Les Migrants de Calais : Bedos pleure sur le « mur de la honte »

Article de Caroline Artus publié le 30 décembre 2014 sur Boulevard Voltaire
Il lui a gâché son Noël, il va lui pourrir son Nouvel An. Celui qui était habitué à monter sur scène pour faire rire a aujourd’hui envie de pleurer : « J’ai honte d’être un être humain quand je vois ça. » De qui et de quoi s’agit-il ?
Il s’agit de Guy Bedos qui s’est joint aux quelques centaines de manifestants, à Calais, pour dénoncer la construction du « mur de la honte ». Une clôture « anti-migrants » destinée à repousser les clandestins tentés de gagner l’Angleterre où, nous explique le directeur de Migrants’ Rights Network, « on peut trouver du travail très facilement » parce que « la création d’emplois y est particulièrement dynamique ».
Victime de sa santé économique florissante attirant tout au long de l’année des milliers de migrants, la Grande-Bretagne, grâce à un accord conclu avec la France, le 20 septembre 2014, a débloqué 15 millions d’euros pour doubler la clôture existante. Bernard Cazeneuve et son homologue britannique Theresa May se sont donc entendus pour que les migrants – environ 2000 aux alentours du port de Calais – et en particulier les candidats à l’immigration outre-Manche – restent sur le sol français. En butte à une immigration intarissable, le Royaume-Uni a, en quelque sorte, ouvert les hostilités.
Ainsi Bernard Cazeneuve a-t-il permis à l’Angleterre d’ériger ses frontières en France, en conséquence de quoi cette dernière n’aurait d’autres choix que de construire des centres d’hébergement pour clandestins. « Une avancée importante qui permettra de contribuer à dénouer la crise que connaît la question migratoire à Calais depuis quelques années », dixit le ministre de l’Intérieur, pour expliquer cet accord franco-britannique.
Si cette « avancée » va indéniablement désengorger la Grande-Bretagne des flux migratoires croissants, on ne voit pas bien en quoi elle dénouera la crise migratoire à Calais… Pire : réprimer durement les tentatives de passages ne risque-t-il pas de développer – à Calais – l’agressivité déjà avérée des clandestins ?
Résumons : Bernard Cazeneuve trouve donc tout à fait légitime pour les Anglais de se prémunir d’une invasion migratoire, mais estime du devoir de la France de la prendre en charge. Alors, finalement, où est le problème, pour Guy Bedos ? En effet, ce sera grâce au « mur de la honte » que la France – dans son immense mansuétude – prendra soin « des hommes, des femmes, des enfants qui ont fui leur pays en guerre, où ils sont menacés de mort là où ils sont, ou de crever de faim », tel que les décrit le sans- frontiériste Bedos.
Sauf que ces « êtres humains » dont se gargarise l’homme de gôche sont des clandestins qui violent la loi, qui plus est, aidés et encouragés par d’innombrables officines subventionnées par notre État. N’est-ce pas honteux ?
N’est-ce-pas honteux que l’Angleterre érige ses frontières ailleurs que chez elle avec l’assentiment de notre pays, la France ?
N’est-ce-pas honteux de la part de Mediapart de suggérer, en septembre, d’utiliser les 15 millions débloqués par les Anglais pour les consacrer à la construction, en France, de plusieurs centres d’accueil ?
Ne serait-ce pas tout cela qui « déshonore la République française », M. Bedos ?
NdB : J'ai été confronté au problème des migrants avant la création du hangar-dortoir de Sangatte et j'avais été dégoutté à l'époque par la gestion humanitaire des migrants vis-à-vis des moyens dédiés à leur avenir. Las des heures nocturnes à courir après des malheureux qui voulaient juste accéder à un meilleur avenir, j'ai pris ma plume de syndicaliste policier pour alerter et remuer les consciences du Préfet, des hautes autorités policières, des maires soumis aux norias de clandestins, des députés concernés, etc....49 lettres qui sont restées lettres mortes. Un journaliste a bien voulu me tendre son micro mais il fallait vraiment que je répondre selon sa position...alors censure. Pourtant, ma solution en deux points était simple : 
- Créer une souscription nationale sous la tutelle du Préfet et celle-ci gérée par la Croix-Rouge pour financer une structure d’accueil aux normes sanitaires correctes.
- Créer un statut européen de travailleur migrant, valable six mois dés officialisation de l'entrée du migrant dans un état , ce qui aurait mis fin aux "pertes de documents d'identité" et aux "histoires fantaisistes des identifiés migrants".
Mais voilà, il n'y avait plus matière à magouilles : plus d'associations nourries par l'argent du contribuables ; plus d'échanges d'argent en pays (sachant que l’Angleterre nous facture toujours le migrant pris sans papier sur son territoire si ce dernier déclare être passé par la France...) ; plus de comptabilités ubuesques pour justifier des politiques financières et électives des uns et des autres ; plus de silence possible pour les cadres des forces de l'ordre de mon pays ; plus d'effets de manches de nos politiques ou de "stars" du spectacle ; plus de commissions "utiles" à Bruxelles pour trouver  plus de migrations sauvages en Europe, ce qui arrange tout le monde en fait ; et surtout, pas évident qu'une souscription nationale pour soulager la misère en Europe soit d'un meilleur succès que celle, par exemple, à l'origine du Sacré-Cœur à Paris !
Devant tant de mépris, je n'ai même pas retenté l'expérience au moment du mouvement des sans-papier à l'église Saint-Bernard. Je suis resté muet, certain que les Arditi, Béard et j'en oublie tant ils étaient nombreux à polémiquer à l'époque..., les politiciens de passage, journalistes et humanistes mondains, tous allaient trouver deux meilleures idées que moi. 
Les années ont passé, mes idées sont encore applicables, voire nécessaires, mais tout le monde sans fout, n'est-ce pas. On sait que cela va dégénérer mais on laisse pourrir la situation. Certains commencent à virer racistes, fascistes, à s'armer contre les migrants, roms et autres "parias" pourtant, juste pour défendre leur famille contre les déprédations multiples et l'inaction des préfets, des forces de l'ordre à gérer les camps sauvages. Moi, j'ai choisi de quitter cette Europe de merde et ces "invasions barbares" : je pars passer ma retraite au Brésil ou en Equateur !

Le néo-nihilisme, nouveau mal français : quelles réponses ?



Excellent article de (Ancien député européen, essayiste - Président de Polémia.) Boulevard Voltaire Le 23 décembre 2014
 
Les Français sont abrutis par la propagande médiatique. Celle-ci véhicule un néo-nihilisme ahurissant. 

