézuélien réprime violemment de simples manifestants pacifiques. Mais cette histoire, on ne la connaît que trop bien, nous ne tomberont pas si facilement dans ces pratiques.

    Si l’on regarde l’histoire de ces dernières années en Amérique latine, on se rend compte que les États-Unis et les oligarchies ne sont pas restés les bras croisés face aux mouvements progressistes, il y a eu tout d’abord le premier essai de coup d’état en 2002 au Venezuela, en 2010, le coup d’État en Honduras qui malheureusement a réussi.

    Par la suite, ce fut le tour de l’Équateur où, par chance, la tentative de coup d’état en 2010 n’a pas réussi. Mais on ne s’arrête pas là, le gouvernement du Paraguay de Lugo n’a pas eu cette chance et en 2012, il a été victime d’un coup d’état parlementaire et finalement, en 2012 et 2014 il a également été dénoncé des tentatives de coup d’état en Bolivie.

    Actuellement au Venezuela, l’histoire essaie de se répéter mais nous ne laisserons pas cela arriver. Nous, les peuples d’Amérique Latine, avons beaucoup appris de notre passé et cette fois-ci, nous ne permettrons pas que ni l’empire nord américain, ni les oligarchies nationales réussissent à faire tomber le processus de changement dans lequel nous sommes.

    Courage et forces compañeros vénézuéliens, ne laissons pas se réaliser ce “golpe suave” !