Trois articles lus sur GlobalRelay Network / globalepresse.com
Un des hommes qui ont établi l’état d’Israël en
conteste les mythes fondateurs
Par Uri Avnery et William R. Polk, le 3 janvier 2015
Uri Avnery
La Torah (ou Ancien Testament) est un chef d’œuvre de la
littérature et de la foi, mais elle narre beaucoup de contes mythologiques qui
n’ont que peu voire pas du tout d’assise historique, ainsi qu’Uri Avnery, l’un
des fondateurs de l’état d’Israël a eu le courage de déclarer, après une
introduction de la part du diplomate US à la retraite, William R. Polk.
William R. Polk: Le discours qui suit est du grand commentateur israélien Uri
Avnery, un ancien membre de l’Irgoun qui a combattu pour la création de l’état
d’Israël; il a également été membre du parlement israélien. Ce qu’il a à dire
n’est pas vraiment nouveau. La majeure partie en a été démontrée par nous
autres historiens depuis longtemps ainsi que par d’autres érudits israéliens.
Les effets politiques du mythe sur la création
d’Israël sont explicités par Shlomo Sand dans ses livres, « Comment le
Peuple Juif Fut Inventé », « Sur la Nation » et « Le Peuple
Juif ». Mais puisque ni la réalité ni la critique du mythe ne sont bien
connus du grand public, même chez les Juifs pratiquants, et que ce que nous
savons être véridique est fermement refusé par beaucoup, même des Chrétiens
pratiquants, et parce que, comme beaucoup de mythes religieux, il peut être
mortel, l’histoire mérite notre attention.
Nous avons déjà assez de mal à faire la paix sans porter les
œillères de ces mythes. Donc je suis enthousiaste que les mythes soient traités
comme ils le méritent, comme des mythes, ouvertement par un héros de la nation
israélienne. C’est seulement si nous parvenons à balayer la majeure partie de
l’imaginaire sur le passé et la plus grande part des bases de l’idéologie
actuelle que nous gardons une chance.
Le discours inaugural d’Uri Avnery à
la conférence du Kinneret College en Israël sur « Le Roc de notre
Existence – le lien entre l’Archéologie et l’Idéologie »:
Tout d’abord,
permettez-moi de vous remercier de m’avoir invité à m’exprimer lors de cette
conférence importante. Je ne suis ni un professeur ni un docteur. En effet, le
titre académique le plus élevé que j’aie jamais atteint est celui du SEC
(Seventh Elementary Class, Septième Cours Élémentaire, ndlr). Mais
comme beaucoup de membres de ma génération, dès mon plus jeune âge j’ai
ressenti un profond intérêt pour l’archéologie. Je vais essayer de vous en
expliquer la raison.
En
vous posant la question sur ma connexion avec l’archéologie, certains d’entre
vous penseront à Moshe Dayan. Après la guerre de juin 1967, Dayan était devenu
une idole nationale – même internationale. Il était connu pour son obsession de
l’archéologie.
Mon magazine, « Haolam
Hazeh« , a enquêté sur ses activités et découvert qu’elles étaient
fortement destructrices. Il a commencé en creusant tout seul et en recueillant
des artefacts à travers tout le pays. Comme le but principal de l’archéologie
n’est pas seulement de découvrir des artefacts mais aussi de les dater, et
ainsi d’assembler une image de l’histoire du site qui en découle, les fouilles
incontrôlées de Dayan ont fait des ravages. Le fait qu’il se soit servi des
ressources de l’armée n’a fait qu’empirer les choses.
Ensuite
nous avons découvert que non seulement Dayan s’appropriait les artefacts qu’il
avait trouvés (qui selon la loi appartenaient à l’état) et les entreposait à
son domicile, mais qu’il était devenu un marchand international, s’enrichissant
en vendant des articles « de la collection personnelle de Moshe Dayan ».
Cependant,
la question importante ne concerne pas la morale de Dayan mais un sujet
beaucoup plus profond: Pourquoi Dayan et autant d’entre nous, à l’époque,
étions-nous intéressés par l’archéologie, une science considérée par beaucoup
de gens comme une affaire plutôt ennuyeuse? Nous étions intensément fascinés
par elle.
Cette
génération sioniste a été la première née dans le pays (bien que je sois
moi-même né en Allemagne). Pour leurs parents, la Palestine était une patrie
abstraite, une terre dont ils avaient rêvé dans les synagogues d’Ukraine et de
Pologne. Pour leurs fils et leurs filles indigènes c’était leur patrie
naturelle. Ils aspiraient à des racines. Ils ont randonné dans tous les coins,
passé des nuits autour d’un feu de camp, en sont venus à connaître chaque
colline et chaque vallée.
Pour
eux, le Talmud et tous les textes religieux étaient vraiment ennuyeux. Le
Talmud et d’autres écritures avaient soutenu les Juifs de la Diaspora pendant
des siècles, mais ne suscitaient aucun intérêt ici. La nouvelle génération
embrassait la Bible Hébraïque avec un enthousiasme sans bornes, non comme un
livre religieux (nous étions presque tous athées) mais comme un chef d’œuvre
sans pareil de la littérature hébraïque.
