Russie Politics du 16 Apr 2019 04:13 AM PDT
Dire que l'incendie, d'une violence incroyable, qui s'est emparé de Notre-Dame, qui l'a défigurée, est une tragédie ne signifie rien. La douleur est physique au-delà du dicible. Un sentiment d'horreur. Persistant. Le coeur de la France en cendres. Comme si Notre-Dame ne pouvait plus avoir sa place dans ce monde néo-trotskyste. Trop authentique et puissante dans la fadaise de la réalité virtuelle, la concurrence des siècles d'histoire française insupportable à ce cosmopolitisme agressif, l'image de la chrétienté protégeant la France quand cette religion est accusée de tous les maux. Un "accident" de plus. Notre-Dame va-t-elle réussir ce miracle, réveiller le peuple de France, confortablement assoupi dans son relativisme bon ton? Si ce n'est la conscience, l'instinct de survie va-t-il refaire surface ? Peut-on encore se relever - en l'honneur des bâtisseurs de cathédrales ? C'est tout un pays qui est à reconstruire - avant que ses symboles ne soient dévoyés. Et qu'il ne reste qu'un vide haineux.
Des heures de douleurs, une douleur qui n'en finit pas. La chute de la flèche a sonné le glas. Des siècles de civilisation qui s'écroulent sous nos yeux. Une déchirure. Ce que nous allons en faire sera décisif.
Immédiatement, le Procureur, avant même le début de l'enquête, comme tous les politiques, ne parle que d'une chose : des travaux responsables de cet incendie, évidemment accidentellement. Il restera à éclaircir beaucoup de questions : le feu n'a pas pris tout seul et le chantier était désert, donc qui a mis le feu et comment ?; les chaînes d'infos parlaient de deux foyers, combien y en avait-il ?; un accident de chantier peut provoquer un feu d'une telle puissance, qui en une demi-heure s'attaque à la flèche ?; comment se fait-il que les pompiers aient mis tant de temps à arriver (ils sont plus rapides avec les Gilets Jaunes) ?; les déclarations des politiques nous préparaient à dire Adieu à Notre-Dame, jusqu'à ce que le président Macron, finalement, ne déclare que la structure tiendra ... étrange timing soulevé par Euronews en direct, une explication?
Privilégier quand le feu brûle encore l'accident est un parti pris qui va orienter l'enquête, dont rappelons-le, les résultats doivent découler et non devenir des a priori. Or, le contexte de christianophobie dans lequel intervient cet incendie laisse songeur.
L'on rappellera, rien qu'à Paris, les dégradations apportées par un récidiviste Pakistanais, en France depuis 2 mois, contre l'orgue et les vitraux de la basilique des rois de France, la basilique Saint-Denis ce 2 mars. Cet individu déclare au tribunal qu'il ne comprend pas ce qu'il fait là. Comme si dégrader un lieu de culte chrétien était une activité des plus ordinaires aujourd'hui. Deux semaines plus tard, Saint-Sulpice est incendié, heureusement le feu est rapidement maîtrisé. Des vêtements de SDF auraient été à la source de l'incendie, mais quand même, la piste criminelle est privilégiée. Et maintenant Notre-Dame, dont il ne reste que la carcasse. L'ampleur oblige le pouvoir à s'enfermer dans la rhétorique de l'accident. Reconnaître l'incendie volontaire, serait ouvrir la piste à l'attentat. Contre la religion chrétienne. Contre les racines de la France. Le multiculturalisme est à ce prix. - la cécité morale. L'accident. Rappelons que la terroriste qui a échoué dans son attentat contre Notre-Dame vient d'être condamnée à 8 ans de prison vendredi. Ce sont les symboles de la France qui sont visés.
D'une manière générale, les lieux de cultes sont la cible de toute sorte de dégradations et le rythme s'accélère.
Dans le Roannais, ces jours-ci la porte d'une église fracturée pour la piller, à Lyon une alerte à la bombe dans l'église Saint-Nizier le dimanche des Rameaux, des vols et profanations dans des églises du Tarn et de l'Allier, etc. Et il ne s'agit que de ces derniers jours.
