Au PS, les jeunes loups sont surnommés « les juifs israéliens »
Entrisme communautaire. Le 4 octobre, Le Monde rapportait le propos d'un responsable du Parti socialiste au sujet des chouchous du président Hollande, surnommés -comme le faisait déjà François Mitterrand- les "sabras", terme hébreu désignant les juifs nés en Israël.
Le 12.10.2015 à 16h33
C'est un terme souvent utilisé par les journalistes politiques pour relater la vie interne du Parti socialiste mais il n'est jamais explicité.
Comme s'il allait de soi.
Le dimanche 4 octobre, Le Monde publiait ainsi un article relatif à la"génération Hollande" au sein du PS et, plus précisément, du gouvernement Valls.
Publié en page 10, l'article était introduit de la sorte à la Une du journal.
"Sabra" emblématique de la "Hollandie" : Emmanuel Macron, protégé de Jacques Attali, ancien de la banque Rotshchild et opposant au boycott économique d'Israël.
Embauché à l'Élysée via Attali, le pro-israélien François Hollande était lui-même considéré comme un "sabra" de la "Mitterrandie".
Jacques Attali, François Hollande (au centre) et François Mitterrand
François Hollande et Benyamin Netanyahou
Quant à Manuel Valls, il était davantage, dans les années 80, un "sabra du rocardisme" selon l'expression employée par son ami Stéphane Fouks, ancien membre du "comité sioniste" du Mouvement des jeunesses socialistes, aujourd'hui co-directeur du Crif.
Alain Bauer, Michel Rocard, Manuel Valls et Stéphane Fouks
Dans un ouvrage consacré à François Mitterrand, Jack Lang aborde brièvement l'origine du mot "sabra", utilisé au PS depuis la fin des années 70.
Selon le dictionnaire Larousse, "sabra" désigne désormais tout "juif né en Israël".
Jack Lang, président pro-israélien de l'Institut du monde arabe, n'explique pas la genèse de l'usage -au sein du PS- d'un tel terme connoté.
Mitterrandie et Hollandie, territoires israéliens?
Il faut se référer à un autre pillier de la "Mitterrandie" pour tenter de résoudre ce mystère.
Aujourd'hui, lundi 12 octobre, André Rousselet, ancien député, fondateur de Canal + et exécuteur testamentaire de François Mitterrand, dévoile son autobiographie. Extrait :
Jacques Attali, l'homme qui prône la co-réalisation "juive" d'une "bourgeoisie musulmane", était le cofondateur -avec Georges Dayan- d'une association dénommée "Socialisme et judaïsme" (à laquelle appartient aujourd'huiBenjamin Djiane, conseiller discours de Valls). Le but de cette structure : "double mission: amener la majorité des voix juives dans l'escarcelle du PS et initier les cadres de ce dernier aux charmes de l'État d'Israël".
Considéré comme le meilleur ami de Mitterrand, Dayan -un natif d'Oran décédé en 1979- avait été présenté par l'Agence télégraphique juive comme un "ami de longue date d'Israël et des causes juives".
Tendrement surnommé "général" par Jack Lang (en référence au général etcriminel de guerre israélien Moshe Dayan), Georges Dayan exprimait une vive hostilité à l'encontre de l'Organisation de libération de la Palestine, composée, selon lui, de "voyous et de malfrats, Arafat le premier". L'homme qui gérait (selon le Figaro Magazine) les "dossiers politiques ultra-sensibles" de Mitterrand avait également été son émissaire spécial auprès de Shimon Peres, responsable du programme nucléaire illégal de l'État hébreu.
Shimon Peres et Emmanuel Macron
Au lendemain de son élection (le 10 mai 1981), Mitterrand -le premier président français à se rendre en Israël (et dont le fils Jean-Christophe avait vécu dans unkibboutz)- avait dédié son premier geste public à Dayan, son recruteur de"sabras", en se recueillant sur sa tombe.
HICHAM HAMZA
Entrisme communautaire. Le 4 octobre, Le Monde rapportait le propos d'un responsable du Parti socialiste au sujet des chouchous du président Hollande, surnommés -comme le faisait déjà François Mitterrand- les "sabras", terme hébreu désignant les juifs nés en Israël.
Le 12.10.2015 à 16h33
C'est un terme souvent utilisé par les journalistes politiques pour relater la vie interne du Parti socialiste mais il n'est jamais explicité.
Comme s'il allait de soi.
Le dimanche 4 octobre, Le Monde publiait ainsi un article relatif à la"génération Hollande" au sein du PS et, plus précisément, du gouvernement Valls.
Publié en page 10, l'article était introduit de la sorte à la Une du journal.
"Sabra" emblématique de la "Hollandie" : Emmanuel Macron, protégé de Jacques Attali, ancien de la banque Rotshchild et opposant au boycott économique d'Israël.
Embauché à l'Élysée via Attali, le pro-israélien François Hollande était lui-même considéré comme un "sabra" de la "Mitterrandie".
Jacques Attali, François Hollande (au centre) et François Mitterrand
François Hollande et Benyamin Netanyahou
Quant à Manuel Valls, il était davantage, dans les années 80, un "sabra du rocardisme" selon l'expression employée par son ami Stéphane Fouks, ancien membre du "comité sioniste" du Mouvement des jeunesses socialistes, aujourd'hui co-directeur du Crif.
Alain Bauer, Michel Rocard, Manuel Valls et Stéphane Fouks
Dans un ouvrage consacré à François Mitterrand, Jack Lang aborde brièvement l'origine du mot "sabra", utilisé au PS depuis la fin des années 70.
Selon le dictionnaire Larousse, "sabra" désigne désormais tout "juif né en Israël".
Jack Lang, président pro-israélien de l'Institut du monde arabe, n'explique pas la genèse de l'usage -au sein du PS- d'un tel terme connoté.
Mitterrandie et Hollandie, territoires israéliens?
Il faut se référer à un autre pillier de la "Mitterrandie" pour tenter de résoudre ce mystère.
Aujourd'hui, lundi 12 octobre, André Rousselet, ancien député, fondateur de Canal + et exécuteur testamentaire de François Mitterrand, dévoile son autobiographie. Extrait :
Jacques Attali, l'homme qui prône la co-réalisation "juive" d'une "bourgeoisie musulmane", était le cofondateur -avec Georges Dayan- d'une association dénommée "Socialisme et judaïsme" (à laquelle appartient aujourd'huiBenjamin Djiane, conseiller discours de Valls). Le but de cette structure : "double mission: amener la majorité des voix juives dans l'escarcelle du PS et initier les cadres de ce dernier aux charmes de l'État d'Israël".
Considéré comme le meilleur ami de Mitterrand, Dayan -un natif d'Oran décédé en 1979- avait été présenté par l'Agence télégraphique juive comme un "ami de longue date d'Israël et des causes juives".
Tendrement surnommé "général" par Jack Lang (en référence au général etcriminel de guerre israélien Moshe Dayan), Georges Dayan exprimait une vive hostilité à l'encontre de l'Organisation de libération de la Palestine, composée, selon lui, de "voyous et de malfrats, Arafat le premier". L'homme qui gérait (selon le Figaro Magazine) les "dossiers politiques ultra-sensibles" de Mitterrand avait également été son émissaire spécial auprès de Shimon Peres, responsable du programme nucléaire illégal de l'État hébreu.
Shimon Peres et Emmanuel Macron
Au lendemain de son élection (le 10 mai 1981), Mitterrand -le premier président français à se rendre en Israël (et dont le fils Jean-Christophe avait vécu dans unkibboutz)- avait dédié son premier geste public à Dayan, son recruteur de"sabras", en se recueillant sur sa tombe.
HICHAM HAMZA
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