Puisqu’ils
étaient aussi la première génération pour qui l’Hébreu rajeuni était la langue
maternelle, ils sont tombés amoureux de la langue vivante et concrète de
l’Hébreu biblique. Le langage beaucoup plus sophistiqué et abstrait du Talmud
et d’autres livres postérieurs les repoussait.
Les
événements bibliques s’étaient déroulés dans le pays qu’ils connaissaient. Les
batailles bibliques avaient été menées dans les vallées qu’ils connaissaient,
les rois avaient été couronnés et enterrés dans les localités qu’ils
connaissaient intimement.
Ils
avaient contemplé la nuit les étoiles de Megiddo, où les Égyptiens avaient
livré la première bataille recensée de l’histoire (et où, selon le Nouveau
Testament chrétien, la dernière bataille – la bataille d’Armageddon – aura
lieu). Ils se sont tenus sur le Mont Carmel, où le prophète Élias avait
massacré les prêtres de Baal. Ils ont visité Hébron, où Abraham avait été
inhumé par ses deux fils Ismaël et Isaac, pères des Arabes et des Juifs.
Cet
attachement passionné pour le pays n’était aucunement prédestiné. Effectivement,
la Palestine n’a joué aucun rôle dans la naissance du Sionisme politique
moderne. Comme je l’ai déjà dit, le père fondateur, Theodor Herzl, n’avait pas
pensé à la Palestine quand il a inventé ce qui s’est fait connaître comme le
Sionisme. Il détestait la Palestine et son climat. Surtout il détestait
Jérusalem, qui était pour lui une ville infecte et sale.
Dans
la première ébauche de son idée qui était adressée à la famille Rothschild, la
terre de ses rêves était la Patagonie, en Argentine. Là-bas dans des temps
récents, un génocide avait eu lieu et la terre était presque vide. Ce ne furent
que les sentiments des masses juives d’Europe de l’Est qui infléchirent Herzl
pour rediriger ses efforts vers la Palestine. Dans son livre fondateur, Der
Judenstaat (« l’état juif »), le chapitre qui en parle fait moins
d’une page de long et s’intitule « Palestine ou Argentine ». La
population arabe n’est pas mentionnée du tout.
Une
fois que le mouvement sioniste avait orienté ses pensées vers la Palestine,
l’histoire ancienne de ce pays est devenue un sujet brûlant. La revendication
sioniste pour la Palestine n’était basée que sur l’histoire biblique de
l’Exode, de la conquête de Canaan, des royaumes de Saül, David et Salomon et
des événements de cette époque. Comme presque tous les pères fondateurs étaient
des athées déclarés, ils pouvaient difficilement se baser sur le
« fait » que Dieu ait personnellement promis la terre à la semence
d’Abraham.
Donc,
avec la venue des Sionistes en Palestine, une frénétique quête archéologique a
démarré. Le pays a été ratissé de long en large pour des preuves réelles et
scientifiques que le récit biblique n’était pas qu’un amalgame de mythes, mais
l’histoire vraie devant Dieu (jeu de mots intentionnel). Les Chrétiens
sionistes y sont venus encore plus tôt.
A
commencé une véritable attaque sur les sites archéologiques. Les couches
supérieures des Ottomans, des Mamelouks, des Arabes et des Croisés, des
Byzantins et des Romains et des Grecs et des Perses ont été découvertes et
enlevées, afin d’exposer la couche ancienne des enfants d’Israël et de prouver
que la Bible disait vrai.
Des
efforts énormes ont été entrepris. David ben Gourion, un érudit biblique
auto-proclamé les dirigea. Le chef d’état-major de l’armée, Yigael Yadin, le
fils d’un archéologue et lui-même archéologue professionnel, fouilla des sites
anciens afin de prouver que la conquête de Canaan avait véritablement eu lieu.
Hélas, aucune preuve.
Quand
les restes des ossements des combattants de Bar Kochba furent découverts dans
des cavernes du désert de Judée, ils furent enterrés sur les ordres de ben
Gourion dans une grande cérémonie militaire. Le fait incontesté que Bar Kochba
ait peut-être provoqué la plus grande catastrophe de l’histoire juive fut passé
sous silence.
Et
le résultat? Aussi incroyable que cela puisse paraître, quatre générations
d’archéologues dévoués, animés d’une conviction intense et de ressources
immenses, ont produit exactement: Rien.
Dès
le début de l’entreprise jusqu’à ce jour-même, pas un seul élément de preuve de
l’histoire ancienne n’a été trouvé. Pas un seul indice que l’exode d’Égypte, le
fondement de l’histoire juive, ait jamais eu lieu. Ni des 40 années d’errance à
travers le désert. Aucune preuve de la conquête de Canaan, telle que décrite
extensivement dans le livre de Josué. Le puissant Roi David, dont le royaume
s’étendait – selon la Bible – de la péninsule du Sinaï au nord de la Syrie, n’a
laissé aucune trace. (Dernièrement une inscription ornée du nom de David a été
découverte, mais sans indication que ce David ait été roi)
Israël
apparaît pour la première fois dans des découvertes archéologiques fiables dans
des inscriptions assyriennes, qui décrivent une coalition de royaumes locaux
qui ont tenté de stopper la progression assyrienne en Syrie. Parmi d’autres, le
Roi Ahab d’Israël est cité comme le chef d’un contingent militaire
considérable. Ahab, qui régna sur la Samarie actuelle (au nord de la
Cisjordanie occupée) de 871 à 852 av. J.C. n’était pas très aimé par Dieu, bien
que la Bible le décrive comme un héros de guerre. Il marque le début de
l’entrée d’Israël dans l’histoire attestée.
