Voici l'article de la Journaliste Sybille LAURENT sur Métro et MétroNews
Roms : Nantes joue la carte de la coopération
avec la Roumanie
SOCIAL – Environ 1 400 Roms sont présents sur l’agglomération, souvent
installés sur des terrains illégaux, dans des conditions de vie insalubres.
Nantes métropole entend résoudre ce problème en aidant le pays d’origine, la
Roumanie, à se développer.
Le scénario se répète souvent pour les
familles Roms : installées sur des terrains privés, elles sont sous le coup de
procédures d’expulsion et doivent déménager quelques semaines après leur
arrivée, sous peine d'intervention des forces de l'ordre.Photo : Franck
Perry/AFP
"Pour s’attaquer au
mal, il faut partir des racines", explique Gilles Retière, président de
Nantes métropole. Le mal, ce sont les conditions de vie des familles Roms,
installées sur l’agglomération nantaise depuis 5 ou 6 ans. Aujourd’hui estimées
à 1 400 personnes, elles occupent souvent des terrains illégaux, dans des
conditions déplorables : ni eau, ni électricité, ni sanitaires.
Nantes, Saint-Herblain, Rezé, Orvault, Indre, Saint-Jean-de-Boiseau… Toutes les communes sont touchées par ces arrivées, qui soulèvent parfois l’hostilité du voisinage, mobilisent des associations locales et… engagent la responsabilité des maires chargés de résoudre ces délicates situations.
Nantes, Saint-Herblain, Rezé, Orvault, Indre, Saint-Jean-de-Boiseau… Toutes les communes sont touchées par ces arrivées, qui soulèvent parfois l’hostilité du voisinage, mobilisent des associations locales et… engagent la responsabilité des maires chargés de résoudre ces délicates situations.
"Les solutions
individuelles engendrent davantage de problèmes"
Nantes métropole pense avoir trouvé une solution : aider au développement des villes dont sont originaires les Roms de Nantes. "Depuis 2005, chaque commune a essayé de mettre en place des solutions individuelles", explique Gilles Retière. "On a constaté que les relogements ou les aides au retour engendraient davantage de problèmes, comme de la jalousie, de la méfiance. Il faut une solution globale."
La démarche, appelée "coopération décentralisée", est l’une des premières du genre en France. Depuis deux ans, Nantes métropole a travaillé avec autorités locales de Roumanie, pour aboutir ce jeudi à un partenariat avec quatre communes du sud-ouest du pays. Dès 2013, la métropole va leur verser 120 000 euros par an, pour alimenter des projets locaux : construction d’école, gestion des déchets, assainissement…
"Tout le monde a envie de vivre chez soi", estime Gille Retière. "Il faut donner aux Roms le désir de rester en Roumanie en y développant les conditions de vie, en développant les initiatives locales. Il faut aussi aider ceux qui en France veulent rentrer." Le projet, "ambitieux", porte cependant sur du long terme. "Les familles Roms de l’agglomération ne verront sans doute pas de résultat concret avant au moins un an", reconnaît Gilles Retière.
Nantes métropole pense avoir trouvé une solution : aider au développement des villes dont sont originaires les Roms de Nantes. "Depuis 2005, chaque commune a essayé de mettre en place des solutions individuelles", explique Gilles Retière. "On a constaté que les relogements ou les aides au retour engendraient davantage de problèmes, comme de la jalousie, de la méfiance. Il faut une solution globale."
La démarche, appelée "coopération décentralisée", est l’une des premières du genre en France. Depuis deux ans, Nantes métropole a travaillé avec autorités locales de Roumanie, pour aboutir ce jeudi à un partenariat avec quatre communes du sud-ouest du pays. Dès 2013, la métropole va leur verser 120 000 euros par an, pour alimenter des projets locaux : construction d’école, gestion des déchets, assainissement…
"Tout le monde a envie de vivre chez soi", estime Gille Retière. "Il faut donner aux Roms le désir de rester en Roumanie en y développant les conditions de vie, en développant les initiatives locales. Il faut aussi aider ceux qui en France veulent rentrer." Le projet, "ambitieux", porte cependant sur du long terme. "Les familles Roms de l’agglomération ne verront sans doute pas de résultat concret avant au moins un an", reconnaît Gilles Retière.
vendredi 31 mai 2013 – paru dans
Ouest-France – de Anne-Lise FLEURY.
