Pour mieux comprendre la révolte du personnel ds 'Pénitenciers"

Suite à l'avalanche de réactions suscitées par notre dernier message, je me 
permets de vous le renvoyer au cas où vous l'auriez manqué.
Bonne lecture,
Laurence Havel

Madame, Monsieur,
Christiane Taubira devait être confrontée, ce vendredi soir sur France 2,
 au secrétaire général de l'Institut pour la Justice, Xavier Bébin.
Xavier Bébin s'apprêtait à porter la voix des millions de Français qui 
contestent le laxisme de la Justice envers les criminels.
Mais, à la dernière minute, Christiane Taubira a refusé cette confrontation. 
Elle a exigé un interlocuteur plus accommodant et France 2 s'est soumise à ce diktat.
Voilà comment on parvient à museler ceux qui défendent les victimes. 
Il suffit de ne pas leur donner la parole !
Mais vous pouvez agir, aujourd'hui même, pour effectuer un acte simple et efficace
 contre cette dictature de la pensée unique.
Car si Christiane Taubira a fait pression pour empêcher le secrétaire général de notre
 association d'être sur le plateau de « Ce soir ou jamais » sur France 2, ce n'est pas 
seulement parce qu'elle craignait le débat.
C'est surtout parce qu'elle ne voulait pas faire de publicité au livre qu'il vient de 
publier « Quand la Justice crée l'insécurité » (Fayard).
Car ce livre donne à tous les citoyens les chiffres et arguments clés pour comprendre
 à quel point ses projets sont dangereux :



Christiane Taubira veut en finir avec le « tout carcéral » ? 
En réalité, le nombre de places de prison par habitant est, en 
France, inférieur de près de moitié à la moyenne de l'Union 
européenne.







Le gouvernement veut développer les « libérations anticipées »
 des délinquants? Mais par le jeu des remises de peine et de la 
libération conditionnelle, un détenu peut déjà sortir après avoir
 effectué un peu plus d'un tiers de sa peine.







Une nouvelle loi s'apprête à supprimer les « peines plancher 
pour les récidivistes » ? Alors qu'il existe bien un noyau dur de 
la criminalité, ces 5 % de délinquants qui sont responsables de 
plus de 50 % des crimes et délits commis !







La prison doit devenir l'exception ? Mais elle l'est déjà : 
Sur 1,4 million d'auteurs présentés chaque année à la Justice, 
seuls 80 000 sont réellement envoyés en prison.





-

La garde des Sceaux veut supprimer les « tribunaux correctionnels
 pour mineurs » ? Les mineurs de 14 à 18 ans représentent 1 % de 
la population carcérale et 5 % de la population générale, mais ils 
sont responsables de 25 % des viols, 24 % des cambriolages et 
46 % des vols avec violence.

Tous ces chiffres, mais aussi de nombreux exemples concrets, sont révélés dans
Quand la Justice crée l'insécurité.
Le problème est que la plupart des médias ont décidé de passer ce livre sous silence.
Pourquoi ? Parce que ce livre est « dangereux » pour le pouvoir.
Ce n'est pas moi qui le dit mais Philippe Bilger, ancien avocat général à la Cour d'appel 
de Paris, et qui n'appartient pas à l'Institut pour la Justice :

Étayée par de nombreuses statistiques, illustrée par des exemples 
puisés dans l'actualité, fondée sur de solides arguments, l'analyse 
de Bébin démolit tranquillement, sans vergogne mais sur un ton 
 mesuré, les poncifs de la phraséologie pénale, judiciaire, pénitentiaire, 
 sociale et médiatique.

Cette démolition est d'autant plus redoutable, donc à exclure des 
circuits d'information et de diffusion, qu'elle est enrichie par des 
propositions que les politiques pourraient aisément et rapidement 
mettre en œuvre.

La mécanique habituelle de la disqualification s'est mise en marche. 
Xavier Bébin serait « de droite », et l'Institut pour la Justice, une 
association « très droitière ». Il faut faire litière de ces accusations (...)
Il est malhonnête de le présenter comme une émanation de la 
 droite dure – et irresponsable d'ignorer son implacable diagnostic.