Tous
ces éléments négatifs de preuves qui suggèrent que le récit biblique précoce
est une invention. Puisqu’en tout état de cause pas la moindre trace du récit
biblique précoce n’a été trouvée, ceci prouve-t-il que c’est entièrement de la
fiction? Peut-être pas. Mais des preuves réelles existent.
L’égyptologie
est une discipline scientifique qui est distincte de l’archéologie
palestinienne. Mais l’égyptologie prouve de façon concluante que le récit
biblique jusqu’au roi Ahab est effectivement de la fiction.
Jusqu’à
maintenant, des dizaines de milliers de documents égyptiens ont été déchiffrés,
et le travail se poursuit. Après que les Hyksos d’Asie aient envahi l’Égypte en
1730 av. J.C., les Pharaons d’Égypte ont fourni beaucoup d’efforts pour
surveiller ce qui se passait en Palestine et en Syrie. Année après année, des
espions égyptiens, des commerçants et des soldats rapportaient avec moult
détails les événements de chaque ville de Canaan. Pas un seul objet n’a été
trouvé, évoquant quoi que ce soit ressemblant même de loin aux événements
bibliques. (Il est avancé que la mention unique du mot « Israël » sur
une stèle égyptienne se réfère à un petit territoire au sud de la Palestine)
Même
si l’on voudrait croire que la Bible ne fait qu’exagérer certains événements,
le conquête de Canaan ou le Roi David n’ont jamais été trouvés. Ils n’ont tout
simplement jamais existé.
Est-ce
important? Oui et non. La Bible n’est pas l’histoire réelle. C’est un document
religieux et littéraire monumental, qui a inspiré d’innombrables millions à
travers les siècles. Elle a formé les esprits de nombreuses générations de
Juifs, de Chrétiens et de Musulmans.
Mais
l’histoire est quelque chose d’autre. L’histoire nous dit ce qui s’est vraiment
passé. L’archéologie est un outil de l’histoire, un outil inestimable pour la
compréhension de ce qui s’est passé. Ce sont là deux disciplines différentes,
et les deux s’ils sont parallèles ne se rencontreront jamais.
Pour
les religieux, la Bible est une affaire de foi. Pour les non-croyants, la Bible
hébraïque est une grande œuvre d’art, peut-être la plus grande de toutes.
L’archéologie, c’est tout à fait autre chose: une affaire de faits sobres et
démontrés.
Les
écoles israéliennes enseignent la Bible comme l’histoire réelle. Ceci entend
que les enfants israéliens n’apprennent que ses chapitres, réels ou fictifs.
Lorsque je m’en suis plaint un jour lors d’un discours à la Knesset,
réclamant que l’histoire complète du pays à travers les âges soit enseignée, y
compris les chapitres sur les Croisades et les Mamelouks, le ministre de
l’éducation de l’époque a commencé à m’appeler moi le « Mamelouk ».
Je crois encore que chaque enfant de ce pays, Israélien
ou Palestinien, devrait apprendre toute son histoire, depuis ses jours les plus
anciens jusqu’à aujourd’hui, avec toutes ses subtilités. C’est la base de la
paix, le réel Roc de notre Existence.
La politique du régime de Kiev pour l’est de l’Ukraine
est la torture, le viol et le meurtre
Par George
Eliason, le 30 décembre 2014
Imaginez une affiche fixée au podium du Sénat au Palais du
Luxembourg à Paris lisant « La Corse sera à nous! » Dessiné dessus se
trouve un véhicule de l’avant blindé arborant le drapeau français, et roulant
sur un monceau de cadavres. C’est précisément ce que montre, à propos du Donbass,
la photo ci-dessous.
Voilà la déclaration officielle de Kiev sur le massacre de
masse en cours dans la région. Cette pancarte a été affichée dans la chambre du
Sénat ukrainien (Verkhovna Rada).
Le président Poroshenko et son
gouvernement n’ont plus de place pour esquiver les accusations de génocide.
Le 18 décembre, le nouveau membre fraîchement émoulu de la
Verkhovna Rada Semen Semenchenko, ex-commandant du bataillon
« Donbass », a prévenu que l’Ukraine avait l’intention de pourchasser lesterroristes du Donbass, où qu’ils soient sur la planète. Les terroristes du
Donbass que Semenchenko entend pourchasser sont tous ceux qui ne sont pas
partis quand a commencé l’ « opération anti-terroriste ».
