Les deux zones de guerre les plus chaudes en ce moment sont
l’Ukraine et la Palestine. Faisons un petit retour en arrière dans
l’histoire pour mieux comprendre le présent.
L’Etat d’Israël,
comme chacun sait, est né en 1948. C’était l’aboutissement de la thèse
émise par Theodor Herzl à la fin du siècle précédent en faveur de la
création d’un Etat juif. A l’époque, la grande majorité des communautés
juives vivant en Europe y était totalement opposée. C’est le jeu
diplomatique actif de la minorité sioniste en son sein qui a fini par
l’imposer. C’est aussi une suite d’opérations de guérillas menées contre
les populations autochtones qui a permis l’implantation de ce qu’on
appelait au départ, dans la déclaration de Balfour de 1917, un « foyer
juif ». Depuis, l’Etat d’Israël est en guerre permanente pour accroître
ce que les nazis appelaient leur « espace vital ».
Le site web la-question.net précise que « l’Eglise conteste, pour des raisons théologiques,
l'idée d'un Etat Juif, tel qu’il fut constitué selon les modalités de
sa création par les sionistes, c'est-à-dire par les hommes et non par la
volonté divine. Ceci explique pourquoi Saint Pie X, dès 1904, déclarait
fermement à Theodor Herzl [2], père fondateur de
l’idéologie sioniste : « Nous ne pourrons pas empêcher les Juifs d’aller
à Jérusalem, mais nous ne pourrons jamais les y encourager. Le sol de
Jérusalem n’a pas toujours été sacré, mais il a été sanctifié par la vie
de Jésus. Les Juifs n’ont pas reconnu Notre Seigneur et nous ne
pourrons donc pas reconnaître le peuple juif. Non possumus. » (Saint Pie X, 25 janvier 1904, Cité du Vatican).
Cette position fut ensuite reprise et réaffirmée par Benoît XV , qui souligna de façon extrêmement explicite : « Les Juifs n'ont aucun droit de souveraineté sur la terre sainte.» (Note en marge de la déclaration de Belfort 1917).
De
même, dans une allocution du Consistoire le 10 mars 1919, Benoît XV
exprima clairement son anxiété au sujet du plan qui devait créer en
Palestine une situation privilégiée en faveur des juifs et « livrer »
les monuments chrétiens à des non chrétiens - le 13 juin 1921, il
s’alarmait du fait que « les Juifs ne viennent à se trouver en Palestine
en position de prépondérance et de privilège ». Plus tard, il insista
d’ailleurs fortement pour que les droits de l'Eglise catholique et de
toutes les Eglises chrétiennes en Palestine soient scrupuleusement
sauvegardés (13 juin 1921).
C’est dans ce contexte qu’en avril et mai 1922, le Patriarche Latin de Jérusalem, Mgr Barlassina, se rendit à Rome, et fit une conférence très remarquée dans laquelle il disait ceci : « ...L'intention du Sionisme
est la conquête de la Palestine. En vue d'en arriver à leurs fins, les
Sionistes recourront à n'importe quel moyen. Protégés par les autorités
britanniques, ils sont, en réalité, les maîtres de la Palestine, faisant
les lois, et imposant leur volonté à toute la population. Les
catholiques, les musulmans, et même les Israélites orthodoxes sont
soumis à des vexations innombrables. ...ils ont à leur disposition de
grandes sommes d'argent envoyées par les organisations sionistes...
principalement par celles des Etats-Unis et de Grande-Bretagne. Avec cet
argent, ils achètent les terres des pauvres musulmans ruinés par la
guerre; ils fondent des écoles et parfois corrompent la conscience
morale.... Comme des rapports fondés le prouvent, l'intention des
Sionistes est d'exproprier peu à peu les Arabes et les chrétiens... Pour
accroître le nombre de leur coréligionnaires, ils organisent
l'immigration vers la Palestine de juifs russes, presque tous
bolcheviques. Non moins fatale est l'œuvre d'immoralité des Sionistes;
depuis qu'ils sont devenus les maîtres de la Palestine, elle s'est
terriblement répandue dans cette terre, baignée par le sang de
Jésus-Christ. Des maisons-closes se sont ouvertes à Jérusalem, Haïfa,
Nazareth... des femmes de mauvaise vie pullulent partout, et de
honteuses maladies se répandent. Aujourd'hui, quelle est la condition
des catholiques en Palestine? Subversivement, mais systématiquement, les
Sionistes les accablent de toutes les vexations possibles. »
Venons-en
à l’Ukraine. La situation de guerre civile subie par ce pays est la
suite logique d’une insurrection téléguidée par les services secrets
américains. Comment comprendre autrement que des snipers mitraillent
leur propre camp, si ce n'est pour manipuler les media et faire croire
aux populations occidentales que la révolte venait de l’intérieur ?
