30 euros par an et par Français. C’est ce que coûte, à minima, l’accueil et la prise en charge des Mineurs non accompagnés (MNA) ou encore Mineurs isolés étrangers ou encore faux mineurs puisque certains mentent ostensiblement sur leurs âges.
Mettons de côté les nombreux actes de délinquance qui leur sont imputés, comme encore récemment à Rennes avec un mineur de 11 ans menaçant la population avec un couteau. Que n’eusse-t-on lu et écrit si un riverain avait décidé de se faire justice lui-même étant donné que la justice venait de le remettre en liberté le matin même ?
Concentrons nous sur le coût, uniquement le coût.
A minima, car ce chiffre, communiqué par l’IFRAP, think thank dédié à l’analyse des politiques publiques, date de mi 2017. Depuis, les Départements se sont confiés, les uns après les autres, de plus en plus débordés par la pression de ce public, une masse parmi d’autres masses de l’immigration en France.
Le coût de l’accueil et de la prise en charge de ces individus, dont la présence n’a jamais été validée par référendum par les Français, est estimé en effet au minimum à 1,9 milliards d’euros par an. Au total, ils étaient 25 000 en France en 2017, et le nombre pour 2008 n’est pas connu, même si il a augmenté c’est une certitude (on parle de 40 000 aujourd’hui). Il était de 10 000 en 2015. Ces migrants ne fuient pas la guerre, mais pour des raisons économiques : La plupart (95 %) sont des garçons. 70 % viennent d’Afrique, en particulier d’Afrique de l’Ouest francophone,
Cela signifie simplement que chaque mineur isolé étranger (ou MNA) coûte 76 000 euros par an à la collectivité, au contribuable, qui verse donc, comme nous l’avons vu, 30 euros par an, c’est à dire l’équivalent d’un mois de cotisation mutuelle, d’abonnement Internet, ou de cantine scolaire. L’IFRAP voit ce chiffre à la baisse : « Un MNA coûterait entre 50.000 et 60.000 euros par an à l’Aide sociale à l’enfance du département. Une fois majeur, le coût baisserait à 30.000 euros par an jusqu’à son autonomie ». Tout de même…
Malgré ces aides astronomiques, des aides qui sont adjugées par l’État et les départements sans que la population autochtone ne soit consultée, de nouvelles rallonges sont votées, en cette année 2018 : Les élus du Conseil départemental d’Eure-et-Loir, réunis en séance lundi 5 novembre 2018, ont ainsi adopté un crédit supplémentaire de 400.000 € pour le budget dédié à la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA) pour faire face au flot de nouveaux arrivants.
En Ille et Vilaine, par rapport au budget prévu initialement pour 2018, a été votée par le Département une augmentation de 6 millions d’euros au budget primitif de mars, 855 000 € dans la décision modificative de juin et encore 655 000 € récemment.
A Lyon, pour faire face à l’arrivée croissante des mineurs non accompagnés dans la métropole, le conseil du Grand Lyon a voté début novembre une rallonge de 16,5 millions d’euros du budget 2018, tout en réclamant l’aide de l’État.
Dans la France entière, les élus ne peuvent que s’avouer submergés, et voter rallonge financière sur rallonge financière, avec l’argent des citoyens de France, qui peinent déjà de plus en plus à faire un plein d’essence, à se chauffer, à se loger, à bien manger…
Derrière cet accueil forcé, se trouve la pression des associations qui encouragent l’immigration. Mais s’y ajoute aussi et surtout le respect de traités, de chartes, de déclarations, signés au 20ème siècle par la France (en d’autres temps donc). Derrière ces textes, se cachent par manque de courage les élus.
Ces traités donnent parfois le sentiment à la population que ces Mineurs isolés étrangers (MNA) bénéficient de plus d »aides et d’attention qu’en ont parfois les Français sur leur propre sol.
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