Ce néo-nihilisme repose sur une négation des réalités. Négation des origines et de leur importance. Négation du Grand Remplacement de populations. Négation de l’existence même d’un peuple français historique. Négation de l’échec de tout processus d’assimilation des immigrés venus de loin. Négation de l’islamisation de la société et des mœurs. Négation de l’échec de la « conception citoyenne de la nation » devenue simple paravent du communautarisme.
Ce néo-nihilisme nie aussi les réalités anthropologiques. Il prétend déconstruire les différences de sexe. Tout en promouvant un « homosexualisme » militant, négateur du mariage et des liens de filiation. Sa vision est celle de l’immédiateté, du grand carnaval de l’Homo festivus et de la Gay Pride.
Promu par les médias de l’oligarchie, ce néo-nihilisme est devenu l’idéologie dominante de la classe politique. Par connivence d’abord : journalistes et politiques déjeunent ensemble, voyagent ensemble, dînent ensemble… et plus si affinités. Par désir mimétique aussi : pour un politique, la recette pour se faire inviter à la télévision, c’est de tenir un discours média-compatible. Résultat : ceux qui devraient donner du sens se rallient – peu ou prou – au néo-nihilisme de l’État-spectacle et de l’Homo festivus. D’où le discrédit des partis politiques : Front de gauche, écolos, PS, UMP. À force de rechercher la dédiabolisation/banalisation, c’est le Front national lui-même qui pourrait perdre le crédit de sa différence. Or, suivre le vent n’est rien d’autre qu’« une ambition de feuille morte ».
Face à cette verticale du pouvoir médias/politiques, les réactions viennent des profondeurs du peuple. D’où l’ampleur des manifestations sociétales : de la Manif pour tous, du Printemps français, des Bonnets rouges et peut-être demain d’un PEGIDA (les mouvements anti-islamisation en Allemagne) à la française.
Les réactions viennent aussi des intellectuels. D’hommes et de femmes qui savent qu’ils ont le « devoir de vérité ». D’hommes et de femmes qui osent penser la radicalité : des essayistes comme Éric Zemmour ou Hervé Juvin, des écrivains comme Renaud Camus ou Richard Millet, des artistes ou critiques d’art comme Aude de Kerros, des esprits indépendants comme Robert Ménard ou Béatrice Bourges.
À eux de donner du sens. À eux de rappeler que la patrie (la terre des pères) n’a de sens que si elle porte une identité charnelle et civilisationnelle. À eux de rappeler qu’il n’y a pas de communauté nationale sans réalité substantielle, croyances communes, valeurs morales et sociales partagées et leur hiérarchie. À eux de rappeler qu’il y a des permanences anthropologiques et culturelles à respecter. À eux de rappeler que la souveraineté n’a de sens que si elle est enracinée.
Le renouveau ne passera pas par les structures anciennes tributaires des conformismes. Il viendra de la mise en forme par les intellectuels dissidents des aspirations profondes du peuple. Il sera possible grâce au contournement des médias par Internet et les réseaux sociaux.

Don Camillo en Pays-de-Loire

Article de  Patrick Crasnier - Boulevard Voltaire Le 23 décembre 2014
Verrons-nous, demain, des lieux interdits aux enfants de catholiques et aux chiens ?
Un fait divers qui pourrait, à première vue, paraître sans importance se révèle, en seconde lecture, une affaire extrêmement grave. Sous son aspect anodin se cache une véritable discrimination de tous ceux qui ne sont pas les apôtres de la pensée unique socialo-communiste.
Yvré-l’Évêque, petite commune proche du Mans. Un maire (Dominique Aubin) et son adjointe (Françoise Deranque) décident de faire un goûter de Noël pour les enfants du village. Ceux de l’école publique et ceux de l’école privée. Cette générosité de la commune n’était pas du goût des enseignants de l’école publique (école primaire Condorcet), qui ont refusé d’y participer sous le fallacieux prétexte que le maire ne respectait pas la laïcité en invitant l’école privée.
Le maire, après le premier étonnement, explique que tous les élèves de la commune, des deux écoles, ont participé à la décoration de la ville pour Noël, en particulier en peignant les boules ornant le sapin devant l’église. C’est pour remercier l’ensemble des enfants de la commune que ce goûter a été organisé.
Beaucoup ont trouvé cette querelle imbécile et risible en 2014, la guerre des écoles privées et publiques est terminée depuis longtemps. Le village n’est pas celui de Peppone et Don Camillo, mais le conflit existe bien et le goûter fut celui de la discorde.
Je ne reprendrai pas les arguments des enseignants engagés dans cette guerre à retardement, tant ils sont éculés et sans intérêt. La seule chose qui soit remarquable et qui doive faire prendre ce fait divers au sérieux, c’est la continuité des agressions envers tout ce qui n’est pas l’idéologie socialo-communiste digne des années 50. Retrouver son enfant interdit de goûter parce que le maître d’école refuse d’y participer pour des raisons politiques, c’est faire de cet enfant, au mieux, un révolté, au pire, un endoctriné.
Comment ne pas être choqué par ces attitudes dignes du plus profond mépris du « vivre ensemble », leitmotiv de ceux qui prônent cette exclusion. La France de Vichy, qui s’était très bien adaptée au fascisme, écrivait sur ses commerces ou lieux publics « interdit aux Juifs et aux chiens » sans que les Allemands leur en intiment l’ordre. Verrons-nous, demain, des lieux interdits aux enfants de catholiques et aux chiens ? Verrons-nous des bus scolaires pour les écoles privées et ceux pour le public ou alors les places assises pour les socialistes vérifiés par la Milice et les places debout pour les autres, ceux qu’on appelle avec dégoût la droite.
Il est temps de réagir, il est temps de ne plus se laisser dicter ce qui est bien ou mal par cette forme de fascisme de gauche qui a rempli les prisons et les camps d’URSS et qui a fait des millions de morts. Il est temps, enfin, que le destin des Français soit enfin repris par ceux qui n’en veulent pas à notre pays ni à notre culture. Doit-on attendre qu’un général parte à Londres (ou ailleurs), nous appelle à la résistance et que Zemmour dirige l’antenne d’une radio de la France libre ?
Heureusement, le goûter a donné du bonheur aux enfants et nombre de parents n’ont pas suivi le mot d’ordre des enseignants politisés (mille excuses pour le pléonasme).