Par ailleurs, les églises et chapelles font également l'objet d'un programme de démolition. Ainsi, depuis 2000, 44 églises ont été détruites (au 1er janvier 2019), dont une datait du 12e siècle et 17 du 19e siècle, pour celles qui sont renseignées. Une liste est également dressée des lieux à démolir, en 2016 il comprenait 316 églises, 5 ont été ajoutées en 2017.
Les églises sont la cible de la nouvelle idéologie à un double titre : à la fois, car la religion chrétienne est sous tous les feux et (seule) accusée de tous les maux, ensuite car les symboles de la France, dont les églises font partie, dérangent le nouveau monde, sans racines, centré autour de l'individu-roi.
L'on se rappellera les paroles de ce fanatique d'Apathie proposant de raser Versailles ou encore la proposition faite sur le budget participatif de la Ville de Paris de raser le Sacré-Coeur, formulée en ces termes :
La réponse fait encore plus frémir : la Ville de Paris rejette le projet, simplement pour des raisons formelles : le Sacré-Coeur heureusement pas en sa possession.
Avant d'être "anonyme", cette idée a été avancée par le journaliste Claude Askolovitch. Imaginez la réaction s'il s'était agit de raser une cinagogue ou une moquée.
Le Sacré-Coeur est, par ailleurs, l'objet d'une véritable cabale de gauche :
Les hommes politiques ne sont pas en reste. Ainsi en 2013, Ian Brossat, alors leader communiste du Front de Gauche au conseil de Paris, admet ne pas aimer le Sacré-Cœur. «[Il] visait à sanctionner d’une certaine manière les communards. Je pense que s’il y a un endroit où on pourrait faire autre chose, ça serait le Sacré-Cœur», déclare-t-il lors d’un entretien vidéo pour le Journal du Dimanche. Ian Brossat dit vouloir remplacer le monument par «un espace de solidarité». Lionel Jospin avait aussi son avis sur la question. Quand on lui demande quel monument il raserait s’il en avait le pouvoir, sa réponse est sans équivoque. Pour lui, le Sacré-Cœur est un symbole «d’obscurantisme, de mauvais goût et de réaction».
Ce que l'on ne peut détruire, il faut le détourner. Notre-Dame a encore ses murs, le peuple de France veut qu'elle soit reconstruite, car nous avons besoin de nos racines, besoin de les voir, besoin de ce monde réel. Sans réalité augmentée, lorsque la réalité est justement historiquement assez puissante. Une cagnotte lancée, les gens se sentent concernés et donnent volontiers. Rapidement, deux réactions. Tusk capitalise l'incendie de Notre-Dame en appelant les pays européens à participer à la reconstruction, s'appuyant sur la solidarité bien connue de l'UE et redonnant un projet moral à cette Union qui en est tant dépourvue :
«Je sais que la France pourrait le faire seule mais ce qui est en jeu ici, c'est plus que simplement de l'aide matérielle. L'incendie de la cathédrale Notre-Dame nous a à nouveau fait prendre conscience que nous sommes unis par quelque chose de plus important et de plus profond que des traités»
La famille Pinault débloque 100 millions d'euros pour la reconstruire. Quel geste! Et vous qui demandez le retour de l'ISF, vous voyez comme ils sont gentils. Qui dit mieux ? LVMH et la famille Arnault annoncent eux 200 millions. Et l'Etat dans tout ça ? J'oubliais, la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Ce qui n'empêche pas les subventions publiques ou en Alsace-Moselle la participation directe (l'Etat a payé 20% de la construction de la Mosquée de Strasbourg), le pouvoir considérant qu'il n'y a pas suffisamment de lieux de prière musulmans. Nous verrons bien ce qui sera fait, Macron lui aussi vient de trouver un "projet pour la France", il faut consolider le peuple, mais il risque de flotter un peu dans le costume des bâtisseurs de cathédrales. Pour cela il faut une âme. Ce qui n'empêche pas la récupération.
Enfin, symboliquement, l'attaque la plus frontale menée en France contre le christianisme est la conversion des églises en mosquées. Si cela a provoqué des remous, le peuple catholique n'étant pas tout à fait écrasé, la pratique s'est instaurée :
Saint-Denis, Saint-Sulpice et Notre-Dame. Cela fait beaucoup. Beaucoup de symboles, beaucoup de haine. Il est urgent de sortir de l'hypocrisie "du monde merveilleux des Bisounours", le contexte dans lequel l'incendie de Notre-Dame a eu lieu nous y oblige. Avant qu'il n'y ait plus de symboles et qu'il ne reste que la haine.
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Notre-Dame va-t-elle réveiller le peuple de France ?
La France liquidée...ou presque !
Russie Politics du 29 Mar 2019 02:18 AM PDT
La concurrence est le moyen et le but de cette époque néolibérale, elle est l'instrument de désétatisation manié avec de plus en plus de fanatisme par l'Union européenne. Et la présidence Macron se prête avec enthousiasme à ce jeu de déconstruction, à coup de privatisations douteuses d'éléments stratégiques du patrimoine public. Quand le Sénat tente de bloquer dans un dernier sursaut la privatisation cachée des Aéroports de Paris dans la loi PACTE, le Gouvernement s'allonge avec délice aux pieds de la Commission européenne pour offrir au privé les plus importants barrages hydo-électriques, ouvrages stratégiques construits au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsque la France était un Etat et une puissance. C'est cette France que l'UE et Macron veulent définitivement renvoyer aux manuels d'histoire, avant de les réécrire. La France est mise en liquidation.
Les nouvelles inquiétantes s'enchaînent et se ressemblent, ce sont les éléments stratégiques de l'Etat qui sont offerts au privé, dans la plus pure logique néolibérale, si chère à Macron et à l'UE. Pour ce faire, le dogme du tout-concurrenciel est répété sur toutes les gammes, comme un mantra.
Les privatisations plus ou moins officielles ne cessent de se succéder. Dans le désordre, on a entendu parler d'Engie, dans lequel l'Etat vend au fur et à mesure ses parts, mais comme il n'est plus majoritaire, cela n'entre pas officiellement dans un processus de privatisation. Pourtant, le gaz est un domaine stratégique, mais dont l'Etat se désengage au profit du privé. Le même processus a été engagé pour Renault. Ce que le ministre de l'Economie qualifie de "succès stratégique" (sic). Idem avec Air France, au profit de l'Etat hollandais - on appréciera l'ironie du sort - certains Etats sont donc plus "autorisés" que d'autres. La vente des aéroports de Nice, Toulouse et Lyon a fait réagir la Cour des comptes (voir ici), sans que le principe ne soit remis en cause, et le processus de revente continue s'amorce : la question devenant de savoir qui va succéder aux Chinois pour l'aéroport de Toulouse ? En plus, ce sont des entreprises très rentables ... Etc, etc, etc ... C'est l'Etat qui est en cours de privatisation, de liquidation. Et l'on continue avec les Aéroports de Paris, que le Sénat tente de bloquer.
Maintenant, sous le coup d'une procédure d'infraction lancée par la Commission européenne contre la France, au sujet du monopole d'EDF dans le domaine de l'énergie hydro-électrique, le Gouvernement s'apprête à "ouvrir à la concurrence", autrement dit à ouvrir au privé, la concession d'une centaine des plus importants barrages hydro-électriques français. Le principe de la privatisationavait été acté dès 2017, juste après la prise de fonctions de Macron, alors que la France résistait depuis plus de 10 ans :
Le 7 février dernier, le gouvernement Philippe, après avoir fait savoir en automne 2017 à l’interfédérale des salariés du secteur hydroélectrique français qu’il ne trouvait rien à redire au principe, a donc acté la privatisation. D’ici 2022, 150 des plus grands barrages (plus de 20 mètres de haut) devraient être vendus, pour une puissance totale de 4,3 GW équivalant à celle de trois réacteurs nucléaires de nouvelle génération. Le reliquat du parc public, sauf effondrement global, sera mis à l’encan avant 2050.
Un excellent article publié sur le site de France Culture résume parfaitement le fanatisme idéologique de cette décision européenne, qui va se réaliser sous la présidence Macron, et peut mettre en danger la sécurité nationale :
On peut ainsi se demander ce que feraient des acteurs privés s’ils venaient à détenir et à contrôler de telles infrastructures. D’autant que l’électricité produite par les centrales hydroélectriques est aujourd’hui la moins chère de France : 20 à 30 €/MWh contre 35 à 46 pour le nucléaire. Or, comme le relève le média en ligne Le vent se lève, « un opérateur privé pourrait facilement maintenir les vannes du barrage fermées et attendre qu’un pic de consommation fasse frôler la pénurie d’électricité pour faire monter les prix. Sur le plan juridique, rien ne les en empêcherait ». Pour se donner une idée du type de chantage financier que peuvent exercer des acteurs privés dans de telles conditions, il suffit de se rappeler l’épisode qui avait opposé General Electric à EDF il y a quelques années. Après avoir racheté Alstom énergie en 2016, l’entreprise américaine avait organisé une grève de maintenance pour obtenir d’EDF des conditions de gestion plus avantageuses. Après une centaine d’incidents, la direction d’EDF avait fini céder et donner gain de cause aux Américains. On ose à peine imaginer le pouvoir que donnerait le contrôle de ces infrastructures, quand on sait que les barrages hydrauliques servent aussi de réserve d’eau pour refroidir les centrales nucléaires...
Effectivement, la question se pose ...
Mais surtout, chers amis, allez voter aux élections européennes, pour des députés qui ne pourront, même si par hasard ils le voulaient, changer le cours anti-étatique de l'UE décidé en Commission. Par principe, l'UE ne peut se développer qu'en absorbant les Etats au profit d'une idéologie globaliste. Idéologie, qui ne peut qu'avancer la loi du marché tout-puissant, mythe néolibéral, pour dénier tout droit à l'intérêt national, aux intérêts stratégiques de l'Etat. Et pendant que vous vous escrimez au niveau européen, où les décisions sont déjà prises (ailleurs), nos charmants clones nationaux s'appliquent à brader le pays. Et y arrivent à merveille. Parfaitement protégé par cette farce électorale.
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Assange interpellé : la liberté d'expression au placard et le retour de la fameuse "ingérence russe"
Russie Politics du 12 Apr 2019 01:23 AM PDT
L'arrestation de Julian Assange hier par la police londonienne dans les locaux de l'ambassade d'Equateur, après que le nouveau président pro-atlantiste lui ait retiré et sa nationalité et son asile politique, donne le ton d'un monde en pleine dérive autoritaire. Sur le plan de la politique intérieure, elle permet aussi aux Démocrates, après l'échec du rapport Mueller à démontrer une collusion entre Trump et la Russie, de relancer l'éternelle "ingérence russe", au lieu de préparer les nouvelles échéances électorales.
Les seules images de l'arrestation ont été tournées par RT, alors que l'ambassade était cernée de journalistes depuis 2012, date à laquelle Assange s'y est réfugié :
Quel est le crime d'Assange ? Avoir diffusé des informations compromettantes pour trop de personnes, sans chercher à se garder un protecteur, c'est-à-dire sans sélectionner ses cibles. Et ça, ça ne se pardonne pas. L'on ne peut pas parler des bombardements contre les civils par l'armée américaine en Afghanistan, de la violation systématique de toute forme de droit à Guantanamo, des tortures en Irak, etc. Silence, les Etats-Unis libèrent le monde, ils sont le Bien.
Mais surtout, Wikileaks a diffusé, lors de la campagne présidentielle en 2016, 30 000 mails de Clinton ou qui lui étaient adressées, Assange s'est créé un ennemi mortel, Clinton étant persuadée que 1) il a travaillé avec les Russes pour cela et que 2) c'est la raison pour laquelle elle a perdu les élections. Il faut dire que les Démocrates sont toujours arrêtés à leur défaite contre Trump, qu'ils n'arrivent pas à dépasser.
Ainsi, l'on trouve un peu partout, notamment dans le New York Times, cette idée selon laquelle Assange travaille pour les Russes et aurait ainsi perdu ses soutiens:
Pour cela, le nouveau président pro-atlantiste d'Equateur accuse la Russie cherchant ainsi à justifier la livraison d'Assange, pieds et poings liés, à la police qu'il a appelée. La logique est quelque peu étrange, puisque l'ingérence russe aurait finalement conduit à son élection ... alors qu'il est pro-atlantiste. Il est vrai que pour le convaincre, un prêt de plus de 10 milliards de dollars, à très long terme et très faible taux, a été accordé en février par des organismes internationaux comme le FMI ou la Banque mondiale. Mais que l'on ne considère pas du tout cela comme de l'ingérence, ce serait ... tellement déplacé, ce n'est pas la Russie. Il serait tout aussi inapproprié de voir ici une motivation à interpeller l'un des proches collaborateurs d'Assange à l'aéroport, au moment où il se dirigeait vers le Japon. Il n'y a ici évidemment aucune trace d'ingérence, non, ce n'est que de l'allégeance. Donc l'Equateur va "sérieusement" enquêter, lui aussi, sur la fameuse ingérence russe.
Donc, si l'on résume la situation juridique, assez ubuesque. Julian Assange perdu sa nationalité équatorienne et l'asile politique pour avoir, selon le Président de ce pays indépendant et souverain, violé les règles de son séjour courtois, ou dit autrement, pour avoir contiué à faire ce pour quoi l'Equateur le protégeait :
Ensuite, il a été interpellé par la police britannique, pour avoir violé les règles du contrôle judiciaire et donc de sa liberté provisoire, il y a 7 ans de cela, lorsqu'il avait été accusé de viol en Suède. La Suède avait plus tard abandonné les poursuites et le Parquet classé sans suite la plainte. Comme il n'y a donc pas de fondement pour interpeller Assange, la plaignante, hier, a déclaré qu'elle allait demander que l'enquête soit réouverte. En attendant, Assange a été interpellé pour un contrôle judiciaire dans une affaire classée sans suite. C'est pour le moins original.
Finalement, il va passer devant le tribunal anglais pour déterminer de son extradition vers les Etats-Unis, puisque tout a été organisé dans ce but, afin de répondre des accusations, cette fois, de piratage, en lien avec l'affaire de l'analyste de l'armée américaine Bradley Manning-Chelsea en 2010.
Evidemment, l'Australie, pays tout aussi indépendant que l'Equateur lorsqu'il s'agit des intérêts américains, a immédiatement déclaré par l'intermédiaire de son Premier ministre qu'Assange ne bénéficiera d'aucune aide particulière. Traduction : notre "amitié" nous est plus chère que la protection de la liberté d'expression, faites-en ce que vous voulez, nous sommes de fidèles sujets.
Sur fond d'échec des Démocrates au sujet de l'ingérence russe, l'interpellation de Julian Assange tombe à pic. Le rapport Mueller a fait long feu, la collusion entre Trump et la Russie n'a pu être démontrée. Or, les Démocrates ne peuvent toujours pas entrer en campagne pour les prochaines élections, ils ont un besoin hystérique et compulsif de rejouer les précédentes. Assange relance la fameuse ingérence russe, sans laquelle les Démocrates seraient obligés de reconnaître leur échec. Trump, renforcé un instant dans ce combat interne, va devoir reprendre les armes.
D'une manière générale, le précédent créé est significatif de l'état de la liberté d'expression aujourd'hui dans notre monde. Et le message envoyé aux journalistes d'investigation est clair : restez sur les chemins balisés, protégez la main qui vous nourri et vous protège, sinon occupez-vous de la mode, des produits de beauté et des recettes de cuisine. Dans ce monde, seuls les valets resteront libres.
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