L’Union Populaire Républicaine (UPR)
fait part de son horreur face au meurtre d’une institutrice de
maternelle par la mère d’une élève, ce matin à Albi, et demande que la
justice fasse rapidement son œuvre.
Ce fait divers atroce constitue une nouvelle preuve de la dégradation rapide et profonde de l’école de la République.
L’explosion de la violence en milieu
scolaire, et des agressions verbales ou physiques à l’encontre des
personnels enseignants, est la conséquence directe du discrédit jeté
depuis des années sur le respect des règles, de l’autorité et du savoir.
Cet anéantissement du civisme et du savoir-vivre en commun se nourrit
du culte exclusif de l’argent-roi, de la compétition à outrance et de la
consommation comme seuls buts de l’existence. Cette conception
effrayante de la vie favorise le cynisme, les comportements asociaux, le
mépris des règles, et les escroqueries en tout genre. Elle ridiculise
ou déconsidère le travail, l’effort, le mérite républicain et
l’altruisme.
L’extrême violence qui accompagne nombre
de films, de séries et de jeux vidéos – presque exclusivement venus des
États-Unis – imposés jour après jour à l’imaginaire collectif des
Français, contribue, pour les esprits les plus fragiles, à ne plus faire
la différence entre le virtuel et le réel, et à commettre des actes de
pure barbarie.
Pour casser cette dérive mortifère, et
comme elle l’a précisé dans son programme présenté il y a 3 ans, l’UPR
veut revaloriser, en urgence et en profondeur, la condition enseignante
et rompre avec l’américanisation des esprits et de l’école (point 16 du programme de libération nationale).
Le rétablissement de l’école républicaine passe, également, par
l’abandon de certaines théories pédagogiques, responsables du naufrage
de l’école primaire que 40% des enfants quittent avec de sérieuses
lacunes en lecture.
La généralisation des incivilités ou des
agressions ne se limite pas à la sphère enseignante. Elle frappe aussi
les personnels hospitaliers, les forces de l’ordre, les personnels de
préfecture et des collectivités locales, les agents des impôts, etc.,
ainsi que les personnels de plusieurs entreprises publiques (SNCF, RATP
notamment). Cette situation intolérable prouve que c’est au bout du
compte l’autorité même de l’État qui est désormais remise en cause.
Or, comme l’enseigne un proverbe chinois, « le poisson pourrit par la tête ».
Comment appeler au renouveau de l’esprit
civique et républicain, si les plus hautes autorités de l’État
s’ingénient à saper la République, à brocarder les fonctionnaires et à
dénigrer constamment le rôle de l’État ?
Comment rétablir la probité si les
milieux dirigeants – y compris des ministres en fonction – sont
régulièrement mis en cause dans des affaires de corruption et de
détournements de fonds ?
Comment faire respecter l’autorité de
l’État si un ancien Président de la République, mis en examen par la
justice et menacé par pas moins de sept affaires, s’invite aux heures de
plus grande écoute sur la première chaîne de télévision pour attaquer
personnellement les juges en charge de son dossier et piétiner ainsi
sans vergogne les règles les plus élémentaires du secret de
l’instruction ?
Les Français doivent comprendre que la
montée de la violence découle directement du mode de société qui leur
est imposé par une oligarchie euro-atlantiste sans foi ni loi. Ils
doivent se rassembler pour rompre définitivement avec ce contre-modèle
venu d’Outre-Atlantique et rétablir le modèle démocratique et
républicain qui est le seul conforme à leurs souhaits profonds.
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