Andrey Biletsky, ancien commandant du bataillon
« Azov », idéologue nationaliste ukrainien et petit protégé des
cercles de Victoria Nuland (Biletsky fut nommé membre de la Verkhovna Rada par
Arseniy Yatseniouk) a précisé, lors d’une interview avec Foreign
Policy, l’identité de ces terroristes:
Malheureusement,
parmi la population ukrainienne aujourd’hui il y a beaucoup de
« Russes » (par leur mentalité, pas leur sang), des
« Feujs », des « Américains », des « Européens »
(de l’Union Européenne libérale-démocrate), des « Arabes », des
« Chinois » et ainsi de suite, mais il n’y a pas beaucoup
d’Ukrainiens spécifiques… Nous ne savons pas combien de temps et d’efforts
seront nécessaires pour éradiquer ces virus dangereux pour notre peuple.
Biletsky, tout nouveau sénateur qui se fait coacher pour la
présidence ukrainienne, pense que même ses entraîneurs US font partie
du virus qui infecte l’Ukraine.
Le viol est-il une politique officielle en Ukraine?
Son bataillon Azov (qui porte un
insigne nazi) témoigne de ses vraies valeurs US et européennes à Mariupol en
violant en réunion des femmes détenues prisonnières dans leurs geôles toutes
les nuits, en torturant et en tuant certaines. Voici un individu qui décrit les
valeurs US et démocratiques comme un dangereux virus qui doit être éradiqué,
assurant ainsi que vos impôts seront à nouveau au taquet.
Insigne du
bataillon « Azov », arborant en arrière-plan le « Soleil Noir » nazi
Selon un article qui a été publié le 25 décembre par Rita
Samoilov dansKharkov News, 15-20
femmes prisonnières au centre de détention #107 sont emmenées chaque soir au
camp militaire et violées par le bataillon Azov. Plus tôt cette année j’avais
rapporté le même comportement aux mines de Basse-Krynka par le bataillon Aydar,
résultant en des rapports de viols en masse, de torture, et de fosses communes
trouvées sur le site où plus de 5000 troupes de « nettoyage » et de
garde nationale ukrainiennes avaient monté leur camp. Après avoir vérifié les
allégations l’OSCE a conclu qu’elles étaient fondées: Kiev a réagi en faisant
d’Aydar le nouveau modèle de répression en Ukraine.
L’une des infirmières d’un hôpital
qui soigne les victimes de torture après les faits affirme qu’ils y travaillent
à sauver les vies de certaines des femmes qui leur sont laissées avec de la
mousse de construction expansive à l’intérieur de leurs vagins et de leurs
anus. À l’origine ce fut un employé de la prison qui exposa ceci en appelant
Rita Samoilov à propos de l’histoire.
À Odessa, une ville que Poroshenko a décrite comme
« ukrainisée » après le pogrom de mai, l’armée ukrainienne fait venir
des tanks et des véhicules blindés pour chasser les séparatistes.
Les équipes de nettoyage arrivant le 30 décembre 2014 filtrent les listes des
médias sociaux et arrêtent des gens qui n’ont rien fait contre l’Ukraine.
Soyons clairs; ceci n’est pas du
viol et de la torture sanctionné par l’État, de la part de Kiev. Il s’agit du
gouvernement de Kiev fournissant les victimes de viol et de torture. Les femmes
sont détenues en prison, beaucoup sous l’accusation de séparatisme. Il s’agit
du viol de prisonnières sanctionné par tous les états et gouvernements hors
d’Ukraine qui soutiennent Kiev et ne font rien pour que soit ouverte une
enquête.
L’Ukraine, où le meurtre est la base de vos projets
financiers
Pourquoi des gens se porteraient-ils
volontaires pour faire ça? Un volontaire ukrainien qui s’est fait capturer deux
fois a largement répondu à cette question. Ils lui ont demandé pourquoi est-il
revenu? Le volontaire (pas un conscrit) a dit que la première fois qu’il est
venu au Donbass, il a assez gagné pour se payer une voiture. Il est revenu
parce qu’il veut se faire de l’argent et acheter une maison.
Cette mentalité de mercenaire
prévaut au sein des bataillons de nettoyage. Ces bataillons commettent la
plupart des atrocités et le font avec en tête, des récompenses très nettes.
Regardez la Rada à Kiev aujourd’hui. Le plus la terre est vidée de son peuple,
le plus ces terres leur sont données. Pour ce faire les gens qui vivent dans
ces cités, ces villes et ces maisons doivent partir d’une façon ou d’une autre.
Si vous ne leur faites pas peur, tuez-les.
Selon
un article dans livejournal, depuis
juin 2014 il y a eu 15.852 demandes d’acquisition de terrain pour des membres
des unités « anti-terroristes » et les familles de soldats morts au
service à la Goszemagentstva des administrations territoriales (Département des
Ressources Foncières).
Ces chiffres représentent des
attributions de terres accordées par le gouvernement ukrainien en fonction de
l’efficacité à se débarrasser des séparatistes. Les bataillons de nettoyage ne
livrent pas une guerre. Ils assassinent et pillent. Ils torturent et violent.
Ils remplissent des plateaux de tracteurs avec les possessions dérobées aux
assassinés et aux déplacés qu’ils ont décidé de garder ou de vendre. Ils aiment
leur travail.
