Accord UE-Canada : plus de 130 organisations citoyennes réaffirment leur refus d’un accord désastreux pour les peuples et l’environnement


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 Accord UE-Canada : plus de 130 organisations citoyennes réaffirment leur refus d’un accord désastreux pour les peuples et l’environnement

Communiqué 25 septembre 2014

Le Sommet UE-Canada qui s’ouvre à Ottawa ce vendredi 26 septembre devrait marquer la conclusion officielle des négociations de l’accord économique et commercial global (AÉCG ou CETA en anglais).
La version consolidée fuitée début août 2014 a confirmé les inquiétudes exprimées par nos organisations : droits démesurés accordés aux investisseurs, mécanisme d’arbitrage des différends investisseur-État, libéralisation accrue des services et clauses qui limitent le pouvoir des collectivités de réguler ou encore de remunicipaliser des services publics, mise en danger de l’agriculture paysanne, mécanismes de coopération réglementaire qui contourneront la surveillance des instances démocratiques…
Alors que le prochain cycle de négociation du TAFTA se déroulera la semaine suivante aux États-Unis, nos organisations renouvellent leurs préoccupations quant à la conclusion du CETA, marche-pied du TAFTA, et demandent au gouvernement français de faire part de positions claires, en particulier sur le volet « protection des investissements ».
Le refus par la Commission européenne de lancer l’initiative citoyenne européenne déposée par plus de 240 organisations en Europe sur ces accords, tout comme la publication par la Commission de règles liées à la protection des investissements avant même la publication des résultats de sa consultation sur ce volet des négociations, témoignent une fois de plus de la mise à l’écart des citoyen-nes et de l’absence de débat démocratique.
Pour autant, nous réaffirmons nos demandes et notre mobilisation.
  • Hier la Confédération paysanne, membre du collectif Stop TAFTA, a montré son opposition à CETA – dont le volet agricole menace directement les petits éleveurs bovins et porcins – en occupant le siège de l’entreprise Cargill en banlieue parisienne.
  • Plus de 130 mouvements sociaux et citoyens, syndicats, ONG… appellent à nouveau, aujourd’hui, par une déclaration conjointe, leurs responsables à ne pas s’obstiner à conclure CETA, et à ouvrir un véritable processus de débat qui prendra en compte les demandes et les objections des citoyens.
  • Nous serons également dans la rue le 11 octobre avec nos partenaires à travers l’Europe pour réaffirmer notre opposition au TAFTA et au CETA et dénoncer la mainmise des multinationales sur des négociations qui sapent les droits des populations et l’environnement
Lire la déclaration : « Au-delà de cent organisations des deux côtés de l’Atlantique dénoncent un accord qui enrichira les entreprises multinationales, au détriment des droits des populations », signée par plus de 130 organisations.
Contacts presse sur ce sujet
  • Hélène Cabioc’h // 06 10 98 68 64
  • Geneviève Azam // 06 08 94 54 34
Informations complémentaires
Contact presse Attac
  • Jeanne Planche – tel. 06 83 01 44 88 ou 01 56 06 43 61

CETA-TAFTA, des traités jumeaux pour détruire la souveraineté des peuples

Nous ne le répèterons jamais assez, que tous en aient conscience, du moins, ceux qui acceptent de s’informer: le Nouvel Ordre Mondial n’est pas un délire conspirationniste ni une légende, les preuves sont nombreuses, nous en avons présenté quelques unes ici dans un sujet que je remet souvent en avant

C’est sous ce nom que certains connaissent les « accords de libre-échange », également appelés « traité transatlantique ». Il s’agit d’une volonté de mettre en avant les profits des grandes entreprises et les intérêts privés avant tout, les normes alimentaires, sanitaires, environnementales, quitte à ravager la planète ou à multiplier les victimes…

Quand aux souverainetés des nations, c’est tellement secondaire… Nous n’avons plus aucune souveraineté, c’est déjà du passé car chaque pays doit finir par devenir une « région » d’Europe! Regardez où en sont vos frontières, votre bourse nationale, votre banque centrale, votre monnaie, il reste quelque chose qui appartienne réellement à votre pays à l’heure actuelle? 