Comme le dit fort justement Réginald de Coucy dans l’un des forums de
France Catholique, « cette population Ukrainienne, russophone pour
la plupart (mais est-ce un crime d’utiliser la langue russe ? il serait
intéressant de le savoir...) est une population civile qui se défend
contre l’emprise totalitaire et meurtrière d’un régime putschiste, en
dépit d’une pantalonnade électorale pseudo-démocratique qui s’est
contentée de superposer un oligarque crapulesque (et aux mains
aujourd’hui tachées de sang) à la coalition insurrectionnelle de
février.
Les victimes sont du côté du Donbass, du côté
des insurgés ! Et s’il est malheureux que quelques mères de Lviv
pleurent leurs fils morts à l’est, il est encore plus malheureux que
tous ceux-là soient venus massacrer des centaines de civils désarmés qui
ne leur avaient rien demandé, et ceci en se rendant complices d’une
politique de terreur délibérément menée par un régime intimement lié à
une idéologie nationaliste-révolutionnaire et à des groupements
néo-nazis authentiques.
Il en est quelques-uns, parmi les
auteurs de commentaires, qui osent employer le terme de « victimes
collatérales » pour parler des populations du Donbass bombardées,
hachées, décapitées, écrasées, mitraillées, éventrées, pulvérisées,
brulées par des obus, des roquettes, des mines, des missiles, des armes
automatiques de tous calibres, tirés par des chars, des fantassins, des
snipers, des BTR, des hélicos, des chasseurs-bombardiers, des
plates-formes lance roquettes....
Le cynisme de tels
auteurs est odieux, insupportable et totalement inhumain. Un tel
aveuglement oscille entre la complicité criminelle et la pathologie
cognitivo-affective. Tout cela pour pouvoir maintenir constantes les
accusations en responsabilité des Russes.
Oui, comment
peut-on oser minorer les souffrances dramatiques de toute une population
et les justifier par une prétendue responsabilité des Russes dans
l’actuelle guerre civile initiée par d’immondes néo-nazis criminels
(dont ont connaît parfaitement les noms !) complices d’oligarques
corrompus et pourris par l’argent malhonnêtement acquis (Porochenko est
bien un oligarque aux activités malhonnêtes ; il a désormais rejoint son
alter-ego Kolomoïski au niveau du tableau homicide : il est
co-prescripteur du massacre de centaines de civils dans l’est...) ? »
Or,
comme nous le disions dans un précédent message, le président Obama est
lui-même manipulé par le groupe de pression le plus puissant, lequel
soutient la politique d’Israël. Donc, que ce soit en Palestine, en
Ukraine, en Syrie, en Libye, etc, c’est toujours la même signature
d’Israël que nous retrouvons.
C’est pourquoi il est illusoire de
s’obstiner à organiser des conférences pour la paix, alors que l’Etat
d’Israël ne cherche qu’à embraser le monde et à développer le chaos…
jusqu’à ce qu’il aboutisse à l’objectif qu’il recherche : l’instauration
d’un gouvernement mondial dont il prendrait la tête.
Tous les
moyens sont bons pour faire aboutir cet objectif : non seulement la
guerre mais aussi la bataille idéologique qui consiste principalement en
deux points : détruire toute influence du christianisme et favoriser le
caractère multiethnique, multiconfessionnel et multiculturel des Etats.
Diviser pour régner, c’est une tactique très ancienne.
Bien
entendu, l’instauration de républiques soit disant laïques, mais en fait
faisant tout pour abolir toute référence chrétienne, fait partie de ce
plan mondialiste.
Aussi la seule alternative possible est-elle la
mise en place de monarchies héréditaires de droit divin, ce qui signifie
que le roi est le « lieutenant de Jésus-Christ sur terre », seule façon
de conduire une politique indépendante des partis et des puissances
financières.
La France, prénommée « la fille aînée de l’Eglise »,
doit naturellement prendre la tête de ce combat, que d’autres pays
suivront.