Si nous vivons aujourd’hui dans une « relative » période de
paix,
les technologies modernes sont telles que la situation pourrait
basculer en quelques secondes. Heureusement, de nombreux garde-fous
existent pour garantir une certaine
protection. Tous les ans cela dit, des experts en évaluent les
risques.
Depuis 1947, le Bulletin des Scientifiques Atomistes – créé par les
physiciens du Projet Manhattan après les bombardements d’Hiroshima et
Nagasaki – publie chaque année son horloge de la fin du monde. Elle
utilise l’analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui
pèse sur l’humanité du fait des menaces nucléaires, écologiques et
technologiques.
Si en 1949, nous n’étions qu’à 2 minutes de l’apocalypse (date à laquelle la Russie réalisait ses premiers tests atomiques,
nous sommes aujourd’hui à 23h55. « 5 minutes, c’est encore trop près », selon les experts.
En cause, une menace nucléaire toujours très présente : Chine, Inde,
Pakistan, Corée du Nord, Israël, Iran, autant de pays « à risque ». Mais
il y a d’autres facteurs aggravants. Les révélations d’espionnage ont
par exemple entrainé une réelle instabilité politique. Le dérèglement
climatique cause toujours davantage de catastrophes naturelles
(Fukushima) et les innovations technologiques s’accélèrent.
Une situation critique, donc, mais qui n’est pas sans solutions. Les
scientifiques atomistes proposent ainsi que les dirigeants américains et
russes négocient ensemble à nouveau, que davantage de discussions
internationales à vocation humanitaires sur l’arme atomique voient le
jour et que les gouvernements prennent enfin de véritables mesures pour
protéger notre climat et notre planète.
Un leitmotiv qui, chaque année, est diplomatiquement ignoré… 23h55 !
Source: Gizmodo.fr
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