La liberté de parole, la loi et l’ordre en Ukraine
La ville de Kharkov est à l’extérieur du Donbass. Elle est
et a été sous contrôle ukrainien pendant tout ce temps. Kharkov possède un fort
mouvement anti-Maïdan en son sein. Dans la nouvelle Ukraine démocratique, le 22
novembre Victor, un éditeur de groupe anti-Maïdan sur VK (VK, V
Kontakte, est le Facebook russe, ndlr) a été arrêté et emmené pour
interrogatoire par la SBU (la police secrète ukrainienne). L’éditeur du groupe
est la personne qui publie les posts sur la page du groupe.
Victor qui
n’était clairement pas au Donbass ni un membre de milice, fut torturé pendant 4
jours avant d’être lâché sur le côté d’une route dans un coma. Il ne regagna
jamais connaissance et mourut le 26 novembre. La cause officielle de sa mort
sur le certificat de l’hôpital est une pneumonie. Quatre jours plus tôt, la
famille de Victor affirme qu’il était en bonne santé.
Chacun des doigts de Victor avait été brisé
et replié sur le dos de sa main. Ses ongles avaient été arrachés. Toutes ses
côtes étaient brisées. Son crâne avait été fendu. C’était juste un
interrogatoire. Il n’a jamais été formellement poursuivi.
C’est là le même gouvernement de
Kiev qui promettait l’amnistie à quiconque ne prenait pas part à la guerre et
incluait dans cette amnistie les gens qui surveillaient les entrepôts, selon
Andrey Lysenko, le porte-parole du Conseil National de Défense et de sécurité à
Kiev.
Ceci se produit aujourd’hui à travers toute l’Ukraine depuis
Lviv (Galicie, Ukraine occidentale) jusqu’aux zones contrôlées par Kiev à
l’intérieur de la zone neutre à l’extérieur du Donbass. La seule zone où
le style d’interrogatoire ukrainien n’a pas cours est le
Donbass. [ https://www.youtube.com/watch?v=YmibL_isu8s ]
La position officielle de l’Ukraine sur le blocus
humanitaire
En Ukraine, les nouvelles ne peuvent
être diffusées sans avoir d’abord été avalisées par les circuits officiels. Les
journalistes qui passent outre se retrouvent un beau jour sans travail. Un
mauvais jour, ils sont envoyés sur les lignes de front dans le Donbass comme
conscrits dans l’armée.
Dans l’optique de modeler l’opinion
publique, la présentatrice populaire d’informations Natalya Stanko a brutalement
déclaré que Kiev devrait bombarder le Donbass jusqu’à l’anéantissement parce
que les bombarder était plus noble, et qu’affamer les gens à mort prenait trop
de temps. Linguistiquement, le mot pour « mort » qu’elle a choisi se
réfère à des créatures visqueuses et nuisibles, pas le genre de référence
utilisée pour des êtres humains.
Dans la vidéo ci-dessous, le
sénateur ukrainien Semen Semenchenko explique que la raison pour laquelle ils
ne laissent pas entrer de convois humanitaires dans le Donbass est qu’il ne s’y
déroule pas la moindre crise humanitaire. Selon lui, si les retraités qui ont
vu leurs retraites coupées veulent les réinstaurer, tout ce qu’ils ont à faire
est de se rendre dans une ville sous contrôle ukrainien comme Slavyansk, pour y
faire la demande.
Semenchenko déclare ensuite que le
cargo humanitaire qu’ils ont stoppé était requis pour une ville qui vivait une
vraie crise humanitaire – une ville sous contrôle de Kiev depuis le milieu de
l’été. Si les gens là-bas recevaient leurs retraites, leurs commodités
(électricité, eau…) et leur chauffage comme il affirme que les gens du Donbass
y avaient accès, qu’est-ce que ça veut dire?
Semenchenko a omis de mentionner le
fait que sans permis de logement (Propiska) dans une ville, vous ne pouvez
faire de demande pour quoi que ce soit.
La position du gouvernement ukrainien est également claire à travers les
batailles de tanks qui ont fait rage près de Donetsk au cours des derniers
jours. Des villes à l’intérieur de la zone dite neutre ont été attaquées par
des bataillons de tanks ukrainiens. Des villes à l’intérieur du Donbass ont été
perdues pour Kiev puis regagnées au fil des derniers jours et des dernières
nuits. Les attaques se poursuivent. Kiev n’a jamais respecté les accords de
Minsk, ni le cessez-le-feu.
Tout ceci
semblera mineur s’il est permis à Kiev d’attaquer à nouveau. Depuis que le
cessez-le-feu a été en vigueur ils ont maintenu les convois d’armement et de
munitions entrant dans le Donbass. Les attaques d’éclaireurs qu’ils ont menées indiquent
une grande offensive commençant très bientôt, peut-être dans quelques jours.
L’argent
états-unien ou européen devrait-il être utilisé pour financer ceci?
La crise
humanitaire dans le Donbass continue de s’accroître rapidement. Actuellement la
seule aide directe qui arrive provient de Russie. Veuillez envisager de faire
des dons à des groupes humanitaires qui travaillent directement dans le
Donbass.