NdB :  Plus de morale, plus aucune déontologie, et surtout pas l'ombre d’honnêteté intellectuelle de la part de ce cartel de "je sais tout". Et pourtant, la connerie trouve toujours tribune alors que la France d'en bas se meurt de ne pouvoir hurler son mécontentement. Décidément, Noam Chomsky avait bien raison en parlant de fabrique du consentement

Triste constat au pays des affables

Nul n’est censé ignorer la réalité.
Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, et surtout ne rien faire, c’est désormais la règle d’or de nos « élites ».
Et pourtant, beaucoup de gens ont du mal à la regarder en face et à prendre les mesures appropriées.
Lorsque François Rebsamen, le plus lucide, semble-t-il, des ministres du gouvernement Valls, se hasarde à reconnaître qu’il y a des tricheries en matière d’assurance chômage, que la politique économique suivie actuellement se solde par un échec, ou encore qu’il faudra se tenir prêt à approfondir la réforme des retraites, il s’attire une volée de bois vert et se fait sévèrement recadrer par sa hiérarchie.
Lorsque Zemmour devient le prophète de malheur qu’il faut faire taire à tout prix afin que la France puisse continuer à se déliter tranquillement (on appelle ça, parfois, le « vivre ensemble »), i>Télé le retire de l’antenne. Rien de tel qu’une bonne mise au placard pour mettre hors d’état de nuire la voix dérangeante. Et comme ça ne suffit pas, on trouvera des officines subventionnées pour tenter de lui faire rendre gorge en justice au nom de l’antiracisme, alibi commode pour tant de lâchetés ou d’impostures.
Nous vivons dans ce qu’il est convenu d’appeler une démocratie. La liberté d’expression est une et indivisible. Mais ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire, et surtout ne rien faire, c’est désormais la règle d’or de nos « élites », en dehors et à l’encontre desquelles la parole, toutefois, finit par se libérer. Pour elles, l’épreuve est rude, tant elles ont été habituées à régner sans partage.
Le président des États-Unis s’indigne à juste titre de la reculade de la firme Sony Pictures face au terrorisme verbal et électronique de la Corée du Nord. Il n’y a pas place outre-Atlantique, souligne-t-il, pour la censure. C’est vrai et c’est un privilège rare. Mais chez nous, elle est assumée, intériorisée, ou fièrement revendiquée par des « intellectuels » dont c’était, historiquement, l’honneur et la raison d’être que de se battre pour la liberté. Les temps ont bien changé… Choisiront-ils, l’année prochaine, d’interdire aussi, ou d’occulter médiatiquement, les futurs ouvrages de Houellebecq et d’Obertone si ces livres leur paraissent inconvenants ?

Journaliste
Journaliste à Radio France, spécialiste en revue de presse, ancien attaché culturel au Japon. 
 
NdB : Pourtant très déçu de la mouvance Gaucho-Bobo de France Inter, j'ai toujours aimé l’honnêteté intellectuel de Fabrice Le Quintrec.... Ici, il ne m'apprend rien mais il le dit bien !

Musulmans français et Noirs américains : une surdélinquance gênante

Origine de cet article Boulevard Voltaire du 21 décembre 2014 de Pierre Cassen

Selon les discours de l’idéologie dominante, en France, les paisibles musulmans sont harcelés et menacés par les méchants islamophobes. Aux États-Unis, des policiers blancs racistes tueraient des enfants noirs innocents, thèse reprise par notre inimitable garde des Sceaux. Mais parfois, les faits sont plus têtus que la propagande…
Selon une enquête du Washington Post, en 2008, on comptait dans nos prisons entre 60 et 70 % de musulmans, pour une proportion de musulmans estimée à 10 % de la population française. Deux faits divers, par ailleurs significatifs de l’ensauvagement de la France, n’iront pas augmenter ces chiffres, puisque la police française a dû tuer, en quelques jours, deux « déséquilibrés à couteau ».
A Joué-lès-Tours, ce samedi, un homme, de nationalité française, né au Burundi, Bertrand Nzohabonayo, est entré dans le commissariat, un couteau à la main. Alors que les policiers essayaient de le calmer (aux États-Unis, ils lui auraient demandé de lâcher son arme, et auraient tiré en cas de refus), il a agressé trois agents, dont un à hauteur du visage, avant d’être abattu. Est-ce vraiment un hasard ?
On apprend que l’homme était converti à la religion d’Allah, militait pour un islam radical sur les réseaux sociaux, et était connu pour des faits de petite délinquance : trafic de stupéfiants, extorsion, vol à l’étalage et recel. Cela s’appelle un multirécidiviste.
Quelques jours auparavant, au Havre, à côté d’une mosquée, en pleine nuit, Abdoulaye Camara, autre « déséquilibré », errait, hagard, en pleine nuit, armé lui aussi d’un couteau. Il s’est jeté sur le premier passant qui passait, et l’a frappé une vingtaine de fois avec son arme. Le malheureux sera sauvé par l’intervention d’une équipe de police, qui tuera l’agresseur. Ce dernier, lui aussi, était connu défavorablement de la justice et de la police pour « vol à main armée », « vol avec violences », « violences sur agent de la force publique » et « trafic de stupéfiants ». Il avait été condamné en 2005 par la cour d’assises de l’Eure pour un hold-up. Il était en liberté.
Aux États-Unis, suite à la mort d’un délinquant noir, Michael Brown, tué par un policier blanc en état de légitime défense, des émeutes raciales, attisées par des politiciens démagogues, ont éclaté dans plusieurs villes américaines. Pour venger la mort du jeune voyou, un autre homme de couleur, Ismaaiyl Brinsley, qu’on présente comme musulman, a abattu ce samedi deux policiers dans leur voiture, à Brooklyn. Lui aussi, sur les réseaux sociaux, vendaient des maillots appelant à tuer un policier blanc, pour venger ses frères de couleur.
Aux États-Unis, les Noirs seraient-ils tirés comme des lapins, et cela expliquerait-il l’acte de l’assassin de policiers ?
Selon les données officielles du FBI pour l’année 2012, sur les 2.648 Noirs tués, 2.412 l’ont été par des Noirs (soit 91 %) et 193 par des Blancs (soit 7 %). Face à ces 193 Noirs tués par des Blancs, on dénombre 431 Blancs tués par des Noirs cette année-là. Et il y a 6,22 fois plus de Blancs que de Noirs dans ce pays !
Conclusion dérangeante pour tous les prétendus antiracistes : en France, les musulmans sont majoritaires dans les prisons ; aux États-Unis, les Noirs tuent bien davantage que les Blancs !
Mais ne dites surtout pas que la majorité des trafiquants français sont noirs ou arabes : Éric Zemmour a déjà donné…

NdB : Etant confronté depuis plus de 30 ans à la délinquance urbaine, je dois hélas reconnaitre que cet article, même court, est très proche de la vérité. Et je peux vous assurer que les conséquences du laxisme de nos politiques et la trop grande mansuétude des décideurs de la Police vont se payer au prix fort dans peu de temps. Vous doutez : Le trafic d'armes explose en France et il sert très souvent à financer le terrorisme ou tout bêtement les petits truands. A Besançon, une ville dont on ne parle quasiment plus depuis que la fabrication de montres françaises est moribonde, on m'a propose une kalachnikov pour 200 euros avec deux chargeurs pleins, ou un makarov 9mm avec deux boites pour la même somme, des grenades quadrillés israéliennes....et le type n'a pas hésité à me dire qu'il bradait son stock car il était en retard pour payer le collecteur d'un réseau terroriste qui passe prendre ses 7500 euros mensuellement à la pègre du coin. J'en ai parlé à mon officier....j'attends depuis plus de trois ans de donner ces infos à un service spécialisé. Tout le monde s'en fout en fait....