Mais si les médias n'en parlent pas, VOUS pouvez briser le mur du silence en vous procurant ce livre. Vous pouvez aussi en parler autour de vous et l'offrir à des membres de votre entourage – surtout ceux qui doutent de l'urgence absolue d'une réforme de la Justice en France.
Plus ce livre sera diffusé, moins les politiques, les médias et les juges pourront ignorer son diagnostic et ses recommandations.
Je vous invite à transférer ce message à tous vos contacts : il est impératif que chacun sache comment les idées « non conformes » mais de bon sens, sur la Justice et l'insécurité, sont exclues du débat public en France.
Avec tous mes remerciements,
Laurence Havel
Secrétaire nationale de l'Institut pour la Justice
PS : quelques témoignages sur le livre « Quand la justice crée l'insécurité ».
« J'ai bien reçu l'ouvrage de Xavier Bébin et vous remercie de l'envoi rapide de cet ouvrage dont j'ai déjà entamé la lecture avec le plus vif intérêt. Il conforte en tous points votre admirable engagement à vouloir défendre les victimes et leurs familles. Ces témoignages cités par l'auteur sont bouleversants et montrent à quel point la Justice de ce pays est irresponsable et inopérante. »
Monsieur Philippe V. sympathisant de l'Institut pour la Justice
« Un réquisitoire clinique et implacable contre les dogmes qui ont dévoyé notre système judiciaire »
Thibault de Montbrial, avocat au barreau de Paris
« M. Xavier Bébin démontre magistralement la perversion de notre système pénal, oublieux de son rôle de protection de la société et indifférent aux victimes. Ce livre salutaire prouve que l'humanisme n'est pas là où l'on voudrait nous le faire croire »
Jean-Claude Magendie, ancien président de la Cour d'appel de Paris
« En matière criminelle, on est trop souvent interpellé par les incantations, les imprécations ou les lamentations. Le débat mérite mieux. On peut partager ou critiquer les analyses de Xavier Bebin. Mais il faut lire ce livre pour construire enfin le dispositif équilibré entre prévention, dissuasion et sanction adaptée que méritent les citoyens. »
Alain Bauer, professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers, New York et Beijing
« Un ouvrage courageux, qui défend de façon rigoureuse une politique pénale du bon sens, loin des idéologies abstraites et préconçues »
Jean Pradel, professeur émérite des Universités, ancien juge d'instruction
« A partir d'exemples concrets, dans un style vif et accessible, cet excellent livre décrit les dérives d'un système judiciaire à bout de souffle. »
Olivier Foll, ancien directeur de la police judiciaire de Paris
« Tout est vrai dans cet ouvrage remarquable qui nous ramène du fantasmagorique au pragmatique, de l'angélisme au trivial, du dogmatisme idéologique à la pratique du réel ».
Michel Bénézech, psychiatre, légiste, expert judiciaire honoraire et professeur associé des Universités
« Un plaidoyer étayé par des exemples frappants et une solide connaissance de la criminologie. »
Maurice Cusson, criminologue, professeur émérite à l'Ecole de criminologie de l'Université de Montréal

Institut pour la Justice
Institut pour la Justice - 140 bis, rue de Rennes - 75006 Paris
www.institutpourlajustice.org

Comment être généreux avec l'argent des autres !

Voici l'article de la Journaliste Sybille LAURENT sur Métro et MétroNews
Le scénario se répète saouvent pour les familles Roms : installées sur des terrains privés, elles sont sous le coup de procédures d’expulsion et doivent déménager quelques semaines après leur arrivée, sous peine d'intervention des forces de l'ordre.
Roms : Nantes joue la carte de la coopération avec la Roumanie





SOCIAL – Environ 1 400 Roms sont présents sur l’agglomération, souvent installés sur des terrains illégaux, dans des conditions de vie insalubres. Nantes métropole entend résoudre ce problème en aidant le pays d’origine, la Roumanie, à se développer.
Le scénario se répète souvent pour les familles Roms : installées sur des terrains privés, elles sont sous le coup de procédures d’expulsion et doivent déménager quelques semaines après leur arrivée, sous peine d'intervention des forces de l'ordre.Photo : Franck Perry/AFP
"Pour s’attaquer au mal, il faut partir des racines", explique Gilles Retière, président de Nantes métropole. Le mal, ce sont les conditions de vie des familles Roms, installées sur l’agglomération nantaise depuis 5 ou 6 ans. Aujourd’hui estimées à 1 400 personnes, elles occupent souvent des terrains illégaux, dans des conditions déplorables : ni eau, ni électricité, ni sanitaires.