Le projet secret d’un « deuxième Israël »
en Ukraine
Par Wayne Madsen, le 28 décembre 2014
Le rôle joué par les personnalités
juives et l’État d’Israël dans la crise ukrainienne n’est pas passé inaperçu,
sachant que cette communauté représente moins d’un pour cent de l’ensemble de
la population. Cependant, l’administration Netanyahou a en sa possession un
rapport confidentiel confirmant que les juifs ashkénazes ne sont pas
originaires du Levant, mais sont les descendants des Khazars, ce peuple mal
connu fondateur d’un empire juif au dixième siècle sur les rives de la mer
Noire. Ceci explique pourquoi certains sionistes voient en l’Ukraine un
possible second Israël.
Le Times of Israel, journal israélien
indépendant dont le comité de rédaction compte des anciens journalistes du
quotidien Ha’aretz, a publié un papier passionnant qui n’a pourtant
pas fait grand bruit. L’article en provenance de Jerusalem et Zhitomir, daté du 16 mars 2014 et écrit par Hirsh Ostropoler et I. Z. Grosser-Spass,
correspondants russes et ukrainiens du journal, fait mention d’un rapport
confidentiel remis au gouvernement israélien [1].
Ce rapport, établi par un comité d’experts en histoire juive et reposant sur
des sources universitaires, parvient à la conclusion que les juifs européens
descendent en réalité des Khazars, peuple guerrier d’origine mongole et tatare
ayant dominé l’Ukraine et la Russie méridionale et s’étant converti en masse au
judaïsme au VIIIè siècle.
Les sionistes prétendent depuis
longtemps que la terre revendiquée d’Israël revient de droit au peuple juif,
que les conquêtes successives de différents empires ont évincé et dispersé, ce
que l’on a appelé la diaspora. Apporter la preuve que les ashkénazes, qui
forment l’essentiel de la population israélienne, ne sont pas historiquement
liés à la Palestine remettrait en question le principe même d’Israël comme
étant la patrie millénaire du peuple juif.
Les journalistes israéliens ont
souligné que toute discussion entre Khazars et l’État d’Israël avait toujours
été méprisée par les responsables israéliens. Ils citent ainsi le Premier
ministre Golda Meir, qui aurait déclaré : « Khazar, Schmazar. Il n’y
a pas de peuple khazar. Je ne connais pas de Khazars à Kiev. Ni à Milwaukee.
Montrez-les moi, ces Khazars dont vous parlez. » Les preuves génétiques d’une
population khazare migrante venue d’Europe et qui revendique aujourd’hui des
origines ancestrales en Palestine disqualifient sérieusement les prétentions
sionistes sur cette terre.
L’établissement du fait que les
juifs d’Europe centrale et d’Europe de l’est n’ont pas de légitimité historique
en ce qui concerne leurs revendications sur la Palestine a créé bien des remous
en Israël et ailleurs. La Knesset se prépare à voter une loi présentée par le
gouvernement faisant d’Israël une « nation » juive. Le Premier
ministre, Benyamin Netanyahou, après avoir lu le rapport confidentiel au sujet
des Khazars, a déclaré qu’Israël était « l’État nation du peuple
juif. » Les prétentions ashkénazes en Israël étant diminuées, pour ne pas
dire plus, Netanyahou, ses amis du Likoud, ses alliés du parti orthodoxe juif
comme les colons de Cisjordanie n’ont pas d’autre choix que de jouer la carte
de la revendication nationaliste, non seulement pour Israël, mais aussi pour la
Cisjordanie (ou « Judée-Samarie », comme l’appelle les nationalistes
juifs).
Toutefois, certains juifs, en Israël
comme ailleurs, ne souhaitent pas prendre de risques. Une des raisons
principales pour qu’Ihor Kolomoïsky —le richissime magnat juif ukrainien et
gouverneur de la province de Dnipropetrovsk, qui est aussi citoyen israélien et
chypriote— dépense des dizaines de millions de dollars pour recruter des
nationalistes ukrainiens de droite et des néo-nazis venus d’ailleurs en Europe
pour combattre la majorité russophone de la région du Donbass en Ukraine
orientale, c’est la peur de voir capoter le projet de transformation de
l’Ukraine en « Israël-bis ». Les mesures de protection prises par la
Russie vis-à-vis de la région du Donbass, tout comme son intégration à la
Crimée par voie référendaire (cette région étant convoitée par les
nationalistes khazars juifs renaissants) menacent la transformation de
l’Ukraine en deuxième patrie pour les juifs ashkénazes qui, déjà, s’inquiètent
au sujet de leur emprise sur la terre d’Israël.
Le papier retentissant du Times of Israel à
propos des origines khazares des juifs ashkénazes a aussi mis en lumière
qu’Israël, ayant conscience qu’un État palestinien est inévitable compte tenu
des pressions européennes en ce sens, se prépare à déplacer ses colons
ashkénazes de Cisjordanie en Ukraine. La recherche de pointe dans le domaine de
la génétique en Israël a permis d’établir un lien direct entre les ashkénazes
d’Israël et les Khazars qui se sont jadis dispersés en Europe de l’est et en
Europe centrale après la conquête de l’empire khazar par la Russie au XIè
siècle.