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120 000 € d'aide à la Roumanie - Nantes
Nantes métropole engage une coopération avec quatre communes roumaines pour favoriser le retour des Roms au Pays.
« Cibler des secteurs
où on peut parvenir à permettre un meilleur niveau de vie. »Ce n'est pas la
première fois que Gilles Retière, comme président de Nantes métropole et maire
de Rezé préconise un travail de fond en Roumanie, pour apporter une solution à
la situation des familles roms en France. C'est dans cet esprit qu'un accord de
coopération a été signé, jeudi, entre Nantes métropole et quatre communes
roumaines, d'où sont originaires des familles qui vivent aujourd'hui dans
l'agglomération nantaise.
Cette coopération, qui se concrétise par
une somme de 120 000 € en 2013, va se décliner en
plusieurs projets, ainsi que l'explique Dominique Raimbourg, en charge pour
Nantes métropole de la coopération avec la Roumanie : « Dans ces quatre communes, nous avons des
projets précis : rénover une école qui accueille des enfants d'un hameau constitué
de 95 % de familles roms, construire des douches municipales à côté d'un stade
afin de pouvoir servir aussi de vestiaires, améliorer la collecte des déchets
ou l'assainissement... »
Des projets plus individuels peuvent
également être aidés. Mais Gilles Retière se montre réticent quant à une aide
trop personnelle : « Cela a été
le cas par le passé. Des familles ont été aidées puis elles ont vendu le
cheptel. »
Le président de Nantes métropole, qui ne
cache pas sa volonté de voir les Roms rester en Roumanie, entend mettre en
place des projets plus collectifs : « On sait que de grands groupes aujourd'hui achètent des terres en
Roumanie et y font travailler des non Roumains. Pourquoi ne pas essayer
d'acquérir des terres afin de les mettre à disposition de familles roms qui
sont actuellement dans l'agglomération afin qu'elles puissent vivre mieux, en
Roumanie... » Une solution à long terme : « Cela ne va
pas changer la vie des Roms d'ici dans un mois, mais dans un an peut-être... »
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer"Et ça continue encore, et encore ; c'est que le début, d'accord, d'accord" il est dit dans le refrain !
RépondreSupprimerEt bien, non, justement : on est plus d'accord, ni sur cette aide de 120000 euros par an, ni sur le chiffre ubuesque de 1400 roms répartis dans les +25 camps sauvages autour de Nantes, ni sur l'argent dépensé (comme par exemple les 75 euros par jour donnés au "propriétaire" de caravane soit plus que le Smic d'un Gaulois qui travaille et qui se fait étrillé par l’état - comme, autre exemple, la CMU ou l'aide à la rentrée scolaire ou à la cantine).
Chacun doit assumer : en particulier, les "penseurs" de la Gauche, qui ont tous faits l'apologie de l'Europe des Balkans et ont très abondamment vendu à coup de matraquage médiatique le vote "Oui à Maastrich".
Que chaque français, s'il est amoureux des Roms et des "réfugiés", participe à une souscription pour finaliser le projet de Mr Gille Retière, mais de grâce, que l'on arrête de toujours nous ponctionner sur nos impôts pour des causes perdues d'avance.
L'Europe donne déjà énormément à la Roumanie, l'Albanie, la Bulgarie et cela n'empêche par leurs mendiants à venir dans les pays "riches".
En 1992, c'est 20 à 30 clandestins/jour qui passaient la frontière franco-espagnole. J'étais en mission pour temporiser cette hémorragie. En 1993, Maastrich "voté", plus de frontières, juste 200 clandestins/jour qui arrivent par cette même frontière, attirés par nos aides, notre obscurantisme, notre politiquement correct...
Et depuis, on a connu Sangatte, les "réfugiés politiques" afghans, iraniens, irakiens..., les mêmes de l'ex-yougoslavie ou de Géorgie, Bulgarie, Tchétchénie et autres ex-provinces "libérées", et nos Roms, nos albanais, bien-sur....
Continuons donc à nous mentir ou à lire des proses mielleuses des Elus pour les aider à dilapider l'argent durement gagné des contribuables français. De ces mêmes qui, eux, travaillent et ne mendient pas encore !