Actuellement, la grande majorité des décisions quand à la politique nationale est liée aux accords de libre-échange, et l’ensemble de notre vie en sera impactée: le travail et les droits du travailleur, la santé, l’accès aux soins et les traitements utilisés, l’alimentation et la qualité de celle-ci, etc… Bruxelles prend déjà 80% des décisions pour les pays, nos gouvernement ne peuvent dont réellement décider que de 20%, et pas de grandes décisions sous peine d’avoir un rappel à l’ordre venant « d’en haut », et qui dit Bruxelles, dit lobbys, et derrière ceux-ci, les États-Unis.
Le 18 octobre 2013, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le premier ministre canadien, Stephen Harper, ont conclu ce que la Commission appelle un « accord politique » sur les éléments essentiels d’un accord économique et commercial global (AÉCG) entre l’Union européenne et le Canada. Les négociations avaient commencé en 2009. Avec la complicité des gouvernements de l’UE, elles se sont tenues dans le plus grand secret. Jamais, les gouvernements qui ont donné le feu vert à la Commission européenne pour conduire ces négociations et signer cet « accord politique » n’ont informé leur Parlement et encore moins sollicité l’accord de celui-ci pour mener de telles négociations qui, pourtant, remettent en cause des choix de société fondamentaux.
Si on a peu parlé jusqu’ici de ce projet de traité, c’est qu’il a fallu longtemps avant que des fuites permettent d’en connaître le contenu. Ce n’est que depuis début août qu’on dispose d’une version du document qui peut être considérée comme définitive (document de la Commission européenne du 5 août 2014 : CETA Consolidated text accompagné de la mention : (This document is Limited and should hence not be distributed outside the EU institutions). Aujourd’hui, 25 septembre, à Ottawa, se tiendra un Sommet Canada-Union européenne où l’élite économique et politique va célébrer la conclusion de cet accord de libre-échange Canada-UE (AÉCG ou, en anglais, CETA pour Canada-EU Trade Agreement). Un accord qui va beaucoup plus loin que les accords de l’OMC dans le démantèlement des souverainetés démocratiques. À l’instar du GMT/TAFTA, le CETA appartient à cette nouvelle génération de traités internationaux qui, sous couvert de commerce et de libre-échange, s’attaquent violemment à la Constitution, aux législations et aux réglementations des États chaque fois qu’elles constituent des « obstacles » à la libre concurrence, ces obstacles n’étant plus seulement les droits de douane et les réglementations douanières, mais aussi et bien plus, les normes sociales, sanitaires, alimentaires, environnementales, culturelles ou techniques en vigueur dans chacun de nos pays.
L’accord auquel ont abouti les négociateurs européens et canadiens se présente sous la forme d’un document de 521 pages complétées par 1 000 pages d’annexes. À ce jour, ni la Commission européenne, ni le gouvernement français n’ont publié ce texte qui compte 46 chapitres. On retrouve, dans ce CETA, une volonté générale inscrite comme objectif majeur de toutes les négociations en faveur du libre-échange depuis qu’existent les accords de l’Organisation Mondiale du Commerce : déréguler. Et ce n’est pas le préambule de l’accord qui doit faire illusion. Si on y lit, avec beaucoup de solennité, le droit des parties de réguler sur leur territoire, on ne le lira plus par la suite. Or, en Droit international, le préambule d’un accord n’a aucune force contraignante. C’est la suite du texte qui compte et on y trouve une foule de dispositions qui organisent très concrètement la limitation des États à réguler, l’interdiction d’introduire de nouvelles régulations et le droit des entreprises multinationales à imposer leurs volontés.
On reconnaît, dans ce CETA, les mêmes chapitres qui jalonnent le projet de grand marché transatlantique popularisé sous le sigle TAFTA. On trouve donc la même volonté d’appliquer les principes et obligations de l’OMC comme le traitement national (accorder en France aux entreprises étrangères le même traitement que celui accordé aux entreprises françaises, y compris dans les activités de service) et le traitement de la nation la plus favorisée (le traitement favorable accordé à un fournisseur d’un État doit être octroyé à tous les fournisseurs de tous les États membres de l’OMC : 0 % de droit de douane sur un produit agricole en provenance d’un pays entraîne l’obligation d’appliquer 0 % de droit de douane sur ce produit en provenance de tous les autres pays).
Comme le TAFTA, le CETA prévoit de réduire voire de supprimer les droits de douane en particulier dans le secteur agricole avec des conséquences très dommageables pour l’emploi dans l’agriculture européenne et pour la qualité des produits agricoles. De nombreux articles traitent des droits des investisseurs (les multinationales), de la libéralisation et de la protection des investissements. Des listes de mesures que ne pourront plus prendre les États figurent dans le texte. Ainsi, par exemple, il ne sera plus possible de réguler l’usage des terres, de limiter la consommation des ressources naturelles, d’imposer des restrictions protégeant l’environnement, de limiter les autorisations en matière de télécommunication.