Les Israéliens et leurs alliés sionistes du monde entier ont
toujours accusé les tenants du lien génétique entre ashkénazes et Khazars
d’antisémitisme primaire. Cependant, les éléments de recherche génétique contenus
dans le rapport confidentiel israélien ne font que confirmer ce qu’avait révélé
l’historien juif Shlomo Sand dans son livre Comment le peuple juif fut
inventé.
Le concept de descendance khazare, lui, avait été pour la première
fois évoqué en 1976 par l’historien hongrois Arthur Koestler dans son
livre La Treizième tribu
Les journalistes du Times of Israelrelayent les
révélations d’un assistant anonyme de Netanyahou au sujet des projets
d’émigration israélienne vers l’Ukraine. « Nous avons d’abord pensé que
reconnaître être des Khazars serait une façon pour nous de contrer
l’inflexibilité d’Abbas (le président de l’autorité palestinienne) sur
l’impossibilité d’une présence juive dans un État palestinien. Nous tentions
sans doute ce faisant de nous raccrocher à ce que nous pouvions. Mais son
incapacité à accepter la chose nous a poussés à chercher des solutions plus ingénieuses.
L’invitation au retour des juifs en Ukraine fut une véritable aubaine. Mais le
déplacement rapide de tous les colons d’Israël n’irait pas sans poser problème
au niveau logistique et économique, et il va de soi que nous ne souhaitons pas
revivre une expulsion des colons semblable au plan de désengagement de
Gaza. »
Ostropoler et Grosser-Spass
rapportent aussi les propos d’une source israélienne anonyme selon laquelle
« Il ne s’agit pas de renvoyer tous les ashkénazes en Ukraine. Cela n’est,
de toute évidence, pas faisable. Comme souvent, les médias exagèrent et font
dans le sensationnel… C’est bien pourquoi il faudrait une censure
militaire. »
Le Projet conjoint d’Israël et de
l’Ukraine consiste à déplacer les colons de Cisjordanie en République Autonome
de Crimée (Russe), et ce après une éventuelle rétrocession de la péninsule à
l’Ukraine, comme ils l’espèrent. Pour les sionistes ukrainiens comme
Kolomoïsky, ou leurs alliés états-uniens tels que Victoria Nuland (secrétaire
d’État adjointe, déléguée aux Affaires européennes et eurasiennes) et Geoffrey
Pyatt (ambassadeur US en Ukraine), l’objectif ultime consiste à établir une
région juive autonome en Crimée et à redonner à la péninsule son nom khazar
d’origine, Chazerai. Comme les Tatars qui vivent aujourd’hui en Crimée, et
ailleurs, sont en majorité musulmans, le projet de création d’une nation
khazare en Ukraine reposerait aussi probablement sur un fort prosélytisme de la
part des Israéliens et des Ukrainiens déterminés à réinstaurer la Khazarie comme
alternative à l’État d’Israël. Le prosélytisme juif (qui se concentre
actuellement sur les « crypto-juifs » métis catholiques au Mexique,
les chrétiens, hindous et bouddhistes en Inde, les orthodoxes russes et les
bouddhistes de Birobidjan en Sibérie, les musulmans du Pakistan et
d’Afghanistan, les chrétiens, musulmans et animistes d’Ouganda, du Ghana, du
Mali du Nigeria du Zimbabwe, du Mozambique et du Malawi et sur quelque groupes
de descendants juifs supposés en Chine, à Sao Tomé-et-Principe, à Tahiti, au
Surinam, au Vietnam, au Brésil et au Pérou) traduisent la volonté d’Israël de
renforcer la présence juive dans un but de colonisation en dehors des
territoires illégalement occupés que sont la Cisjordanie et le plateau du
Golan. Outre l’Ukraine, le nord de l’Irak, l’est de la Libye, la ville
d’Alexandrie en Égypte, certaines parties de la Turquie, la Patagonie en
Argentine ainsi que l’Ouganda sont tous des territoires qui ont été envisagés
comme colonies juives en remplacement ou en complément de la Cisjordanie. Les
Bnei Menashe des États de Manipour et de Mizoram au nord-est de l’Inde, ces
soi-disant « tribus perdues d’Israël », sont considérées par la
majorité des Indiens, non comme des juifs, mais comme des migrants économiques
à la recherche d’une vie meilleure en Israël. Les expansionnistes israéliens
veulent tellement gonfler leurs rangs et développer leurs prétentions
territoriales qu’ils ont fait réaliser des études génétiques douteuses en vue
de classer comme « tribus perdues » d’Israël les Sorbes d’Allemagne de
l’est, l’ethnie Bantou Lemba (au Zimbabwe, Malawi et Mozambique) et aussi
certains Italiens du sud, certains Arméniens, et certains Grecs.
Carte de l’empire khazar au Xè
siècle tirée du livre de Koestler
En Ukraine, ce prétendu « deuxième Israël »,
Kolomoïsky et le pouvoir de Kiev ont enrôlé des ex-membres des Forces de
défense israéliennes dans leurs bataillons de volontaires, notamment le
bataillon Azov. Une des unités israéliennes, commandée par un certain
« Delta » est connue sous le nom des « Casques bleus de
Maidan » [2].