Excellent article de Manuel Gomez sur le dossier des retraites complémentaires

Origine de l'article : Boulevard Voltaire du 21 décembre 2014 
 
La Cour des comptes vient de lancer un signal d’alarme concernant les retraites complémentaires qui sont dans une situation préoccupante. 
 
Cela devient une actualité criante, et le restera encore au cours des prochaines années, car tous nos économistes prédisent un déficit de 15 milliards à court terme pour les organismes de gestion de nos retraites, et s’inquiètent même d’une possible disparition de notre régime actuel par répartition.
Et la Cour des comptes vient de lancer un signal d’alarme concernant les retraites complémentaires qui sont dans une situation préoccupante.
Ce problème peut-il être résolu ?
Apparemment, il n’y aurait que trois solutions : augmenter les prélèvements. Diminuer les retraites. Rallonger l’âge du départ à la retraite.
De ces trois solutions, les deux premières sont à repousser pour des raisons différentes.
La première parce qu’il est devenu hors de question d’augmenter les charges qui pèsent sur les entreprises et les salariés.
La seconde parce que diminuer les retraites versées, c’est diminuer la consommation et donc la croissance.
Reste la troisième solution. On s’y emploie depuis Sarkozy et, avec Hollande, on continuera à s’y employer. Et c’est logique puisque l’on vit plus longtemps et que l’on commence à travailler plus tard. Mais avant d’arriver à de telles décisions, n’y a-t-il pas quelques réformes à réaliser dans l’urgence de la situation ? Et on se demande pourquoi elles ne sont pas prises.
La première réforme qui s’impose dans l’immédiat est d’appliquer à la fonction publique les mêmes droits qu’au secteur privé.
Une égalité !
Cette réforme est attendue, et espérée, depuis des années mais repoussée aussi bien par la droite que par la gauche car l’on se garde bien de toucher aux régimes spéciaux uniquement par électoralisme. Les statistiques prouvent que les fonctionnaires vivent plus vieux que les salariés du privé et partent plus vite à la retraite.
Une remise à plat s’impose, une simplification pour mieux gérer le système de retraite : le calcul par points, comme en Suède.
De telles réformes permettraient d’économiser des milliards et feraient qu’il n’y ait plus, en France, 600.000 retraités sous le seuil de pauvreté.
Une fraternité !
Et pourquoi ne pas y ajuster le principe d’une retraite par capitalisation et la possibilité de capitaliser et de s’assurer hors de nos frontières ?
Une liberté !
Ne sont-ce pas là les trois mots clés de notre République ?
Nos politiques sont totalement déconnectés des besoins de la population salariée du secteur privé, des entrepreneurs, des artisans et commerçants.
Il est vrai qu’ils n’ont pas les mêmes besoins ni les mêmes revenus et leurs retraites ne leur posent pas un problème immédiat. Il est vrai, également, que pour les technocrates qui nous dirigent, « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »

....et c'est pas fini !

Origine de l’article : http://www.bvoltaire.fr/eloisegloria/hlm-hidalgo-invente-la-mixite-de-palier,145634

HLM : Hidalgo invente la mixité de palier

Des propriétaires qui se sont endettés pour acheter verront leur bien dévalué du jour au lendemain. Pas sûr qu’ils apprécient la plaisanterie. 

Vous aviez détesté la mixité sociale ? Vous allez abhorrer la mixité de palier, nouveau concept du maire de Paris Anne Hidalgo, fermement résolue à implanter dans la capitale 30 % de logements sociaux d’ici à l’horizon 2030. Jusqu’à présent, la ville n’avait le droit de préempter que des immeubles entiers du parc privé pour les réhabiliter en HLM. Désormais, elle aura la possibilité de le faire sur des appartements à l’unité dès lors qu’ils auront été mis en vente. Déjà 8.021 d’entre eux auraient été repérés, répartis dans 257 bâtiments des 2e, 10e, 11e, 12e, 15e, 17e, 18e, 20e arrondissements. Les bobos germanopratins électeurs PS peuvent pousser un soupir de soulagement.
Encore une judicieuse trouvaille qui ne va pas manquer de causer un certain nombre de problèmes. Tout d’abord, la présence d’un logement social dans un immeuble fera inévitablement chuter la valeur de celui-ci et donc des autres appartements qui le constituent. Des propriétaires qui se sont endettés pour acheter verront leur bien dévalué du jour au lendemain. Pas sûr qu’ils apprécient la plaisanterie.
Si, en prime, le logement social ainsi créé est attribué à des fauteurs de troubles (et ne nous leurrons pas, ils sont de plus en plus nombreux dans les HLM à Paris, et inexpulsables) qui dégradent les parties communes ou occasionnent des nuisances, les autres résidents vivront l’enfer sur terre. S’ils décident de partir et de revendre, on peut imaginer avec une bonne dose de cynisme que « Madame le Maire » s’empressera de venir préempter.
D’autre part, cette mesure ne contribuera pas à ériger de nouveaux immeubles sociaux mais détruira du logement privé, aggravant d’autant plus la pénurie et la flambée des prix de l’immobilier parisien. « Ils sont complètement dingues, c’est mettre Paris sous cloche et foutre en l’air les classes moyennes ! », s’emporte le maire du 16e arrondissement Claude Goasguen. Un avis partagé par le président de Century 21, Laurent Vimont, qui juge l’idée « catastrophique » et parle d’une « hérésie économique », puisque Anne Hidalgo paiera ces logements « à prix d’or, entre 8.000 et 12.000 euros le mètre carré ».
Ce projet purement idéologique, stalinien et démago, destiné à imposer de la diversité à des classes moyennes et populaires qui n’en veulent pas, qui n’en peuvent plus, qu’on n’écoute pas et qu’on méprise, n’est qu’une preuve supplémentaire de la fracture ouverte qui sépare la gauche du peuple.
Pour parfaire la caricature de « Mère la morale », Anne Hidalgo s’insurge contre les élus qui vivent dans des logements sociaux. Comme si la pratique était nouvelle ; comme si elle ne sévissait qu’à droite. À ce jour, 39.000 appartements dits « non conventionnés » du parc public, souvent situés dans les beaux quartiers, sont habités par des locataires pour la plupart pistonnés, non assujettis aux enquêtes sociales et aux conditions de ressources.
Dernier exemple en date, le frère de Bernadette Chirac, bénéficiant d’une HLM depuis trente ans au cœur du Marais. Dans l’absolu, c’est choquant. Dans le monde réel, des occupants de logements sociaux vous rétorqueront qu’ils préféreraient de loin avoir monsieur Chodron de Courcel comme voisin de palier que certains énergumènes relevant de la psychiatrie ou « connus des services de police ».

Chronique des guerres annoncées

Au bord de la guerre et de l’effondrement économique (Paul Craig Roberts)



Au cas où un de mes lecteurs me demanderais si je peux leur donner quelques bonnes nouvelles. La réponse est: pas si je dois vous mentir comme le font «votre» gouvernement et les médias traditionnels. Si vous voulez de fausses « bonnes nouvelles » vous avez besoin de retourner dans la matrice. En échange de moins de stress et d’inquiétude, vous serez conduits inconsciemment vers la ruine financière et l’Armageddon nucléaire.
Si vous souhaitez être prévenus, et peut-être préparés à ce que «votre» gouvernement vous apporte, et avoir une quelconque petite chance de réorienter le cours des événements, lisez et soutenez ce site. C’est votre site. Je connais déjà ces choses. J’écris pour vous.

Les néoconservateurs, un petit groupe de fauteurs de guerre fortement alliés avec le complexe militaro-industriel et Israël, nous a donné l’invasion de la Grenade (1) et les Contras dans l’affaire du Nicaragua (2). Le Président Reagan les a congédiés, et ils ont été poursuivis mais par la suite graciés par le successeur de Reagan, George Bush.
Installés dans les think-tanks et protégés par l’argent israélien et le complexe militaire/sécurité, les néoconservateurs ont resurgi sous l’administration Clinton et ont conçu l’éclatement de la Yougoslavie, la guerre contre la Serbie et l’expansion de l’OTAN aux frontières de la Russie.
Les néoconservateurs ont dominé le régime George W. Bush. Ils ont contrôlé le Pentagone, le Conseil National de Sécurité, le Bureau du Vice-Président, et bien d’autres choses. Les néoconservateurs nous ont donné le 11 Septembre et son camouflage, les invasions de l’Afghanistan et de l’Irak, le début de la déstabilisation du Pakistan et du Yémen, l’AFRICOM, l’invasion de l’Ossétie du Sud par la Géorgie, la disparition du Traité ABM, l’espionnage inconstitutionnel et illégal des citoyens américains sans mandat judiciaire, la perte des protections constitutionnelles, la torture et les manquements du pouvoir exécutif vis à vis de la loi, du Congrès et du pouvoir judiciaire. En bref, les néoconservateurs ont jeté les bases pour la dictature et pour 3ème Guerre Mondiale.
Le régime Obama n’a tenu responsable de crimes aucune personne du régime Bush, créant ainsi un précédent qui met le pouvoir exécutif au-dessus de la loi. Au lieu de cela, le régime Obama poursuit les dénonciateurs qui disent la vérité sur les crimes du gouvernement.
Les néoconservateurs restent très influents sous le régime Obama. A titre d’exemples, Obama a nommé la néoconservatrice Susan Rice comme conseillère en sécurité nationale. Obama a nommé la néoconservatrice Samantha Power comme ambassadrice américaine aux Nations Unies. Obama a nommé la néoconservatrice, Victoria Nuland, en tant que Secrétaire d’Etat adjoint. Le bureau de Nuland, en collaboration avec la CIA et les ONG financées par Washington, a organisé le coup d’Etat des USA en Ukraine.
Le néoconservatisme est la seule idéologie politique existante. C’est l’idéologie « America über alles ». Les néoconservateurs croient que l’Histoire a choisi les Etats-Unis pour exercer leur hégémonie sur le monde, ce qui rend leur pays «exceptionnel» et «indispensable». Obama lui-même l’a tout autant déclaré. Cette idéologie donne aux néoconservateurs une énorme confiance, tout comme la conclusion de Karl Marx disant que l’Histoire avait choisi les travailleurs pour être la classe dirigeante, avait donné confiance aux communistes des premières heures.
Cette confiance en eux-même rend les néoconservateurs téméraires.
Pour faire avancer leur agenda, les néoconservateurs usent de propagande sur les populations des États-Unis et des états vassaux de Washington. Les « presse-titués » livrent les mensonges des néoconservateurs au public crédule: la Russie a envahi et annexé les provinces ukrainiennes; Poutine a l’intention de reconstituer l’empire soviétique; La Russie est un état de gangsters sans démocratie; La Russie est une menace pour les pays baltes, la Pologne et toute l’Europe nécessitent un renforcement militaire US/OTAN sur les frontières avec la Russie; La Chine, un allié russe, doit être militairement contenue par de nouvelles bases navales et aériennes américaines autour de ses frontières et par des contrôles de ses voies maritimes.
Les néoconservateurs et le président Obama ont rendu tout à fait clair que les Etats-Unis n’acceptent pas la Russie et la Chine comme pays souverains avec des politiques économiques et étrangères indépendantes des intérêts de Washington. La Russie et la Chine ne sont acceptables qu’en tant qu’états vassaux, comme le Royaume-Uni, l’Europe, le Japon, le Canada et l’Australie.
De toute évidence, la formule néoconservatrice est une formule pour la guerre finale.

Toute l’humanité est menacée par une poignée d’hommes et de femmes mal installés à des postes de pouvoir à Washington.

La propagande anti-Russie est passée à la vitesse supérieure. Poutine est le « nouvel Hitler ». Daniel Zubov rend compte d’une conférence conjointe tenue par trois think-tanks américains. Cette conférence a accusé la Russie des échecs de la politique étrangère de Washington. Lisez cet article: http://sputniknews.com/columnists/20141205/1015538604.html
pour voir comment fonctionnent les néoconservateurs pour contrôler les explications. Même Henry Kissinger est attaqué pour avoir dit la vérité évidente que la Russie a un intérêt légitime en Ukraine, une partie des terres longeant la Russie sont situées dans la sphère légitime d’influence russe.
Depuis le régime Clinton, Washington a agi contre les intérêts russes. Dans son livre à paraître, « Mondialisation de la guerre: la longue guerre de l’Amérique contre l’humanité », le professeur Michel Chossudovsky présente une évaluation réaliste du niveau de proximité jusque auquel Washington a amené le monde vers sa disparition dans une guerre nucléaire. Ce passage est tiré de la préface:
La « Mondialisation de la guerre » est un projet hégémonique. Des opérations militaires et de renseignement majeures et secrètes sont en cours simultanément au Moyen-Orient, en Europe de l’Est, en Afrique subsaharienne, en Asie centrale et dans l’Extrême-Orient. L’agenda militaire américain combine à la fois des théâtres d’opérations majeurs et des actions secrètes orientées vers les États souverains déstabilisateurs.
En vertu d’un agenda militaire mondial, les actions entreprises par l’Alliance militaire occidentale (US-OTAN-Israël) en Afghanistan, au Pakistan, en Palestine, en Ukraine, en Syrie et en Irak sont coordonnées aux plus hauts niveaux de la hiérarchie militaire. Nous ne fonctionnons pas en opérations militaires et de renseignement désordonnées. En Juillet-Août 2014 l’attaque sur Gaza par les forces israéliennes a été menée en étroite consultation avec les États-Unis et l’OTAN. À leur tour, les actions en Ukraine et leur calendrier coïncidaient avec le déferlement d’attaque sur Gaza.
Aussi les entreprises militaires sont étroitement coordonnées avec un
processus de guerre économique qui consiste non seulement à imposer
des sanctions sur les pays souverains mais aussi dans des actes délibérés de déstabilisation des marchés financiers et monétaires en vue de saper
les économies nationales des ennemis.
Les Etats-Unis et leurs alliés ont lancé une aventure militaire qui menace l’avenir de l’humanité. Au moment où nous mettons sous presse, les forces des États-Unis et de l’OTAN ont été déployées en Europe orientale. En vertu d’un mandat humanitaire une intervention de l’armée américaine se déroule en Afrique subsaharienne. Les États-Unis et ses alliés menacent la Chine avec le «Pivot vers l’Asie» du Président Obama.
Par ailleurs des manœuvres militaires sont menées aux portes de la Russie, lesquelles pourraient conduire à une escalade.
Les frappes aériennes américaines engagées en Septembre 2014 et dirigées contre l’Irak et la Syrie sous le prétexte de s’en prendre à l’État Islamique sont parties d’un scénario d’escalade militaire s’étendant de l’Afrique du Nord et de la Méditerranée orientale à l’Asie centrale et du Sud. L’alliance militaire occidentale est dans un état de préparation avancé.

« Et ainsi soit la Russie »

Comme je l’ai souvent remarqué, les Américains sont un peuple insouciant. Ils ne sont tout simplement pas au courant. Supposons qu’ils soient au courant, supposons que toute la population ait compris le danger, quelque chose pourrait-il être fait, ou les Américains insouciants sont-ils tombés sous le contrôle de la police d’état que Washington a créé?
Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’espoir dans le peuple américain. Le peuple américain ne peut pas dissocier un leader véritable d’un factice, et les élites dirigeantes privées ne permettront pas à de vrais leaders d’émerger. En outre, il n’y a aucun mouvement organisé en opposition avec les néoconservateurs.
L’espoir vient de l’extérieur du système politique. L’espoir est que le château de cartes ainsi que les marchés truqués érigés par les décideurs politiques pour le bénéfice des 1% s’effondrent. David Stockman considère ce résultat comme très probable. L’effondrement que Stockman voit arriver est le même effondrement que j’avais signalé. En outre, le nombre de cygnes noirs(3) qui peuvent produire l’effondrement sont quand même plus nombreux que ce que Stockman identifie correctement. Certains organismes financiers s’inquiètent d’un manque de liquidité dans le revenu fixe (obligations) et sur le marché des produits dérivés. Barbara Novack, co-présidente de Black Rock, exerce un fort lobbying pour un mécanisme de sauvetage des produits dérivés.
L’article de David Stockman est important. Lisez-le jusqu’à ce que vous compreniez, et vous en saurez plus que la plupart de tout le monde:
http://www.lewrockwell.com/…/david…/duck-and-cover%E2%80%A8/
Beaucoup vont se demander: Si la richesse des 1% est vulnérable à l’effondrement économique, la guerre va-t-elle être lancée pour protéger cette richesse et va-t-on reprocher aux Russes ou aux Chinois les difficultés qui submergent la population américaine? Ma réponse est que le type d’effondrement que j’attends, et que David Stockman et sans doute d’autres attendent, présente le gouvernement dans une telle instabilité sociale, politique et économique que l’organisation d’une grande guerre devienne impossible.
Alors que l’impuissance politique du peuple américain et que la vassalité du monde occidental n’impose aucune contrainte sur Washington, l’effondrement économique entraîne des révolutions et la disparition de l’ordre existant.
Et aussi difficile serait-il pour les gens de survivre à l’effondrement, les chances de survie restent plus élevées que dans le cas d’une guerre nucléaire.
(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_de_la_Grenade
(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Contras
(3) référence à la « théorie du cygne noir » désignant un événement imprévisible qui a une faible probabilité de se produire
Traduction : Rochelle Cohen
Source : http://www.paulcraigroberts.org

HOLLANDISME : une nouvelle infamie

Sécurité sociale : les cotisants à nouveau rationnés

Mme Marion Maréchal-Le Pen attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur l’émoi que suscite la nouvelle règle tiers-payant contre génériques chez les pharmaciens, une règle manifestement vectrice de division, d’inégalité et d’injustice sociale.
Dans le cadre de la maîtrise des dépenses de santé et en vue d’amplifier la délivrance de médicaments génériques, cette disposition oblige les pharmaciens à réserver la prise en charge du tiers payant à l’acceptation d’un médicament générique. Ainsi, lorsqu’un assuré souhaite obtenir un médicament princeps (i.e. commercialisé sous une marque commerciale) et même s’il présente une ordonnance comportant la mention « Non substituable », il devra payer directement et ne sera remboursé qu’ultérieurement par sa caisse d’Assurance Maladie. Cependant, les bénéficiaires de la CMU et de l’AME sont exclus de ce dispositif, le tiers payant étant conventionnellement obligatoire pour ces catégories. Cette règle éminemment discriminatoire et synonyme de division sociale, définit donc des groupes de citoyens exemptés d’effort pour la collectivité.
Dans les faits, une personne diabétique de 80 ans, ayant cotisé toute sa vie et bénéficiant d’une petite retraite, va être obligée de prendre des médicaments qu’elle ne supporte peut-être pas ou alors devra avancer l’argent pour obtenir ceux qui lui sont prescrits ; une autre personne diabétique , en situation irrégulière en France, qui n’a donc jamais cotisé, obtiendra quant à elle les médicaments de son choix sans rien débourser. Telles doivent être conçues la justice sociale et l’égalité à l’aune de cette nouvelle disposition.
Dans un contexte socio-économique où le nombre de personnes ne pouvant plus subvenir à leurs dépenses de santé ne cesse de croître, une politique de rationnement des soins toujours orientée vers les mêmes catégories est-elle réellement opportune ? Elle lui demande si elle entend revenir sur ces dispositions ou si elle envisage de les étendre à toutes les catégories de la société.

« La zone euro ne survivra pas à l’année 2015 » (Jacques Sapir)

La Commission européenne a provisoirement validé le projet de budget 2015 présenté par la France, modifié dans le sens d’une accentuation de la réduction des déficits. La décision finale sera prise au printemps 2015 au moment où la France aura satisfait les exigences de la Commission européenne.

Comment le fera-t-elle, si elle ne l’a pas fait depuis l’élection de François Hollande au poste de Président de la République en 2012 ? Aujourd’hui, la dette publique représente près de 95% du PIB, chiffre qui dépasse considérablement les 60 % demandés par l’Union européenne. De même avec un déficit public de 4,4 % contre maximum 3 % autorisés. Nous avons invité à débattre cette question le directeur d'études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), le politologue Jacques Sapir.
Spoutnik. Que pensez-vous du projet de plan budgétaire 2015 de la France compte tenu de la situation économique actuelle au sein du pays et dans la zone euro ?
Jacques Sapir. Le projet de budget qui est en train d’être voté par le Parlement français et qui est aujourd’hui pratiquement finalisé ne correspond absolument pas aux besoins de l’économie française. Il est clair que dans ce projet de budget vous avez, à la fois, une insuffisance de l’effort de l’Etat en matière d’investissement et vous avez un excès de pression fiscale, en particulier sur les ménages et sur les petites et moyennes entreprises. La combinaison de ces deux facteurs va être extrêmement perverse sur les résultats de l’économie française.
Spoutnik. La Commission européenne a rendu son avis sur les projets de budget 2015 des pays de la zone euro. Quant à la France, elle n’a pas constaté de « manquement grave », mais elle craint que le projet budgétaire présente un risque de non-respect des règles du pacte de stabilité et de croissance, qui prévoit un déficit public inférieur à 3% du PIB et une dette publique sous les 60% du PIB. Comment pourriez-vous commenter ce pronostic de la politique économique de la France ?
Jacques Sapir. Effectivement, la Commission européenne fait une observation très juste : le projet de budget est compatible avec une croissance relativement forte, la croissance qui est prévue est de l’ordre de 1,2 %. Il est tout à fait clair que jamais la France ne pourra avoir en 2015 cette croissance. Donc, la Commission européenne met en garde, évidemment, le gouvernement français contre le fait que les objectifs de déficit ne seront pas tenus. De ce point de vue, elle a raison.
Mais d’un autre côté, il faut comprendre que le projet de budget de la France essaie de faire un équilibre entre, à la fois, le besoin de stabiliser le déficit budgétaire et la nécessité de relancer l’économie et, d’une certaine manière, de développer la dépense publique. Ici, on se retrouve avec une contradiction qui est propre à la Commission européenne. La Commission européenne voudrait, à la fois, que l’Europe se développe, mais elle impose des politiques budgétaires qui, au contraire, vont plonger l’Europe dans la récession.
A partir de là, on peut dire que, bien sûr, ce que propose la Commission européenne n’est pas juste, même si elle fait des observations justes, sur le budget de la France. Fondamentalement, la seule manière pour la France de retrouver une forte croissance et, à terme, évidemment, d’avoir un espoir de consolider et de stabiliser son budget et de réduire fortement son déficit, le seul espoir serait une amélioration très forte de la compétitivité de l’économie française qui passe, en réalité, par une sortie de la zone euro et par une dévaluation massive du franc retrouvé dans cette nouvelle situation monétaire.
Spoutnik. Est-il vraiment possible que la France sorte de la zone euro et, par conséquent, de l’Union européenne ?
Jacques Sapir. Il y a deux problèmes. Faut-il sortir de la zone euro ? Oui, bien sûr. Je pense que la zone euro ne survivra pas à l’année 2015. Maintenant, faut-il sortir de l’Union européenne ? S’il s’agit de l’Union européenne telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, c’est probable. A partir du moment où la zone euro n’existera plus, l’Union européenne elle-même sera largement modifiée et, dans ce cas-là, on peut parfaitement estimer que la France pourrait rester dans une Union européenne largement modifiée.
Spoutnik. Vous évoquez plutôt des démarches à long terme, mais, pour revenir à court terme, qu’est-ce que la France pourra faire maintenant pour réconcilier, d’une part un projet de budget qui n’est pas compatible avec ses besoins et, d’autre part avec ce que lui demande la Commission européenne ?
Jacques Sapir. C’est tout le problème ! La France, ou elle donne satisfaction à la Commission européenne et elle rentre en récession, ou elle ne donne pas satisfaction à la Commission européenne et elle maintient une croissance très faible voire une espèce de stagnation, mais elle voit ses déficits exploser. En réalité, elle ne peut ni donner satisfaction à la Commission européenne, ni relancer sa croissance tant qu’elle reste dans la zone euro.
Tant que les hommes politiques n’auront pas pris conscience de cette contradiction de l’économie française et ne reconnaîtront pas la réalité de cette contradiction, ils seront amenés à connaître des positions de basculement, un jour, plus d’austérité, puis, immédiatement, regardant les conséquences de cette austérité, faire de la relance, cette relance recreuse les déficits, il s’agit de la balance commerciale ou du déficit du budget, donc, on revient à l’austérité. D’une certaine manière, on parcourt le cercle des différentes politiques économiques possibles à toute vitesse et on revient toujours à son point de départ.
Commentaire. A l’origine, la création de la zone euro n’était pas un choix économique, mais politique. Dans les années 1989-1991, François Mitterrand voulait utiliser la puissance monétaire de la Bundesbank de façon à ce que cela permette à l’Hexagone d’exercer une influence prépondérante. Comme la monnaie unie était la condition de la France pour la réunification allemande après la chute du mur de Berlin, le pays a accepté. 20 ans plus tard, le rôle de l’Allemagne a changé, ainsi que la situation économique en Union européenne. Surévaluation, baisse des salaires et de la croissance, divergences économiques entre Etats membres, impossibilité d’ajuster les déséquilibres commerciaux : la monnaie unique présente une catastrophe économique pour tous les Etats membres, surtout, pour les économies dites « à risque ».
En tant que membre de la zone euro, la France ne peut pas régler ses problèmes par elle-même, mais doit se résigner aux standards et aux exigences souvent dictés à la Commission européenne par la « locomotive allemande ». Ainsi, pour éviter une récession profonde, le pays doit soit influencer la politique allemande, soit rétablir sa souveraineté monétaire.
La France ne serait pas la première à revenir à la monnaie nationale. A l’époque où les pays de l’Union européenne ratifiaient le traité de Maastricht, la Tchécoslovaquie prenait le sens inverse. Après avoir partagé une même monnaie pendant plusieurs années, deux Etats, tchèque et slovaque, ont choisi d’introduire des monnaies nationales distinctes. La situation actuelle rappelle cet exemple de 1993. Car les économies « à risque » de la France, de l’Espagne et de l’Italie ne pourront éviter une catastrophe qu’en menant des politiques monétaire et budgétaire indépendantes, adaptées aux réalités économiques différentes des pays du continent européen. Quant à l’euro, il pourrait déborder du cadre européen et constituer un concurrent du dollar. /N
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/5646129/280836697/

HOLLANDISME : ET CE N'EST PAS FINI...

CE N'EST MALHEUREUSEMENT PAS UN HOAX  : LE CONTOUR DES NOUVELLES TAXES SUR LA RESIDENCE PRINCIPALE SE PRECISE

Ca y est Hollande a décidé d'explorer la possibilité d'instaurer le
nouvelles taxes sur la résidence principale des Français lorsque le
propriétaire a remboursé son emprunt et qu'il occupe son propre logement .
Hollande souhaite ainsi soumettre les « revenus fictifs » ( absence de
loyer pour les millions de propriétaires «retraités» ayant remboursé leur
emprunt) à l'impôt sur le revenu. 


En effet, occuper un logement dont on est propriétaire (sa résidence
principale) rapporte un revenu fictif ( le loyer que l'on ne paye pas) !!!
Et de même que les intérêts des placements, ces loyers fictifs devraient
être imposés sur le revenu, après déductions des intérêts d'emprunt, selon
Hollande. 


Cette nouvelle taxe sur les propriétaires après le remboursement de
leur emprunt rapporterait 5,5 milliards d'euros par an.
Les propriétaires vont donc bientôt devoir verser un loyer à
l'Etat après le remboursement de leur emprunt ? 


EXEMPLE : VALEUR LOCATIVE DE MA MAISON/ 1000 EUROS
LOYER FICTIF / 1000 X 12 : 12000 euros
TAXATION SUPPLEMENTAIRE / 12000 X 30,5% (15% IRPP plus 15,5
prélèvements sociaux revenus fictifs du patrimoine ) : 3630 euros d'
impôts complémentaires !

La France avance à grands pas, car les cas sociaux, qui
constituent le fonds de commerce des socialistes, ne payent pas le loyer
du logement qu'ils occupent et qui plus est qui ne leur appartient pas, et
celui qui est propriétaire devra payer pour ce qui lui appartient.
  

Vous doutez : voici les sources de cet articles
 
http://www.lefigaro.fr/…/09/12/05002-20130912ARTFIG00542-les
-proprietaires-occupants-pourraient-payer-une-taxe.php

http://votreargent.lexpress.fr/…/fiscalite-les-proprietaire…-
leur-residence-principale-bientot-taxes_341947.html

http://www.latribune.fr/…/…/20130918trib000785790/imposition
-des-loyers-fictifs-mais-ou-va-t-on-.html 

http://www.lepoint.fr/…/proprietaires-pourquoi-il-faut-vous…
ayer-un-loyer-11-09-2013-1723331_28.php

D'aprés vous : Bientôt chez nous ?

Des marines américains et des gendarmes français organisent une formation de répression d’émeutes

- Base aérienne de Morón, en Espagne –
Des cocktails Molotov explosent et des gaz lacrymogènes remplissent les rues tandis que les Marines américains du SPMAGTF-CR-AF(*) et des Gendarmes français du Groupement Blindé de Gendarmerie Mobile tentent de contrôler une foule d’émeutiers dans une rue de la ville.




Voici le scénario qui s’est joué lorsque les Marines et les gendarmes se sont entraînés ensemble sur des techniques anti-émeutes de répression de foule au Centre National d’Entraînement des Forces de Gendarmerie à Saint-Astier, en France, du 1er au 5 décembre 2014.

La Gendarmerie comme les Marines du SPMAGTF-CR-AF sont appelés sur des zones d’instabilité pour rétablir la paix et protéger les intérêts nationaux à l’étranger. L’idée de voir les Marines et les Gendarmes s’entraîner ensemble est née il y a environ 10-12 ans. L’un comme l’autre étant appelés par leurs nations à renforcer les ambassades face à une menace ou une situation de crise.

Au cours de l’événement organisé sur plusieurs jours, les Marines et les Gendarmes ont échangé sur leurs expériences sur le terrain, ont été formés aux procédures d’escorte de convoi et de répression anti-émeute, ont organisé un exercice de tir réel, et ont construit un esprit de corps à travers des parcours d’obstacles combinés. Le point d’orgue de cette formation aété un scénario de simulation au cours duquel les Marines et les Gendarmes ont mené ensemble une mission: Réagir à une crise dans un pays étranger, protéger les ambassades américaine et française, et contrôler une foule d’émeutiers.

« Les installations et la formation à Saint-Astier nous ont offert une expérience unique que nous sommes incapables de reproduire sur la base aérienne de Morón », a déclaré le Capitaine Brian Green, l’officier du SPMAGTF-CR-AF en charge de l’exercice. « La possibilité d’utiliser des projectiles en caoutchouc, des cocktails Molotov et du gaz CS lors d’une simulation d’émeute offrent plus de réalisme à la formation. Les Gendarmes français et les Marines américains ont incontestablement construit une relation durable qui continuera de croître dans le futur grâce à une formation continue et sauront démontrer leur force si ils sont appelés à travailler ensemble en Afrique ».

Outre l’interopérabilité acquise, l’évolution de la formation a été d’une valeur inestimable afin que les deux unités puissent travailler ensemble à l’avenir. L’exercice a permis aux Marines d’acquérir de meilleures connaissances en tactique non létale, en techniques et procédures, tout en optimisant l’interopérabilité avec la Gendarmerie française et en renforçant le partenariat américain avec la France.

« Nos deux nations ont été alliées pendant une longue période, nous nous considérons même comme les plus anciens alliés », a déclaré le Commandant français André Rakoto, officier au Commandement Général de la Gendarmerie de Paris. « Il est logique que nous souhaitions combiner nos forces pour mener des opérations conjointes en Afrique. En temps de crise, les français peuvent avoir à aider les ressortissants américains et les Marines peuvent avoir à aider les ressortissants français, ce qui rend cette formation très bonne pour notre avenir « .

Le SPMAGTF-CR-AF est conçu pour répondre à un large éventail d’opérations militaires dans la zone Afrique sous responsabilité US, y compris le renforcement d’ambassades américaines, les opérations d’assistance et de secours en cas de catastrophe humanitaire, les Tactiques de Récupération d’Aéronef et du Personnel (TRAP), l’entraînement avec des pays partenaires et autres missions indiquées.


(*) SPMAGTF-CR-AF =
Special Purpose Marines Air-Ground Task Force – Crisis Response – AFrica

Traduction : Rochelle Cohen