De même que dans le TAFTA, les dispositions de l’accord avec le Canada s’appliqueront non seulement aux États, mais aussi aux collectivités territoriales. Celles-ci n’auront plus le droit d’imposer des exigences de localisation ou de production locale à un investisseur canadien et elles ne pourront plus, dans les commandes publiques, donner la préférence à des produits ou des fournisseurs locaux. Les investisseurs seront protégés contre toute forme d’expropriation directe ou indirecte car, désormais, la rentabilité de l’investissement sera fondée sur la stabilité réglementaire ou normative. Ce qui signifie que toute modification législative ou réglementaire en France dépendra désormais de l’accord des firmes canadiennes. C’est le droit des États à réguler qui est ainsi directement remis en question. Le CETA, comme le TAFTA, crée la possibilité pour les firmes canadiennes de contester les lois et les réglementations et toute décision des pouvoirs publics au travers d’un mécanisme de règlement des différends transférant ainsi des tribunaux nationaux vers une structure d’arbitrage privée le pouvoir de trancher un conflit entre une firme et une autorité publique. C’est la privatisation de l’exercice de la Justice qui est ainsi organisée.
Comme dans le TAFTA, le CETA a pour objectif de rendre compatibles les normes sociales, sanitaires, environnementales ou techniques en vigueur dans les États de l’UE et au Canada. En matière de normes sociales, on a appris que, pendant la négociation, le Canada avait proposé d’inclure une référence aux droits du travail tels qu’ils sont inscrits dans les conventions sociales de l’Organisation internationale du Travail, mais que la Commission européenne, soutenue par les 28 gouvernements, a refusé.
Comme dans le TAFTA, les activités de service sont directement visées. On y trouve la même volonté d’assimiler les fournisseurs de services publics aux fournisseurs privés et d’appliquer intégralement l’Accord général sur le Commerce des Services (AGCS), avec la volonté d’aller au-delà. À la différence du TAFTA, le CETA prévoit d’appliquer le mécanisme de règlement des différends également aux activités culturelles.
Comme dans le TAFTA, il est fait explicitement référence à l’accord de l’OMC sur les droits de propriété intellectuelle avec cette circonstance aggravante qu’on retrouve dans le CETA des dispositions de l’Accord Commercial sur les Contrefaçons (ACTA) qui fut rejeté en 2012 par le Parlement européen. En la matière, les dispositions en vue de protéger ces droits de propriété intellectuelle menacent directement les droits économiques, sociaux, culturels, civils et politiques des citoyens.
À cet égard, il faut observer que dans ces deux traités de libre-échange, il n’est jamais fait référence au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels ni au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, tous deux de 1976, dont les principes sont très largement bafoués. Comme dans le TAFTA, on crée dans le CETA une institution supranationale législative contraignante, dotée du double pouvoir de veiller au respect de l’accord et de poursuivre, après l’accord, le travail de dérégulation sans le moindre contrôle ultérieur des États. Ce qui réduit à néant toute utilité d’amender le texte comme certains le proposent. Avec le CETA, comme avec le TAFTA, il s’agit de dépouiller les peuples de toute capacité de réguler et d’encadrer les activités du secteur privé, non seulement dans des domaines strictement industriels ou économiques, mais également dans des secteurs comme la politique sociale, la santé ou l’éducation. Plus aucune activité humaine ne doit échapper à la marchandisation. Et c’est à cela que souscrit le gouvernement français.
Il reste à espérer que le Parlement européen rejettera le CETA et le TAFTA, comme il en a le pouvoir. Si par malheur, il devait ratifier ces accords, alors les Parlements nationaux seront placés devant la responsabilité de refuser leur ratification. En effet, contrairement au point de vue exprimé par la Commission européenne, CETA comme TAFTA sont des « traités mixtes », c’est-à-dire des traités qui contiennent à la fois des matières qui relèvent de la compétence exclusive de l’UE et des matières sur lesquelles les États membres de l’UE gardent une pleine compétence. Dès lors, les Parlements nationaux sont fondés à s’exprimer. Et les peuples à faire pression sur leurs élus pour que soient rejetés ces dénis de souveraineté populaire. Comme ces matières requièrent l’unanimité des États membres, il suffit d’un Parlement pour mettre fin à ces nuisances majeures que sont le CETA et le TAFTA.
Raoul Marc Jennar