Si Israël n’avait pas un intérêt direct à développer son influence en Ukraine,
le pays pourrait facilement empêcher ces unités de se rendre sur place.
On trouve aussi en Cisjordanie des
colons juifs sépharades qui sont les descendants des juifs Marranos d’Espagne
sous domination musulmane, qui furent chassés de la péninsule ibérique au cours
de l’inquisition espagnole et portugaise du XVè siècle et qui n’ont aucun lien
avec les ashkénazes ou les khazars. Récemment, dans une démarche similaire à
l’invitation des ashkénazes de Cisjordanie à venir s’installer en Ukraine,
l’Espagne et le Portugal ont promulgué des lois permettant aux juifs sépharades
du monde entier en mesure d’attester de leurs origines Marranos d’acquérir la
nationalité dans les deux pays.
Certains russophones du Donbass en
ont assez des intentions des pro-Israéliens au sein du gouvernement de Kiev.
Curieusement, Kolomoïsky a fait appel à un certain nombre de néo-nazis
d’Ukraine occidentale et d’Europe pour rejoindre les rangs de ses bataillons et
il faut savoir que les organisations droitistes auxquelles ils appartiennent
ont toujours défendu l’idée d’une « mêlée générale » opposant la
Russie aux descendants des Khazars d’Israël, d’Ukraine, de Pologne et de
Géorgie pour venger la victoire de l’Empire Russe sur l’empire khazar au XIè
siècle.
Israël a mis à disposition du
gouvernement géorgien de Mikheil Saakachvili (dont un certain nombre de
représentants ont la double nationalité israélo-géorgienne et sont d’origine
khazare) une aide au niveau militaire comme au niveau du renseignement dans la
guerre de 2008 contre l’Ossétie du sud et L’Abkhazie. Les Israéliens ont
également tissé des liens étroits avec l’Azerbaïdjan, pays qui, à l’instar de
la Géorgie et de l’Ukraine, est historiquement lié à la Khazarie par le biais
des Subbotniks, un groupe indigène de juifs azéris.
Les journalistes du Times of Israel racontent
aussi pourquoi, selon l’assistant anonyme de Netanyahou, le gouvernement
israélien s’efforce de mettre en place une implantation israélienne massive en
Ukraine : « Comme l’a dit le Premier ministre, personne ne saurait
dire aux juifs où ils doivent vivre en tant que peuple souverain. Il est prêt à
faire d’importants sacrifices au nom de la paix, même si cela implique de
renoncer à notre terre biblique de Judée-Samarie. Par contre, il faut
s’attendre à ce que nous fassions valoir nos droits historiques ailleurs. Nous
avons décidé que cela se ferait sur les rives de la mer Noire, là où nous fûmes
un peuple autochtone pendant plus de 2 000 ans. L’historien
non-sioniste Simon Dubnow lui-même a déclaré que nous étions en droit de
coloniser la Crimée. Tous les livres d’histoire en parlent. Vous pouvez
vérifier par vous-même. »
Cet anonyme a aussi révélé aux deux
journalistes que Netanyahou avait beaucoup d’estime pour la vigueur des anciens
Khazars et rapporte ces propos, qu’il aurait tenu : « Nous sommes un
peuple ancien et fier dont l’histoire remonte à 4 000 ans. »
Mais l’assistant ajoute : « On peut dire la même chose des Khazars…
en Europe, mais pas sur une période aussi étendue. Mais jetez un œil à la
carte : les Khazars n’ont pas eu à vivre dans les « frontières
d’Auschwitz »….
Pour les personnes mal renseignées, dont font apparemment
partie le président Barack Obama et son secrétaire d’État John Kerry,
l’actuelle volonté de créer une nouvelle identité nationale israélienne est
directement liée aux activités des dirigeants ukrainiens (Petro Porochenko,
Arseni Iatseniouk, Ihor Kolomoïsky) et à celles de leurs soutiens états-uniens
(Victoria Nuland et Geoffrey Pyatt), occupés à préparer une terre d’accueil,
temporaire ou pas, pour les ashkénazes de Cisjordanie. Grâce aux révélations
du Times of Israel au sujet du rapport confidentiel sur les
Khazars et l’Israël contemporain, les manœuvres des États-uniens et de l’Union
Européenne visant à déstabiliser l’Ukraine sont à présent on ne peut plus
évidentes.
Traduction par Erwann
Photo du haut : Le
Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk (Thetan opérant de niveau 6 au
sein de l’Église de scientologie) en pleine discussion avec le mafieux Ihor
Kolomoïsky, qu’il a nommé gouverneur de l’oblast de Dniepropetrovsk. Ce dernier
est impliqué dans le massacre d’Odessa du 2 mai 2014 à la tête de sa propre
armée, le bataillon Dnipro-1. Il s’est attaché les services de R. Hunter Biden (fils
du vice-président états-unien Joe Biden) et de Devon Archer (président du
Comité de soutien à la campagne présidentielle de l’actuel secrétaire d’État,
John Kerry) en tant que membres du conseil d’administration de sa holding
d’infrastructures gazières.