Nantes, Saint-Herblain, Rezé, Orvault, Indre, Saint-Jean-de-Boiseau… Toutes les communes sont touchées par ces arrivées, qui soulèvent parfois l’hostilité du voisinage, mobilisent des associations locales et… engagent la responsabilité des maires chargés de résoudre ces délicates situations.
"Les solutions individuelles engendrent davantage de problèmes"

Nantes métropole pense avoir trouvé une solution : aider au développement des villes dont sont originaires les Roms de Nantes. "Depuis 2005, chaque commune a essayé de mettre en place des solutions individuelles", explique Gilles Retière. "On a constaté que les relogements ou les aides au retour engendraient davantage de problèmes, comme de la jalousie, de la méfiance. Il faut une solution globale."

La démarche, appelée "coopération décentralisée", est l’une des premières du genre en France. Depuis deux ans, Nantes métropole a travaillé avec autorités locales de Roumanie, pour aboutir ce jeudi à un partenariat avec quatre communes du sud-ouest du pays. Dès 2013, la métropole va leur verser 120 000 euros par an, pour alimenter des projets locaux : construction d’école, gestion des déchets, assainissement…

"Tout le monde a envie de vivre chez soi", estime Gille Retière. "Il faut donner aux Roms le désir de rester en Roumanie en y développant les conditions de vie, en développant les initiatives locales. Il faut aussi aider ceux qui en France veulent rentrer." Le projet, "ambitieux", porte cependant sur du long terme. "Les familles Roms de l’agglomération ne verront sans doute pas de résultat concret avant au moins un an", reconnaît Gilles Retière.



vendredi 31 mai 2013 – paru dans Ouest-France – de Anne-Lise FLEURY. 
.Signature, jeudi matin, d'accords de coopération entre Nantes métropole et quatre communes du Sud de la Roumanie.
120 000 € d'aide à la Roumanie - Nantes
Nantes métropole engage une coopération avec quatre communes roumaines pour favoriser le retour des Roms au Pays.
« Cibler des secteurs où on peut parvenir à permettre un meilleur niveau de vie. »Ce n'est pas la première fois que Gilles Retière, comme président de Nantes métropole et maire de Rezé préconise un travail de fond en Roumanie, pour apporter une solution à la situation des familles roms en France. C'est dans cet esprit qu'un accord de coopération a été signé, jeudi, entre Nantes métropole et quatre communes roumaines, d'où sont originaires des familles qui vivent aujourd'hui dans l'agglomération nantaise.
Cette coopération, qui se concrétise par une somme de 120 000 € en 2013, va se décliner en plusieurs projets, ainsi que l'explique Dominique Raimbourg, en charge pour Nantes métropole de la coopération avec la Roumanie : « Dans ces quatre communes, nous avons des projets précis : rénover une école qui accueille des enfants d'un hameau constitué de 95 % de familles roms, construire des douches municipales à côté d'un stade afin de pouvoir servir aussi de vestiaires, améliorer la collecte des déchets ou l'assainissement... »
Des projets plus individuels peuvent également être aidés. Mais Gilles Retière se montre réticent quant à une aide trop personnelle : « Cela a été le cas par le passé. Des familles ont été aidées puis elles ont vendu le cheptel. »
Le président de Nantes métropole, qui ne cache pas sa volonté de voir les Roms rester en Roumanie, entend mettre en place des projets plus collectifs : « On sait que de grands groupes aujourd'hui achètent des terres en Roumanie et y font travailler des non Roumains. Pourquoi ne pas essayer d'acquérir des terres afin de les mettre à disposition de familles roms qui sont actuellement dans l'agglomération afin qu'elles puissent vivre mieux, en Roumanie... » Une solution à long terme : « Cela ne va pas changer la vie des Roms d'ici dans un mois, mais dans un an peut-être... »