Renseignements en cliquant sur l’image ci-dessous


Et puisque ce Nouvel Ordre Mondial ne sera jamais suffisamment dénoncé, deux autres articles sont à mettre en avant aujourd’hui, dont un entretien intéressant avec Glyn Moody, spécialiste des droits d’auteur et de la liberté d’internet, militant contre ACTA et maintenant contre CETA et TAFTA:

Traité transatlantique : aujourd’hui, entretien avec Glyn Moody

Propos recueillis par Elisabeth Schneiter

La Confédération paysanne a occupé le siège social de Cargill, première multinationale agro-alimentaire mondiale
Le 26 septembre marque la fin des négociations du CETA, l’accord commercial entre l’Union Européenne et le Canada. Mais il est encore possible de contrecarrer son application, ainsi que de combattre son homologue entre l’union Européenne et les Etats-Unis, le TAFTA.
Pour comprendre ce qui se joue derrière ces négociations quasi-secrètes, nous avons rencontré le spécialiste Glyn Moody : ses explications sont lumineuses.
Alors que Stephen Harper, le Premier ministre du Canada, Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, et José Manuel Barroso, président de la Commission européenne célèbrent la conclusion des négociations de l’accord commercial Canada-UE (CETA), nous avons rencontré Glyn Moody, spécialiste des droits d’auteur et de la liberté d’internet, militant contre ACTA et maintenant contre CETA et TAFTA.
Malgré les cérémonies qui tentent de faire croire que tout est dit, rien n’est encore vraiment conclu. Après le 26 septembre, le processus de ratification – y compris la traduction des 42 chapitres et 48 annexes de l’accord en 23 langues – pourrait prendre un certain temps. Il nécessite la ratification par les dix assemblées législatives provinciales canadiennes (et peut-être les trois législatures territoriales), les 751 membres du Parlement européen, et les 28 États membres de l’UE.
Reporterre – Comment avez-vous commencé à vous intéresser au TAFTA ?
Glyn Moody - Étonnamment, je suis arrivé à écrire sur le TAFTA / TTIP* à partir des mathématiques. En tant que mathématicien, j’ai naturellement été fasciné par les premiers micro-ordinateurs qui sont sortis dans les années 1980, et quand j’ai décidé de devenir journaliste après l’université, c’était un domaine sur lequel je voulais écrire.
J’ai découvert Internet en 1994 et commencé à me concentrer sur ce domaine qui est vite devenu mon principal intérêt journalistique. Internet est essentiellement construit sur des logiciels libres, ou open source, ce qui est radicalement différent des produits vendus par des sociétés comme Microsoft.
Le logiciel libre est au centre de la liberté, et cela signifie que j’en suis venu à comprendre les menaces que représentaient le droit d’auteur pour l’open source et même plus largement pour notre vie. J’ai donc commencé à écrire de plus en plus sur le droit d’auteur et les domaines connexes des droits numériques.
En conséquence de cela, j’ai découvert ACTA, l’accord commercial anti-contrefaçon, en 2008, et j’ai beaucoup écrit sur son ascension et sa chute.
Quand les nouvelles sur le TAFTA / TTIP ont commencé à faire surface, la crainte était que ce traité pourrait être un autre ACTA. En fait, c’est bien pire, car il touche à tous les aspects de nos vies – pas seulement le droit d’auteur, mais aussi la santé, la sécurité, l’environnement, l’emploi et les affaires. D’où mon intérêt, et ma volonté d’informer sur la menace très sérieuse qu’il représente pour tous ces domaines.
Le CETA contient des clauses qui étaient déjà dans ACTA et avaient été refusées par les citoyens. Quelle est la stratégie de la Commission européenne pour tenter de faire avaler aux gens le TAFTA ?
Initialement, le plan était de précipiter la signature du TAFTA / TTIP, de faire les choses aussi rapidement que possible, de sorte que l’opposition n’aurait pas le temps de se construire. Le secret était de la plus haute importance : si les gens ne savent pas ce qui est en cours de négociation, ils ne peuvent pas critiquer ou faire des commentaires constructifs. Cela permettait d’arriver aux accords sans pressions extérieures pour influer sur la rédaction du texte.
