Origine de l'article : Boulevard Voltaire du 21 décembre 2014
Cela devient une actualité criante, et le
restera encore au cours des prochaines années, car tous nos économistes
prédisent un déficit de 15 milliards à court terme pour les organismes
de gestion de nos retraites, et s’inquiètent même d’une possible
disparition de notre régime actuel par répartition.
Et la Cour des comptes vient de lancer un signal d’alarme concernant les retraites complémentaires qui sont dans une situation préoccupante.
Ce problème peut-il être résolu ?
Apparemment, il n’y aurait que trois solutions : augmenter les prélèvements. Diminuer les retraites. Rallonger l’âge du départ à la retraite.
De ces trois solutions, les deux premières sont à repousser pour des raisons différentes.
La première parce qu’il est devenu hors de question d’augmenter les charges qui pèsent sur les entreprises et les salariés.
La seconde parce que diminuer les retraites versées, c’est diminuer la consommation et donc la croissance.
Reste la troisième solution. On s’y emploie depuis Sarkozy et, avec Hollande, on continuera à s’y employer. Et c’est logique puisque l’on vit plus longtemps et que l’on commence à travailler plus tard. Mais avant d’arriver à de telles décisions, n’y a-t-il pas quelques réformes à réaliser dans l’urgence de la situation ? Et on se demande pourquoi elles ne sont pas prises.
La première réforme qui s’impose dans l’immédiat est d’appliquer à la fonction publique les mêmes droits qu’au secteur privé.
Une égalité !
Cette réforme est attendue, et espérée, depuis des années mais repoussée aussi bien par la droite que par la gauche car l’on se garde bien de toucher aux régimes spéciaux uniquement par électoralisme. Les statistiques prouvent que les fonctionnaires vivent plus vieux que les salariés du privé et partent plus vite à la retraite.
Une remise à plat s’impose, une simplification pour mieux gérer le système de retraite : le calcul par points, comme en Suède.
De telles réformes permettraient d’économiser des milliards et feraient qu’il n’y ait plus, en France, 600.000 retraités sous le seuil de pauvreté.
Une fraternité !
Et pourquoi ne pas y ajuster le principe d’une retraite par capitalisation et la possibilité de capitaliser et de s’assurer hors de nos frontières ?
Une liberté !
Ne sont-ce pas là les trois mots clés de notre République ?
Nos politiques sont totalement déconnectés des besoins de la population salariée du secteur privé, des entrepreneurs, des artisans et commerçants.
Il est vrai qu’ils n’ont pas les mêmes besoins ni les mêmes revenus et leurs retraites ne leur posent pas un problème immédiat. Il est vrai, également, que pour les technocrates qui nous dirigent, « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »
Et la Cour des comptes vient de lancer un signal d’alarme concernant les retraites complémentaires qui sont dans une situation préoccupante.
Ce problème peut-il être résolu ?
Apparemment, il n’y aurait que trois solutions : augmenter les prélèvements. Diminuer les retraites. Rallonger l’âge du départ à la retraite.
De ces trois solutions, les deux premières sont à repousser pour des raisons différentes.
La première parce qu’il est devenu hors de question d’augmenter les charges qui pèsent sur les entreprises et les salariés.
La seconde parce que diminuer les retraites versées, c’est diminuer la consommation et donc la croissance.
Reste la troisième solution. On s’y emploie depuis Sarkozy et, avec Hollande, on continuera à s’y employer. Et c’est logique puisque l’on vit plus longtemps et que l’on commence à travailler plus tard. Mais avant d’arriver à de telles décisions, n’y a-t-il pas quelques réformes à réaliser dans l’urgence de la situation ? Et on se demande pourquoi elles ne sont pas prises.
La première réforme qui s’impose dans l’immédiat est d’appliquer à la fonction publique les mêmes droits qu’au secteur privé.
Une égalité !
Cette réforme est attendue, et espérée, depuis des années mais repoussée aussi bien par la droite que par la gauche car l’on se garde bien de toucher aux régimes spéciaux uniquement par électoralisme. Les statistiques prouvent que les fonctionnaires vivent plus vieux que les salariés du privé et partent plus vite à la retraite.
Une remise à plat s’impose, une simplification pour mieux gérer le système de retraite : le calcul par points, comme en Suède.
De telles réformes permettraient d’économiser des milliards et feraient qu’il n’y ait plus, en France, 600.000 retraités sous le seuil de pauvreté.
Une fraternité !
Et pourquoi ne pas y ajuster le principe d’une retraite par capitalisation et la possibilité de capitaliser et de s’assurer hors de nos frontières ?
Une liberté !
Ne sont-ce pas là les trois mots clés de notre République ?
Nos politiques sont totalement déconnectés des besoins de la population salariée du secteur privé, des entrepreneurs, des artisans et commerçants.
Il est vrai qu’ils n’ont pas les mêmes besoins ni les mêmes revenus et leurs retraites ne leur posent pas un problème immédiat. Il est vrai, également, que pour les technocrates qui nous dirigent, « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire