Comprendre la 3e guerre mondiale que nous prépare les U.S.A. & l'Union Européenne

Bruits de guerre: Les USA organiseraient-ils l’internationalisation du conflit ukrainien en Europe ?

Les USA sont-ils en train de préparer l’extension du conflit ukrainien ?

Tout porte à le croire. La Russie ne s’y trompe pas qui multiplie les démonstrations de force, tant sur terre qu’en mer ou dans les airs, sans omettre de renforcer ses alliances.

Alors que le maître de Kiev, Pietro Porochenko s’active pour tenter de neutraliser l’oligarque de l’oblast de Dniepropetrovsk, l’un des principaux artisan du coup d’Etat de la place Maïdan (Voir les détails plus bas), les intrigues géostratégiques des Etats-Unis dans le pays battent leur plein. Au-delà de l’Ukraine ils visent la « République Moldave  de Dniestr » (improprement appelée Transnistrie).

Alors que le régime de Kiev vient d’être battu à plate couture en Novorossiya, comme si de rien n’était Porochenko aux ordres des USA, prétend « dégeler ce conflit et aider la Moldavie souveraine et indépendante à rétablir son intégrité territoriale et à réintégrer la Transnistrie »; Porochenko a déclaré cela lors d’une conférence de presse mercredi dernier, qu’il a donnée en compagnie de son homologue de Roumanie. L’espoir secret étant, semble-t-il, pour la Roumanie de s’approprier la Moldavie frontalière, tandis que la « Transnistrie » pourrait se rattacher à l’Ukraine. La république moldave de Dniestr est située à la frontière de l’Ukraine et de la Moldavie. C’est une petite république qui a conquis son autonomie contre Chisnau (capitale de Moldavie) en 1991 au moment de l’effondrement de l’URSS. Petite république non reconnue par l’ONU elle est occupée par des troupes russes qui ont mandat international pour assurer la paix sur le territoire.

Igor Strelkov signalait il y a quelques jours que « selon des habitants de la région d’Odessa, une colonne militaire ukrainienne progressait vers sa frontière avec la République de Dniestr. » Une rumeur, donc, davantage qu’une information, mais qui est crédible en fonction des déclarations de Porochenko. Si cette rumeur s’avérait,  elle pourrait forcer les Russes à intervenir. Ce qui transformerait le conflit ukrainien, qui reste pour le moment une guerre civile, en guerre internationale, avec l’implication de plusieurs pays, dont la Roumanie qui a été intégrée à l’OTAN en 2004. La Roumanie serait donc le biais par lequel l’OTAN pourrait rentrer officiellement dans cette éventuelle confrontation. A l’appui de cette thèse, non seulement les récentes préoccupations de Kiev et de Bucarest à propos de la Transnistrie, mais également l’arrivée de renforts américains ces derniers temps en Roumanie et en Ukraine. Dans le même temps l’OTAN déploie ses forces dans les Etats baltes et en Pologne, avec l’arrivée de troupes blindées et aéromobiles américaines dans les pays membres récents de l’OTAN autrefois membres du Traité de Varsovie (alliés de l’URSS)., il est désormais évident que nous assistons à des préparatifs militaires US destinés à faire dégénérer la situation en un conflit régional. Ou tout au moins à en menacer l’Europe géographique qui comprend la Russie.

Déploiement des troupes et de l’industrie polluante américaine en Europe

Concrètement en ce qui concerne l’Ukraine, l’armée américaine a fait débarquer ces derniers jours 300 G’Is dans le pays, destinés à former les paramilitaires de la garde nationale, ainsi qu’un important matériel militaire ainsi que le montre la vidéo ci-dessus. Venus de Vicenza en Italie, ces soldats US ont déjà manoeuvré en septembre dernier en Estonie, à la frontière russe. Ils sont venus s’installer au centre de formation de Yavoriv, à la frontière de ukraino-polonaise. Leur mission de formation est prévue pour durer d’avril jusqu’en octobre. Mais pour quel champ de bataille vont-ils former les Ukrainiens alors que les accords de Minsk organisent la paix dans le Donbass ? Là encore il y aurait matière à analyse, mais ceci n’est qu’un article qui ne peut pas tout développer.

Ce qui est certain c’est que Washington ne déploie pas ses troupes pour rien et que sa main-mise sur l’Ukraine organisée lors de la révolution de la place Maïdan, n’est pas un caprice passager. Des contrats faramineux sont en préparation qui permettent à la grosse industrie américaine et à ses poisons de s’installer en Europe sans même attendre le traité de libre-échange transatlantique prévu pour 2015 entre l’UE et les USA. Si ce grand marchéaboutissait il instituerait une dictature sans précédent des industries américaines sur l’Europe. Notamment en ce qui concerne l’agriculture.

Une guerre internationale régionale permettrait de nouveaux plans commercio-financiers, style plan Marshall, qui au lendemain de la seconde guerre mondiale ont permis aux USA d’imposer leur modèle agricole en inondant les champs d’Europe de leurs engrais obligatoires et de leur coûteux matériel, déstructurant durablement l’agriculture traditionnelle française. Ce qui a fait de la seconde guerre mondiale une excellente affaire pour les USA, les a sortis de leur crise financière et leur a permis d’imposer leur leadership au monde. Nous n’en sommes pas encore sortis et nous y sommes même encore enfoncés jusqu’au cou. Mais cela ne leur suffit pas!

En quoi cela concerne-t-il l’Ukraine ? C’est que la société américaine Monsanto, spécialisée dans les OGM alimentaires, projette de construire une usine de semences en Ukraine en 2016; produits destinés aux pays de l’Union européenne. Alors qu’on sait qu’en France notamment, les OGM sont interdits. C’est peut-être dans ce contexte qu’on peut situer le bras de fer entre Porochenko et Kolomoïsky. En effet, le marché peut se concevoir ainsi: Porochenko donne l’agriculture ukrainienne à Monsanto, (l’Ukraine étant l’un des principaux greniers à blé du monde) et les USA lui donne toute liberté d’éliminer son grand rival Kolomoïsky!

Bras de fer entre les deux plus puissants oligarques d’Ukraine

Ceci se déroule sous fond de règlements de comptes au sommet en Ukraine. Porochenko a entamé un bras de fer avec l’autre oligarque le plus puissant de la révolution du Maïdan: Igor Kolomoïsky, contre lequel il vient de signer l’ordre de démission de son poste de gouverneur de la province de Dniepropetrovsk. Or Kolomoïsky deuxième fortune d’Ukraine, a formé des unités répressives semi-privées : les « bataillons » d’extrémistes néobandéristes et néonazis tels Azov, Aydar, Donbass, DnieprI et DneprII, « OUN » et les trois bataillons de volontaires islamistes tchétchènes, dont nous avons déjà parlé. Ces unités comptent environ 15.000 hommes, et il y a quelques jours Kolomoïsky a donné l’ordre d’en tripler les effectifs. En juillet 2014, Moscou avait demandé à Interpol de lancer un avis de recherche international à l’encontre de l’oligarque ukrainien pour meurtres, une requête qu’Interpol a rejetée… L’homme, prudent, réside en Suisse, mais il soutient financièrement les paramilitaires issus de Praviy Sektor qui forment en quelque sorte ses troupes privées. Parmi eux également le bataillon DUK , qui compterait plus de 500 hommes. Son commandant a reçu l’ordre du commandement central de quitter la ligne de front pour le 1er avril, avec mise-en-garde sévère. Yarosh, l’âme damnée du Maïdan a protesté mais Porochenko s’est empressé de lui proposer une place « importante » au ministère de la Défense, afin de calmer ses bataillons répressifs.

Même chose pour le bataillon Azov de sanglante renommée qui a reçu l’ordre de quitter la ligne de front du Donbass. Ces divers bataillons sont invités à rejoindre la garde nationale, lorsqu’ils n’y sont pas déjà, et à se placer sous le commandement opérationnel ukrainien. Il est vrai que les membres de ces milices privées ne sont pas aussi dociles vis-à-vis du pouvoir central et de Washington que ceux-ci le souhaitent. Le SBU (police politique ukrainienne sous autorité américaine) a déjà lancé une «opération à grande échelle» contre le bataillon DnieprI après l’assassinat d’un de ses officiers. De même une procédure judiciaire a été lancée contre certains membres du bataillon Aydar, lesquels auraient planifié des attentats contre des bâtiments administratifs de Kiev. Le bataillon Aydar a même été dissous.

Qu’en est-il des militants de Praviy Sektor (Secteur Droit) incorporés au SBU dont certains à des postes clefs ? Après avoir neutraliser les fonctionnaires proches de Kolomoïsky c’est l’oligarque lui-même qui est isolé, même s’il ne s’en laisse pas compter et s’il organise sa résistance, menaçant même de séparer sa province de l’Ukraine. Il a pour cela de puissants arguements économiques. «Les luttes politiques en Ukraine se doublent maintenant, comme c’était prévisible, de luttes économiques. Maïdan qui devait apporter au peuple ukrainien la démocratie et la ‘prospérité européenne’ n’aura finalement été qu’un immense jeu de chaises musicales », analyse Virgile Thomas. Mais rien n’est fini, au contraire, tout est à craindre, tout peut dégénérer et un éventuel conflit entre la Transmistrie, l’Ukraine, la Moldavie et la Roumanie, pourrait rester régional avec la Russie et les USA en arrière-plan ou bien rejoindre celui du Proche-Orient. Ou encore dégénérer en un conflit mondial qui opposerait la Russie aux USA directement.

Tout est en germe actuellement.

 




Pourquoi l’Occident hait-il Poutine ? La raison secrète

Lettre du président Nicolas Maduro au peuple des États-Unis (New York Times)

"Le Venezuela n’est pas une menace, c’est un espoir !"
 
(Publiée dans le New York Times 17/03/2015)
Le Venezuela n’est pas une menace ! 

Nous sommes le peuple de Simon Bolivar, nous croyons à la paix et au respect de toutes les nations.

Liberté et indépendance


Il ya plus de deux siècles, nos pères ont fondé une république sur la base de l’égalité et de la liberté de tous devant la loi.
Notre nation a subi les plus grands sacrifices pour garantir aujourd’hui, aux Sud-Américains le droit de choisir leurs dirigeants et d’appliquer leurs propres lois.
Rappelez-vous toujours l’héritage historique de notre père, Simon Bolivar, l’homme qui a consacré sa vie pour que nous héritions d’une patrie de justice et d’égalité.
Nous croyons en la paix, à la souveraineté nationale et au droit international
Nous sommes un peuple pacifique. En deux siècles d’indépendance, nous n’avons jamais attaqué un autre pays. Nous sommes un peuple vivant dans une région de paix, exempte d’armes de destruction massive avec la liberté de pratiquer toutes les religions. Nous défendons le respect du droit international et la souveraineté de tous les peuples du monde.

Nous sommes une société ouverte
Nous sommes un peuple de travailleurs, qui s’occupe de sa famille et professe la liberté de culte. Chez nous, on respecte les divers modes de vie des immigrants venus de partout dans le monde. Notre presse est libre et nous sommes d’enthousiastes utilisateurs des réseaux sociaux sur internet.

Nous sommes amis du peuple des États-Unis d’Amérique
L’histoire de notre peuple a été liée depuis le début de nos luttes à la conquête de la liberté. Francisco de Miranda, héros vénézuélien, a partagé avec George Washington et Thomas Jefferson, pendant les premières années de la nation américaine naissante, les idéaux de justice et de liberté qui étaient des concepts fondamentaux dans nos luttes pour l’indépendance. Nous partageons l’idée que la liberté et l’indépendance sont essentielles pour le développement de nos nations.
Les relations entre nos peuples ont toujours été basées sur la paix et le respect. Nous avons toujours eu des relations commerciales dans des domaines stratégiques. Le Venezuela a été un fournisseur d’énergie fiable et responsable pour le peuple américain. Depuis 2005, le Venezuela a fourni de "l’huile de chauffage" subventionnée, aux communautés à faible revenu des États-Unis par le biais de notre entreprise CITGO. Cette contribution a aidé des dizaines de milliers d’Américains à survivre dans des conditions difficiles, en leur offrant le soulagement et le soutien bien nécessaires quand des citoyens sont dans le besoin, et a montré comment la solidarité peut construire des alliances puissantes au-delà des frontières.

Pourtant, incroyablement, le gouvernement américain nous déclare comme une menace à la sécurité nationale et à la politique étrangère des Etats-Unis
Dans un acte disproportionné, l’administration Obama a déclaré l’état d’urgence parce qu’il considère le Venezuela comme une menace à sa sécurité nationale. (Executive Order du 15/09/2015). Ces actions unilatérales et agressives du gouvernement des États-Unis contre notre pays ne sont pas seulement sans fondement et en violation des principes de base de la souveraineté et de l’autodétermination des peuples en vertu du droit international, mais aussi, ont été rejetées à l’unanimité par les 33 pays de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) et par les 12 États membres de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR). Dans un communiqué publié le 14 Mars 2015, l’UNASUR a réitéré son ferme rejet de ces mesures coercitives qui ne contribuent ni à la paix, ni à la stabilité, ni à la démocratie dans notre région et a exigé l’abrogation du décret du président Obama contre le Venezuela.

Nous rejetons l’unilatéralisme et l’extraterritorialité
Le président des États-Unis, sans mandat pour intervenir dans nos affaires intérieures et de façon unilatérale, a lancé une série de sanctions contre des fonctionnaires vénézuéliens et a ouvert la porte à la poursuite de ce type de sanctions, s’immisçant ainsi dans notre ordre constitutionnel et dans notre système de justice.

Nous préconisons un monde multipolaire
Nous croyons que le monde devrait être régi par les règles du droit international. Aucune intervention d’autres pays dans les affaires intérieures d’autrui. Avec la conviction que des relations respectueuses entre les nations sont le seul moyen de consolider la paix et la coexistence, ainsi que l’affirmation d’un monde plus juste.

Nous honorons nos libertés et maintenons nos droits
Jamais auparavant dans l’histoire de nos nations un président américain a tenté de gouverner par décret les Vénézuéliens. C’est un ordre tyrannique et impérial qui nous rappelle la période la plus sombre des relations étasuniennes avec l’Amérique latine et les Caraïbes.

En raison de notre longue amitié, nous alertons nos frères américains, amoureux de la justice et de la liberté, sur l’agression illégale commise par le gouvernement étasunien en votre nom. Nous ne laisserons pas notre amitié avec le peuple des États-Unis être affectée par cette décision absurde et sans fondement du président Obama.

Nous exigeons :
1- Que cessent les actions hostiles du gouvernement des États-Unis contre le peuple et la démocratie au Venezuela.
2- Que le décret déclarant le Venezuela comme une menace, soit abrogé, comme l’a demandé l’Union des nations sud-américaines (UNASUR).
3- Que soient suspendues les injurieuses sanctions contre de prétendues diffamations de fonctionnaires vénézuéliens honorables qui n’obéissaient qu’à notre constitution et à nos lois.

Notre souveraineté est sacrée
La devise des pères fondateurs des États-Unis s’applique aujourd’hui avec la même dignité aux peuples de Simon Bolivar. Au nom de notre amour commun pour l’indépendance nationale, nous espérons que l’administration Obama réfléchisse et rectifie ce faux pas.

La défense de notre liberté est un droit auquel nous ne renoncerons jamais, parce qu’il est le pilier de l’avenir de l’humanité. Ainsi Simón Bolívar a dit : "La liberté du Nouveau Monde est l’espoir de l’univers."

"Le Venezuela n’est pas une menace, c’est un espoir."
"L’indépendance ou rien !"
Simón Bolívar

Nicolás Maduro Moros
Président de la République bolivarienne du Venezuela
Traduction : Michel Taupin
URL de cet article 28239

Excellent article du Contrarien Édition du Jeudi 19 mars 2015



Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Vous avez été très nombreux à m’écrire en me parlant de cette nouvelle limitation des paiements en espèces (ce qui veut dire que l’or EST et sera la seule monnaie).
Évidemment, nous sommes bien d’accord, la fraude fiscale c’est pô bien. D’ailleurs, certains députés en connaissent un rayon à ce sujet. Bien sûr, le terrorisme ce n’est pô bien non plus et on ne peut pas être pour le terrorisme, non seulement on ne peut pas être pour mais on est pour lutter contre le terrorisme, c’est une évidence…
D’où l’idée géniale de nos grands mamamouchis de décider de supprimer l’argent liquide… histoire de pouvoir mieux fliquer tout le monde. Car lorsque Michel Sapin parle de l’achat de kalaches, mon cher Michel (dont, par ailleurs, je reste un fervent admirateur de la répartition patrimoniale avec sa collection de pièces d’or et d’argent anciennes ou encore ses plus de 400 hectares de terres agricoles ainsi que son compte bancaire totalement vide ou presque), ça coûte nettement moins de 1 000 euros au marché noir… Du coup, rien dans cette limitation ne viendra empêcher l’apprenti terroriste de passer son examen de confirmation en massacrant quelques innocents… En revanche, cela devrait bien emmerder quelques petits artisans et commerçants… sans oublier les politiciens qui ont tout de même recours régulièrement aux mallettes de billets…

Mais les terroristes seront largement épargnés par cette loi pour deux raisons.

D’abord, Coulibaly a fait pour 6 000 euros de crédits auprès d’organismes bancaires de premier plan afin de financer sa petite aventure macabre. En plus, l’assurance décès n’est pas obligatoire pour d’aussi faibles montants, ce qui me fait dire que l’attaque de l’Hyper Cacher a été en réalité financé par des banques françaises (à l’insu de leur plein grès évidemment)… Rien à voir avec du cash et des tonnes de billets échangés sous le manteau !
Ensuite, de toutes ces mesures de surveillance destinées uniquement au péquin moyen, qui n’a rien à se reprocher si ce n’est de temps en temps un peu de noir pour améliorer l’ordinaire (je précise, pour la police de la pensée, que lorsque je parle de travail au noir il n’y a aucune connotation raciste de quelques sortes que ce soit, je ne parle pas de têtes de nègres qui restent tout de même un gâteau quoi que l’on en dise, alors inutile de me prendre pour une tête de turc, bon j’arrête mes jeux de « maux » ici tant l’humour par les temps qui courent devient dangereux), sont presque exclus les non-résidents.

Dis papa… c’est quoi un non-résident ?

Facile mon biquet, un NR ou Non-Résident c’est quelqu’un qui ne paie pas ses impôts en France. Cela veut dire que tous les étrangers sont par nature des non-résidents et que nos compatriotes (français) vivant à l’étranger et qui sont expatriés sont le plus souvent des non-résidents aussi.
Donc tous ces gens-là pourront, eux, continuer à payer jusqu’à 10 000 euros en espèces… Et là, trouver un ou deux terroristes potentiels sans papiers français, de vous à moi… ça doit pas être vachement bien dur hahahahahahahahaha…

La lutte contre la terreur est utilisée à des fins de contrôle de la population et c’est une atteinte évidente à la démocratie.

C’est une atteinte à nos libertés et je rappelle que la liberté n’est pas « limitée » car, par nature, une liberté « contrôlée » ou limitée est une absence de liberté.
Mais plus grave encore, lorsque les citoyens se rendront compte que seuls les gens respectueux des lois sont emmerdés par les lois, c’est alors la loi qui sera contestée comme elle l’est actuellement sur la répression routière.
Et je dois vous avouer que je ne me lasse pas de voir mes « amis » socialistes grands chantres de la « prêêêêvention » se comporter comme les plus grands fachos en menant une politique globale de répression à grande échelle de la population française. Cette répression est fiscale, sociale, et aussi, vous le savez, sémantique avec un étouffement de la pensée.
Je le redis… en pesant mes mots. Les socialistes chantres de la prévention sont en réalité actuellement ceux qui mettent en place la politique de répression globale la plus forte jamais menée dans notre pays. Je le dis d’autant plus facilement que je fais partie de ceux qui, loin d’être angéliques, pensent tout de même qu’avant de fusiller un gamin pour un vol d’autoradio (je sais maintenant c’est du MP3 ou 4), il vaut mieux tenter une approche moins radicale… et moins définitive.
Il est déjà trop tard, préparez-vous.
Charles SANNAT

Le paiement cash bientôt interdit au-dessus de 1.000 euros ?


Se foutraient-ils de nous? Ils veulent lutter contre l’argent du terrorisme mais ne contrôle bizarrement pas celui qui vient des pays comme le Qatar. Ils veulent lutter contre la fraude et l’évasion fiscale et acceptent que l’affaire Luxleaks soit étouffée. Ils limitent la circulation de l’argent liquide avec au final le projet de « populariser au maximum l’argent électronique et dématérialisé », et donc ouvert à toutes les fraudes possibles et inimaginables, et ce n’est pas le pire…
e-moneyLes paiements en liquide vont être limités. Le gouvernement, au nom de la lutte contre le financement du terrorisme ou du blanchiment de l’argent sale, veut davantage encadrer l’usage d’argent liquide.

Dans le plan dévoilé mercredi par le ministère des Finances dans les colonnes du Parisien, on apprend qu’il ne sera bientôt plus possible de payer en liquide jusqu’à 3.000 euros.
À compter du 1er septembre prochain, cette limite va être ramenée à 1.000 euros. « Pour les non-résidents, autrement dit les touristes étrangers, le maximum est lui aussi revu à la baisse, de 15.000 à 10.000 euros », ajoute le quotidien francilien.
Autre mesure annoncée, une surveillance renforcée des mouvements d’argent liquide par les banques. Ces dernières devront, à compter du 1er janvier 2016, signaler tout dépôt ou retrait d’espèces supérieur à 10.000 euros par mois.
Les informations seront ensuite centralisées par Tracfin, afin d’identifier les comptes où apparaissent des mouvements suspects.
Enfin, Le Parisien nous apprend que les envois d’espèce devront dorénavant être déclarés : « une déclaration à la douane est obligatoire si on entre sur le territoire avec une valise de billets ou une marchandise de valeur comme l’or ».
Source: Zinfos974.com
Il y a deux choses de pire, la première étant que les fraudes sont surveillées par le système TRACFIN, soit-disant une innovation franco-française, et qu’en fait….Vous trouverez la NSA derrière:
Grosse surprise que cette information faisant suite aux révélation de l’affaire Snowden: la NSA aurait créé un outil permettant de surveiller les trafics financiers douteux à travers la planète, cet outil s’appelle « tracfin », si ce n’est qu’une coïncidence, elle est particulièrement louche, mais j’en viendrais à la suite de l’article relayé.

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Les révélations d’espionnage qui font suite à l’affaire Edward Snowden n’en finissent plus d’incriminer la NSA et autres agences gouvernementales. Pas un domaine ne semble échapper à leur surveillance. Nos transactions bancaires feraient aussi l’objet d’un monitoring très poussé…
 
C’est le journal allemand Der Spiegel qui révèle l’information. L’Agence Nationale de la Sécurité américaine, la NSA, épierait donc les mouvements bancaires du monde entier, elle aurait même, pour ce faire, créé sa propre base de données. Intitulé « Tracfin« , cette branche financière possédait, en 2011, plus de 180 millions d’enregistrements, principalement des transactions bancaires.
Pour faire les choses comme il faut, l’agence prendrait pour cible les grandes institutions, comme VISA – qui nie activement -. Toujours selon Der Spiegel, la NSA aurait aussi collecté des données directement depuis le réseau SWIFT, utilisé par les banques pour s’échanger les informations relatives aux transactions de manière sécurisée…
Source: Gizmodo.fr
On peut trouver plusieurs informations dans cet article, deux principalement: Tracfin et le réseau Swift. Ce qui est étrange, c’est que justement Tracfin est également un nom utilisé en France par le système bancaire et qu’il s’agit officiellement d’une création française:
TRACFIN (Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits FINanciers clandestins) est un organisme du Ministère de l’Économie et des Finances chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent.
Créé en 1990 suite au Sommet de l’Arche, il prend d’abord la forme d’une cellule de coordination au sein de la direction générale des douanes et des droits indirects. En 2006, il devient un service à compétence nationale et acquiert une direction propre. sic… En 2011, TRACFIN est finalement installé dans d’autres locaux du Ministère de l’Économie et des Finances, toujours à Montreuil.
Détail complet sur la page Wikipedia dédiée
Confirmation sur le site du ministère de l’économie: Tracfin est une création à compétence nationale, donc officiellement, aucun rapport avec la NSA, même si ce système de surveillance à été créé à l’issue d’un G7.
Créé en 1990, à la suite du sommet du G7, Tracfin concourt au développement d’une économie saine en luttant contre les circuits financiers clandestins, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Service à compétence nationale rattachés aux ministères financiers, Tracfin participe à la protection de l’économie nationale.
A ce titre, Tracfin reçoit de la part de professions définies à l’article L.561-2 du code monétaire et financier des informations signalant des opérations financières atypiques.
Suite sur economie.gouv.fr
Vous croyez à de telles coïncidences vous? Deux services portant le même nom et ayant les même buts utilisé par deux nations différentes? Donc pour aller plus loin, nous devons nous intéresser au « groupe Egmont » créé à Bruxelles:
Outre les outils mis à sa disposition par le législateur, TRACFIN participe au groupe Egmont, forum informel, créé à Bruxelles, dont l’objectif principal est de renforcer la coopération internationale entre les différentes cellules anti blanchiment notamment en améliorant l’échange d’informations entre ses membres et en mettant en commun leur expertise. Les réalisations du forum sont, entre autres, l’élaboration d’un accord type bilatéral permettant la coopération entre les différentes cellules de renseignements financiers, l’échange régulier entre les personnels de ces cellules, notamment par le biais d’un système d’échange d’information par internet, et l’organisation régulière d’ateliers de formation régionaux.
Source: Wikipédia
Passons alors à ce fameux groupe:
Le Groupe Egmont est un forum international, créé en 1995 à l’initiative de la CTIF (Belgique) et de FinCEN (Etats-Unis), qui réunit, au niveau mondial, les services chargés de recevoir et de traiter les déclarations de soupçon de blanchiment et de financement du terrorisme.
Les principaux objectifs du Groupe Egmont sont :
  • développer la coopération internationale par l’échange d’information,
  • accroitre l’effectivité des cellules de renseignement financier par des programmes d’échange et de formation de personnel,
  • promouvoir l’autonomie opérationnelle des cellules de renseignements financiers,
  • promouvoir la création de cellules de renseignement financier qui respectent les mêmes standards internationaux et une même approche opérationnelle des dossiers de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
Source: Cellule de Traitement des Informations Financières
Et nous finissons avec la FinCEN qui a participé à la création du système Tracfin français. Il s’agit du Financial Crimes Enforcement Network qui est un bureau du Département du Trésor aux États-Unis. Donc, en clair, il n’y a pas de hasard, Tracfin utilisé notamment par nos banques mais pas que (voir ci-dessous), est avant tout une création de la NSA avec laquelle la France a généreusement partagé des informations bancaires afin de lutter contre la « délinquance financière » dont ne se sont pas privées certaines grandes banques américaines soit dit en passant…

Les signalements de Tracfin en France:
  • 79 % de déclarations sont effectuées par les banques et établissements de crédit ;
  • 10 % par les changeurs manuels ;
  • 5 % par les compagnies d’assurance ;
  • 2 % par les notaires ;
  • 4 % par des professions qui restent marginales (experts comptables, CAC, les administrateurs et mandataires judiciaires, commissaires priseurs et sociétés de vente aux enchères).
Source: Wikipédia
Une petite question au passage, vous souvenez-vous qui présidait la France en 1990? François Mitterrand et le parti socialiste, le même parti qui a fait passer en douce le pacte transatlantique ces derniers mois pour que les États-Unis puissent exercer un contrôle plus grand en Europe.
Passons à l’autre information, le réseau Swift utilisé par les banques pour s’échanger les informations relatives aux transactions de manière sécurisée, et ce réseau fut un des outils utilisés par la NSA.
Ce réseau est également utilisé pour faire pression en cas de besoin sur des nations et des états: l’Iran a été déconnecté du réseau au nom de l’embargo américain, mais plus intéressant encore, certains parlerons de coïncidence (encore?), la démission du pape Benoit XVI est en rapport avec ce réseau justement! Retour sur une info qui n’a intéressé personne: Le Vatican a été déconnecté du réseau Swift durant 39 jours. Durant cette période la somme perdue a été estimée à 1 170 000 euros, une somme colossale! Le lendemain de l’annonce de la démission du pape Benoit le seizième, le Vatican a été reconnecté au réseau Swift, un miracle du divin? Une coïncidence?Quelques explications sont néanmoins disponibles ici
Et si je vous disait qu’ils ont au final des projets bien pire, celui de passer de la monnaie réelle à la monnaie complètement électronique. Voici un article relayé sur le blog en 2012, vous ne trouvé pas qu’on se dirige vers cela?
C’est une information tellement hallucinante que j’ai hésité à la mette ici, pourtant la source est on ne peut plus fiable, le site Naturalnews.com qui n’a plus besoin de faire ses preuves quand à la qualité de l’information délivrée. Faites quand même bien attention à cette information, c’est ce qui est souhaité en Europe par nos dirigeants, la preuve pour l’Allemagne qui prépare le terrain
L’hystérie sécuritaire aux USA ne semble plus avoir de limites. Les bureaucrates ne trouveront pas de repos tant que les Américains ne vivront pas comme les Allemands à l’époque de la Gestapo.Le FBI vient de déclarer le plus sérieusement au monde que le fait de payer son café avec du cash est un signe potentiel de terrorisme. Les cafetiers et tôliers sont donc appelés à dénoncer ce genre d’individus et obtenir jusqu’à 1000 dollars de récompensé en tous les cas. Il y a 50 ans, de la même manière, on dénonçait les communistes soupçonnés.
Jour après jour, la définition du terrorisme est élargie pour inclure pratiquement toute la population. Aujourd’hui, les autorités ne se cachent plus : toute personnes qui est contre la guerre, contre la théorie du réchauffement climatique, pour le respect et la protection de la vie privée, contre la politique du gouvernement en n’importe quelle matière, contre l’endettement du pays, pour le retour au standard or… jusqu’à celui qui achète plus que 7 jours de nourriture ou qui paye son café en cash. Tout le monde, sans limites, est un terroriste.
Les USA se sont payés beaucoup de périodes d’hystérie. Leur Histoire semble aller d’une hystérie collective à l’autre.  Sauf que cette fois, les choses ne sont plus les mêmes. Les USA est un pays à genoux et qui perdu toute crédibilité sur la scène internationale. Avec les Chine qui regarde le monde d’en haut, cette hystérie est le dernier luxe d’un mourant.
Cette nouvelle mesure est également une offensive envers le paiement en liquide. Toutes les méthodes sont bonnes pour persécuter ceux qui n’utilisent pas de l’argent électronique. Même le paiement d’un café en cash est rendu suspect. Le but du jeu est que les gens commencent à se censurer et payer tout par carte jusqu’à ce que l’avènement de la monnaie totalement électronique soit quelque chose de naturel.
Via operationteafortwo.com

NdBlogueur : Lecteurs anonymes, commencez dès aujourd'hui à conserver précieusement quelques billets en Euros, Dollars Australiens, Roubles, et autres pièces d'or et d'argent....et par vous nourrir d'enseignements empreints de survivalisme

Attention, un vent de faillites bancaires souffle en Europe

bankrun








Nous parlions il y a deux semaines de la première application en Europe de la directive permettant la ponction des comptes bancaires, la « directive sur le redressement et la résolution des crises bancaires » (BRRD pour Bank Recovery and Resolution Directive). L’Autriche l’a mise en application pour Hypo Alpe Adria : après l’avoir nationalisée en 2009 et renfloué de 5,5 milliards d’euros, Vienne a décidé d’arrêter les frais en mettant la banque en liquidation. Mais cela se traduit par une perte sèche de 7,6 milliards d’euros pour les créanciers et, déjà, l’un d’entre eux a fait faillite : la banque allemande Düsseldorfer Hypotherkenbank, connue sous le nom de Düsselhyp.

Cette petite banque était très active sur le marché des Pfandbriefe (des obligations sécurisées très répandues en Allemagne), qui pèse 400 milliards d’euros. Pour éviter tout risque de déstabilisation, l’Association des banques privées (BdB) a décidé de prendre le contrôle de l’établissement en difficulté, via son fonds de sécurité des dépôts. L’incendie semble éteint, au moins pour le moment, mais notons juste en passant que le fonds de sécurité des dépôts a été sollicité alors que cette banque ne détient pas de comptes de particuliers… Ca sent la panique !

Autre alerte dans le petit et discret pays d’Andorre : le Trésor américain a ouvert une enquête contre la Banque privée d’Andorre (BPA) accusée de blanchiment, avec la menace de ne plus pouvoir effectuer d’opérations aux Etats-Unis sous 60 jours. Aussitôt l’autorité régulatrice bancaire d’Andorre annonçait qu’elle prenait le contrôle de la BPA. Dans la foulée, on apprenait que sa filiale à 100%, la Banco Madrid, déposait son bilan ! Cette banque privée gère 6 milliards d’euros d’actifs et compte 15.000 clients en Espagne, privés et institutionnels, ayant au moins 500.000 euros sur leur compte… A priori tout est perdu pour eux, une catastrophe.
BPA a un bilan de 3,1 milliards d’euros, soit presque le PIB d’Andorre (3,5 milliards). Le secteur bancaire représente globalement 6 fois le PIB du petit pays des Pyrénées. Difficulté supplémentaire : Andorre utilise l’euro… mais ne fait pas partie de la zone euro et ne peut donc pas compter sur la BCE et ses facilités de financement. Seul le budget de l’Etat andorran peut secourir les banques, autrement dit la faillite bancaire et étatique menace, avec les répercussions qui vont avec. Mais gageons que François Hollande, coprince d’Andorre on le rappelle, saura trouver une solution.

Enfin les banques grecques, elles, font de la cavalerie au bord du précipice : l’Etat se finance à en émettant des bons du Trésor à court terme, que les banques rachètent (elles n’ont pas le choix), et elles sont pour cela financées par le « mécanisme de fourniture de liquidité d’urgence » (ELA pour Emergency liquidity assistance) de la BCE. La Banque centrale européenne a ainsi plus de 60 milliards d’euros d’engagements envers ces banques de facto insolvables. Les déposants retirent leurs économies à grande vitesse, ils anticipent, eux, clairement la faillite. La chute est peut être pour bientôt, à moins que l’Europe refasse un énième plan de sauvetage…

Notons le silence des grands médias sur ces faillites bancaires en Autriche, Allemagne, Andorre, Espagne (avec à chaque fois un risque de contagion) et peut être en Grèce, mais c’est vrai, surtout n’effrayons pas l’épargnant européen !

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Source: Goldbroker

Excellent article : Loïc Liber, tétraplégique, victime de Mohammed Merah et oublié de la République

Loïc Liber appartenait au 17e régiment de génie parachutiste ; aujourd’hui, il a tenu à rompre son silence. Il y a trois ans, ce Guadeloupéen était la cible de Mohammed Merah, à Montauban. Ils étaient trois devant le distributeur de billets de la Société générale, situé à proximité de la caserne Doumerc, ce 15 mars 2012.

Ils n’ont pas vu venir l’homme à moto qui, écartant une vieille dame, les a pris pour cible simplement parce qu’ils portaient un béret rouge. Loïc a été grièvement blessé, ses deux camarades de régiment – Abel Chennouf et Mohamed Legouad -, eux, sont morts sur ce trottoir, dans une petite ville française, sans comprendre.
Le militaire rescapé est resté un temps entre la vie et la mort mais, finalement, cette dernière n’a pas voulu de lui : « Heureusement, la balle a traversé mon corps de travers », explique-t-il à Radio Outre-Mer. « Je me rappelle très bien de la scène, on était trois. Malheureusement cet homme – il refuse de nommer Mohammed Merah – est venu par derrière… C’est un geste lâche, parce qu’il n’a pas eu le cran de nous affronter face à face. Tirer dans le dos de quelqu’un, c’est se montrer lâche… Ça fait beaucoup de peine de savoir qu’on est le seul rescapé de cette tragédie », confie avec tristesse ce soldat.

En tout, sept personnes dont 3 enfants et leur père de confession juive ont été tuées par Merah.
Depuis son agression, Loïc Liber est tétraplégique et ne peut bouger que la tête et les épaules. Dans sa chambre de l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Percy, une statuette de l’archange Saint-Michel, protecteur des parachutistes, trône sur sa table de nuit. Son béret rouge et une photo de son île natale sont accrochés au mur. « Aujourd’hui, ça fait trois ans que je suis paralysé. Mais je tiens à ce que tout le monde sache que je suis là ! Et que je me bats », a-t-il confié aux journalistes… « Tant bien que mal, je m’accroche à la vie. Cet homme, qui m’a fait souffrir, qui me fait encore souffrir, je ne veux pas le laisser gagner », ajoute-t-il avec rage et courage.

Il est quand même confondant de considérer que, revêtu pour la circonstance de son uniforme parachutiste, ce jeune Guadeloupéen n’a reçu comme décoration « que » la valeur militaire, remise par Le Drian en personne sur son lit de douleur. Elkabbach et Gérard Holtz, eux, ont été nommés respectivement commandeur et chevalier de la Légion d’honneur en juillet 2014… Pourtant, il faut certainement plus de courage pour vivre tétraplégique depuis trois ans dans un hôpital militaire et continuer à lutter pour se sortir de son état que d’interroger des gens sur le plateau d’Europe 1 ou être journaliste sportif sur France 2 et ami de Manuel Valls.

Un dernier point : quatre jours plus tôt, le 11 mars 2012, est mort le sous-officier du 1er régiment du train parachutiste, Imad Ibn Ziaten. Celui-ci a rendez-vous avec un jeune homme sur un parking de Toulouse pour vendre sa moto. Ce jeune homme, c’est Merah. Toute la scène est filmée par une mini-caméra portée par le terroriste. Après s’être assuré que le vendeur est bien un militaire, le faux acquéreur sort une arme et s’écrie « Mets-toi à plat ventre. Je rigole pas, mets-toi à plat ventre ! » Le soldat refuse : « Tu ranges ça tout de suite. Je ne me mettrai pas à plat ventre, tu dégages. Je ne me mettrai pas à plat ventre, je reste. » Le terroriste réitère son ordre. Le militaire lui répond « Tu vas tirer ? Vas-y, ben tire ». Il est alors abattu d’une balle de 11,43 mm dans la tête, tirée à bout portant. Que la bravoure de cet homme nous serve aujourd’hui de leçon : ne nous couchons pas devant le terrorisme islamique.

Article issu de Boulevard-Voltaire du 18 mars 2015 
Ancien officier de Gendarmerie
Diplômé de criminologie et de criminalistique

Les scandales brésiliens


article du Monde du 9 mars 2015

Le Brésil est secoué par un scandale aux proportions inédites, qui touche à la fois des grands acteurs économiques et des personnalités appartenant à la coalition de centre gauche, avec laquelle gouverne la présidente Dilma Rousseff. La lutte contre la corruption est désormais en tête de l’agenda du géant sud-américain et d’autres pays de la région.
  • Qu’est-ce que le scandale Petrobras ?

C’est une affaire de corruption politique, révélée en mars 2014, qui touche à la fois l’entreprise pétrolière contrôlée par l’Etat, Petrobras, et les géants brésiliens du BTP (bâtiment et travaux publics). Ces deux secteurs travaillent ensemble sur des grands chantiers d’infrastructure, notamment ceux liés aux nouvelles réserves en eaux profondes découvertes au large du Brésil méridional.
Les entreprises du BTP auraient formé un cartel pour se partager ces marchés et pour les surfacturer. En contrepartie, des pots-de-vin auraient été versés aux partis de la coalition gouvernementale de centre gauche, au pouvoir depuis la prise de fonction du président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010). Les malversations et dessous de table auraient pour principal objectif de financer des campagnes électorales, sans exclure que certains dirigeants d’entreprise ou hommes politiques se soient servis au passage.
  • Quelles sont les entreprises concernées ?

Outre Petrobras, toutes les grandes entreprises du BTP ont été visées par l’enquête : OAS, Odebrecht, Camargo Correia, Mendes Junior, Galvão, Iesa, Engevix, UTC/Constran. Certaines sont des multinationales, présentes dans plusieurs continents. Des PDG et de hauts responsables ont été emprisonnés à la suite de l’investigation. Curieusement, Odebrecht, numéro un du BTP, est passée à travers, alors que ce groupe a obtenu des marchés juteux, à Cuba, au Venezuela ou encore en Afrique, sans appel d’offres, grâce aux bons offices de l’ancien président Lula.
  • Quels sont les partis qui ont bénéficié du schéma de financement occulte ?
L’enquête a surtout dévoilé l’implication du Parti des travailleurs (PT, gauche), de Lula et de la présidente Dilma Rousseff ; du Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB, centre), principal allié du PT au gouvernement, au Sénat et à la Chambre des députés ; du Parti progressiste (PP, droite), de l’ancien gouverneur de Sao Paulo, Paulo Maluf.
  • Dilma Rousseff est-elle impliquée ?
La présidente n’a pas été citée par le procureur général de la République parmi les personnalités suspectées. Cependant, une bonne partie de l’opinion estime qu’elle est « responsable » à défaut d’être « coupable ». Pourquoi ? Parce qu’elle a été ministre de l’énergie, ministère de tutelle de Petrobras, et ensuite chef de cabinet du président Lula au moment des faits. A ce titre, elle a d’ailleurs présidé le conseil d’administration de Petrobras. Bref, pour beaucoup, « elle ne pouvait pas ne pas savoir ».
Pendant son premier mandat présidentiel, Dilma Rousseff s’était fait une réputation d’incorruptible, en se séparant très vite des ministres soupçonnés d’indélicatesses. Cependant, elle a hésité longtemps avant de demander à Graça Foster, une proche, de quitter sa place à la tête de Petrobras, alors qu’elle était déstabilisée par l’ampleur du scandale.
  • L’enquête est-elle impartiale ?
La séparation des pouvoirs est réelle au Brésil, contrairement à d’autres pays d’Amérique latine. L’affaire a été menée conjointement par un petit juge de province, Sergio Moro, basé à Curitiba, et la Police fédérale, un corps d’élite qui a fait ses preuves dans d’autres affaires retentissantes. Une commission parlementaire d’enquête planche également sur le scandale.
Les magistrats souhaitent que la procédure ne traîne pas pendant longtemps, à l’instar du scandale dit du mensalão (« grosse mensualité «), dévoilé par la presse en 2004. Les condamnations prononcées par la Cour suprême sont tombées en 2012. A titre de comparaison, le mensalão aurait brassé 100 millions de reais (30 millions d’euros), tandis que dans le cas Petrobras-BTP on parle d’au moins 3 milliards de reais, voire trois fois plus selon certaines sources.
  • Quel sera l’impact politique et économique du scandale ?
Le feuilleton judiciaire devrait durer au moins un an. La coalition gouvernementale est déstabilisée, alors que le second mandat de Dilma Rousseff a commencé le 1er janvier. La majorité parlementaire est sous tension. Une opinion exaspérée réclame des têtes. Les conséquences politiques sont imprévisibles.
En revanche, les dégâts économiques sont déjà flagrants. Ce sont des entreprises du CAC40 brésilien qui sont touchées, à un moment où l’économie est pratiquement en récession. Des investissements ont été suspendus, des faillites ne sont pas à exclure.