Si cela avait réussi, l’objectif était de le présenter comme un fait accompli au public, qui serait autorisé à lire le texte, mais pas à le modifier. À ce stade, le Parlement européen aurait eu le choix de dire oui ou non. Oui, en acceptant tous les éléments négatifs pour permettre à la population de l’UE de bénéficier des gains qu’on lui fait miroiter, ou Non en le rejetant complètement, risquant ainsi d’apparaître comme anti-commerce et ennemi du peuple
Nous pouvons être sûrs que c’était le plan, car c’est précisément ce qui s’est passé avec l’accord commercial entre l’UE et le Canada (CETA) : il a été négocié en secret, sans publication officielle du texte. L’objectif est de le signer en grande pompe le 26 septembre, et de faire chanter le Parlement européen pour qu’il le ratifie sous prétexte que l’Europe a « besoin » de la relance économique que ce traité est censé apporter.
Heureusement, le CETA et le TAFTA / TTIP se sont tous deux heurtés à d’énormes problèmes. Non seulement le texte complet du CETA été divulgué, mais les gens et les politiciens se sont rendus compte que la ratification du CETA consacrerait l’une des pires idées de TAFTA / TTIP, le « règlement des différends investisseur-État » ([SDS : système qui permet aux entreprises de contester les politiques démocratiquement décidées parce qu'elles réduisent potentiellement les bénéfices futurs], chapitre qui permet aux entreprises de se placer au-dessus du droit communautaire et de poursuivre les citoyens européens pour prétendue « expropriation indirecte de bénéfices futurs. »
Sur le front du TAFTA / TTIP, les négociations sont très en retard au fur et à mesure que le public se fait de plus en plus attentif, et la Commission européenne a été forcée de faire des concessions, même si elles sont insatisfaisantes, comme l’était la consultation publique sur l’ISDS.
Il est également de plus en plus clair qu’il y a très peu de domaines où il y aura des « victoires » rapides et faciles – les normes pour les voitures sont l’un des rares domaines où l’harmonisation réglementaire a un sens. Dans la plupart des autres, cela va inévitablement causer un nivellement par le bas.
Par exemple, en termes de produits chimiques toxiques, seulement onze substances sont interdites dans les cosmétiques aux États-Unis. Dans l’Union européenne (UE), 1.300 d’entre eux sont interdits – 1.289 pour être précis. Si la reconnaissance mutuelle des normes était réalisée conformément au TAFTA/TTIP – et étant donné que les deux systèmes de réglementation sont complètement différents pour cette industrie, c’est la seule option ici – cela signifierait que les produits cosmétiques vendus aux États-Unis contenant certains des 1.289 produits chimiques qui ont été interdits en Europe pourraient être vendus légalement dans l’UE. De plus en plus de citoyens comprennent maintenant ce que la suppression de ce qu’on appelle des « barrières non tarifaires » signifie dans la pratique. La résistance au TAFTA / TTIP grandit, et il devient plus difficile de « vendre » les avantages supposés. En outre, la manière dont la Commission européenne tente de tromper le public sur ses soi-disant « avantages » est de plus en plus largement reconnue.
Le projet de traité est présenté comme devant augmenter la croissance
La prétendue augmentation du produit intérieur brut européen annoncée à 119 milliards d’euros qui est si souvent mentionnée par la Commission est, en fait, la prévision la plus optimiste de ses recherches. Il n’y a pas le moindre espoir, étant donné les problèmes mentionnés ci-dessus, que cela puisse arriver.
En outre, ce chiffre se réfère à 2027. C’est la différence projetée du PIB entre une Europe qui aurait signé le TTIP, et celle qui ne l’aurait pas signé. Ainsi, même ce chiffre irréaliste représente une croissance cumulée sur dix ans : chaque année, elle ne se traduit que par 0,05 % de PIB supplémentaire en moyenne.
C’est un chiffre minuscule, submergé par les incertitudes de la modélisation économétrique, et qui ne peut justifier des bouleversements économiques et sociaux massifs comme ceux que le TAFTA / TTIP apportera inévitablement.
Article complet sur Reporterre via fr.sott.net

Dans un monde de voleurs, les U.S.A. sont les rois....

Le Canada recommande à ses citoyens de ne pas emporter d’espèces aux Etats-Unis

Plus rien ne les arrête! Complètement dingue!!!
«Si vous devez aller aux Etats-Unis, surtout, ne prenez pas d’espèces sur vous ». Ce conseil, c’est le gouvernement canadien qui l’a donné à ses citoyens, pour leur éviter une mauvaise surprise.
Les policiers américains disposent en effet d’un arsenal juridique qui leur permet de s’emparer des espèces des automobilistes qu’ils sont amenés à contrôler dans le cadre de leur travail sur la simple suspicion que cet argent peut provenir d’un trafic de drogues, et cela sans aucune autre forme de procès.
Ces saisies sont possibles parce qu’à la suite des attentats du 11 septembre, le gouvernement américain s’est doté d’un ensemble de lois pour faire participer les forces de police à la lutte anti-terroriste. Leurs prérogatives ont donc été étendues pour leur permettre de contribuer à la recherche des terroristes, trafiquants de drogues et d’autres produits de contrebande.
Ils disposent donc maintenant de la possibilité de s’emparer de l’argent des personnes qu’ils peuvent être amenés à contrôler, sur la simple allégation qu’ils soupçonnent que ces sommes sont le produit d’un trafic de drogue, par exemple, et sans avoir à justifier ce soupçon par un élément de preuve tangible.
Selon le Washington Post, au cours des 13 dernières années, les policiers locaux américains auraient ainsi effectué près de 62.000 saisies pour un total de 2,5 milliards de dollars dans tous les Etats du pays. La moitié de ces saisies portaient sur des sommes inférieures à  8.800 dollars.
Le propriétaire n’a la possibilité de récupérer son argent qu’au terme d’une procédure dont le coût dépasse souvent les sommes en cause, ce qui explique pourquoi seulement une victime sur 6 décide de contester cette saisie au tribunal.
Article en intégralité sur Express.be

Flashback – Le Codex alimentarius..

Origine : les moutons enragés du 30 septembre 2014

Si vous voulez continuer à bien vous nourrir, vous devriez écouter ce qu’on nous a imposé depuis 2009. Comme au niveau nourriture, nous n’en saurons jamais trop, ça peut aider à changer de comportement.

D’après le programme pré-établi par la FAO (organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et l’OMS (organisation mondiale de la Santé), le Codex Alimentarius est entré en vigueur le 31 décembre 2009 dans toute l’Union européenne.
Créé en 1963, il est mis en œuvre grâce à une commission non-élue désignée par l’ONU.
Ce qui se voudrait banal et sécurisant, est en fait un monstrueux outil à briser un peu plus nos libertés. Celle de se nourrir, celle de se soigner ou tout simplement celle de rester en bonne santé.
Historiquement et selon certaines sources, il existe la preuve de liens unissant l’hégémonique empire Rockefeller à des industries pharmaco-chimiques et agro-alimentaires comme BASF ou BAYER qui sont, en fait, les descendants de la firme IG FARBEN, fleuron de l’entreprise nazie.
Voyons ce qu’il en est actuellement :

BASF est le premier fabricant mondial de produits chimiques, grand spécialiste de matières plastiques en tous genres mais sentant le vent tourné, propose maintenant des éoliennes et des panneaux solaires. C’est aussi le deuxième fabricant mondial de vitamines qui vient d’obtenir récemment et pour la première fois, l’autorisation de mise sur le marché d’une patate transgénique “Amflora” introduite dans l’alimentation animale.
BAYER (fournisseur patenté du zyclonB durant la dernière guerre mondiale) est le troisième fabricant d’engrais dans le monde et le premier fabricant de médicaments en Allemagne.
A terme, quand le codex alimentarius entrera en application, sur simples décrets puis durcissement progressif des normes, tous les suppléments alimentaires, toutes les herbes médicinales, toutes les vitamines et minéraux, tous les remèdes homéopathiques, tous les acides aminés et autres remèdes naturels auront disparus des libres rayons pour n’être délivrés que sur prescriptions médicales, assurant un complet monopole aux laboratoires pharmaceutiques. C’est déjà le cas dans des pays comme la Norvège et l’Allemagne où ces produits sont sous-dosés et hors de prix.
Une autre application du codex imposera l’irradiation de la totalité des fruits et légumes ainsi que des viandes et la chloration de la totalité des produits de la mer. Tout ceci au nom de la sécurité alimentaire, on dénature les denrées en leur faisant perdre une grosse partie de leurs qualités nutritives, avec comme conséquence une mauvaise santé générale de la population et une addiction toujours plus fortes aux médicaments. La boucle est bouclée, y’a plus qu’à passer à la caisse !
L’heure est grave et il est grand temps de réagir, les élites savent qu’affronter la vindicte populaire comporte grand nombre de risques. Montrons leur que sur ce point, ils n’ont pas tord !
Prochaine réunion de la commission du Codex : Centre international de Conférence BERCY à Paris, du 12 au 16 avril 2010.
Liens vidéos :  https://www.youtube.com/watch?v=WPpAOS3f-hk
                  +  https://www.youtube.com/watch?v=R3dU2ovlCXw

Article disponible sur le le 4ème numéro de La gazette des Insoumis
Source etat-du-monde-etat-d-etre.net

Appel à la création d’un Front de Libération Nationale (....et pourquoi pas, au fond)










Notre pays est sous occupation. Une occupation insidieuse qui a pris la forme de technostructures mondialisées telles que l’Union Européenne et l’OTAN. Ces technostructures se présentent sous les traits de l’intégration économique et militaire et masquent leur nature totalitaire en mettant en avant les concepts de paix, de développement économique et de démocratie. Or ces organisations poursuivent des buts exactement opposés : l’OTAN est une force militaire d’agression au service de l’impérialisme états-unien, l’Union Européenne est une technostructure au service du capital financier mondialisé contre les peuples.
La stratégie du choc appliqué aux pays du sud de l’Europe à la faveur de la crise financière a montré la véritable nature de la technostructure européenne qui a pour but la destruction des modèles sociaux en faveur du grand capital financier. Le conflit en Ukraine a fait tomber le masque de l’OTAN, et a montré au grand jour sa véritable nature d’organisation militaire agressive au service de l’extension de la sphère d’influence et des intérêts euro-atlantistes. La superposition des aires géographiques de ces deux technostructures montre leur complémentarité opérationnelle.
Leur soutien à un régime néo-nazi dans le cadre du conflit ukrainien est la preuve que malgré les idéaux de paix et de démocratie professés officiellement par ces deux organisations, leur nature est profondément anti-démocratique et totalitaire. L’imposition d’un régime de régression et de casse sociale en Grèce et au Portugal, contre la volonté des peuples et au service des créanciers, en est un autre exemple. L’idéologie ordo-libérale et euro-atlantiste de la technostructure européenne est contraire à l’intérêt des peuples et vise à créer les conditions d’un vaste marché transatlantique, en cours de négociations, au mépris des souverainetés et des identités nationales et populaires. A la faveur des ces deux crises, les masques sont tombés.

Notre pays vit actuellement sous un régime d’occupation

L’occupation politico-économique de la technostructure européenne qui nous impose son modèle social et économique ordo-libéral en contradiction avec les idéaux français hérités du Conseil National de la Résistance et de la lutte contre le nazisme.
L’occupation politique d’une oligarchie au service des intérêts et de l’idéologie ordo-libérale et euro-atlantiste et qui occupe aujourd’hui tout l’espace politique.
La classe politique française dans son ensemble s’est rendue coupable de forfaiture et de trahison nationale en capitulant face aux institutions européennes et en abandonnant la souveraineté française aux institutions supra nationales de Bruxelles. Aujourd’hui, 60% de nos lois constituent l’application en droit national de directives et de réglementations européennes.
Notre pays vit également sous un régime d’occupation militaire de par son intégration au commandement unifié de l’OTAN qui place de fait ses forces armées et sa politique étrangère sous tutelle de Washington. La France, héritière d’une tradition Gaulliste d’indépendance, s’est rangée derrière l’agenda américain depuis 2003 comme l’ont illustré les conflits en Libye ou en Syrie et ne possède plus de politique étrangère indépendante. Elle est aujourd’hui incapable de faire entendre sa voix et défendre ses valeurs et ses intérêts sur la scène géopolitique internationale.

La trahison des élites

Les élites françaises dans leur ensemble ont collaboré et collaborent activement à ce régime d’occupation dont elles ont été les artisans. Elles ont en effet contribué de manière active, délibérée et continue, à l’abandon de la souveraineté nationale par l’intégration dans la technostructure européenne et le régime de libre échange mondialisé. Elles sont massivement corrompues et soumises au capital financier dont elles ont promu les intérêts au détriment de l’intérêt national. Elles se sont employées et s’emploient à dépecer les acquis du modèle social français hérité du Conseil National de la Résistance comme la sécurité sociale ou le régime de service public.

Appel à la création d’un Front de Libération Nationale

Face à cette situation de trahison nationale, nous appelons aujourd’hui à la constitution d’un Front National de Libération patriotique. Ce Front de Libération aura pour mission de libérer la France du régime d’occupation politique et économique représenté par les technostructures de l’Union Européenne et de l’OTAN et de recouvrer notre souveraineté nationale. Il est en effet illusoire de concevoir un quelconque régime démocratique hors d’un cadre national oeuvrant à la défense de l’intérêt général des citoyens. Il est illusoire de concevoir une quelconque citoyenneté hors d’un cadre démocratique national, seul à même de représenter et de porter les aspirations collectives de ses citoyens.
Ce Front de Libération Nationale devra dépasser les clivages politiques et partisans qui participent à entretenir l’illusion démocratique d’une classe politique massivement corrompue par le capital financier, formée dans les mêmes écoles, et acquise à l’idéologie mondialiste des technostructures supranationale et euro-atlantistes. Il devra être une force de résistance et de sursaut national avec pour unique but de restaurer notre souveraineté populaire et notre destiné nationale. Car l’avenir de la France réside dans la restauration de son indépendance nationale et de sa liberté politique d’action au service de l’intérêt populaire.
Pour ce faire, nous appelons tous les patriotes et citoyens, quelles que soient la nature de leurs convictions politiques ou leurs origines, tous les partis politiques dissidents, à relayer cet appel, à entrer en résistance, à porter et dire la vérité sur le régime d’occupation et la nature collaborationniste des élites politico-médiatiques, et à s’organiser en force politique de libération au sein d’un vaste Front de Libération Nationale.
Pour que vive la France libre !

Origine : les moutons enragés du 28 aout 2014